Il est possible d'ouvrir les ruches rapidement seulement à partir de 12°C. Les cadres ne devraient pas être retirés des ruches sous les 16°C. Les substituts de pollen sont habituellement peu utiles au début du printemps.
Ouvrir une ruche au printemps. La visite de printemps s'effectuera en février ou mars, lors d'une belle journée. Ce sera la première visite après une longue période d'hivernage. L'idéal pour ouvrir une ruche sans risquer de refroidir le couvain est une température extérieure de 15 °C.
Au printemps, les heures idéales pour une visite de ruche sont lorsque le plus grand nombre de butineuses sont de sortie, c'est-à-dire entre 11 et 15 heures.
Nous savons ainsi aujourd'hui que la température doit être en permanence maintenue entre 34°C et 35°C, et l'humidité relative entre 50 et 70%.
Isoler le corps de ruche
Ajoutez un isolant couvre-cadres en mousse ou en aluminium pour éviter la déperdition de chaleur de la ruche durant l'hivernage. Inclinez légèrement votre ruche afin que la condensation s'écoule. Isoler ses ruches contre l'humidité est une étape nécessaire afin d'aider les abeilles à hiverner.
Réduire les entrées
En été et au printemps, les entrées doivent être béantes pour faciliter les allés et retours des abeilles. Cependant, cela doit être le contraire en automne où l'on prépare l'arrivée de la saison froide. Il est donc nécessaire de réduire les entrées de la ruche.
En fin de printemps, lorsque le gel est moins fréquent, il est suggéré de donner aux abeilles à partir de l'entrée de la ruche (nourrisseur Boardman) un sirop de sucre (sucre et eau en parts égales) afin de soutenir la reine dans sa ponte.
Absence de nectar et de pollen dans les cadres. Le couvain n'est plus entouré par la couronne pollen-miel. Ils sont « secs » et légers. Les cadres de rive sont vides.
Le nourrissement des abeilles au candi, fondant ou pattie
Arrivé novembre, la messe est dite et rendez-vous en Février/Mars pour les premiers coups d'œil à la ruche et à son redémarrage d'activité. Il existe néanmoins un recours possible pendant l'hiver, le nourrissement au candi, fondant ou pattie.
dans les cellules, votre ruche est morte de faim. Soit elles n'ont pas eu la possibilité d'amasser suffisamment de réserves avant l'hiver, soit vous avez été un peu trop gourmand au mo- ment de la récolte. Pensez à laisser 8 à 15 kg de miel à l'automne selon la rigueur de votre hiver et la race d'abeilles.
Les œufs/larves manquants et le vrombissement sont des signes typiques d'orphelinage. S'il n'y a pas de cellules royales, un test d'orphelinage peut être utilisé pour vérifier si la colonie est véritablement orpheline.
Savoir si une colonie est forte ou faible est nécessaire pour orienter la conduite du rucher selon que l'on vise la production du miel, la production d'essaims, que l'on propose ses colonies à la pollinisation. Le premier indicateur est au trou de vol, on y voit l'abondance des butineuses.
La température idéale voisine les 12°C. Bien qu'un miel traité dans les conditions optimales soit très stable, le vieillissement du miel est une réalité non négligeable.
Pour éviter l'essaimage, vous pouvez ajouter des hausses afin de donner plus d'espace aux abeilles ouvrières pour stocker les réserves de miel. Une hausse supplémentaire laisse également davantage de place à la reine dans le nid pour y pondre les œufs.
Pour cela, les apiculteurs utilisent de préférence un enfumoir, une pipe d'apiculteur ou des bâtonnets fumigènes. Les abeilles réagissent à la fumée en se retranchant dans la ruche où elles ingurgitent du miel ou du nectar. En conséquence, elles se calment et libèrent moins de phéromones d'alerte.
En mars, pour soutenir et accroître le volume de la colonie, vous pouvez lui apporter jusqu'à un demi-litre de sirop chaud à 40 °C, que vous verserez sur le couvre-cadre nourrisseur. Cela accélère la ponte de la reine.
Comment faire ? Si votre colonie est sur tous ses cadres, 5-6 pour une ruchette ou 10 pour une ruche, placez le sachet de candi, ouvert par un petit trou en dessous ou comme ici coupé en deux directement sur la tête des cadres, retournez le nourrisseur et fermez la ruche.
Par ce type de nourrissement, on simule le nectar à l'aide d'un sirop de saccharose en petites quantités préparé avec 1kg de sucre et 1L d'eau chaude. Ce sirop de biberonnage sera idéalement posé en bas de la ruche pour s'écouler lentement par un distributeur qui traverse le trou d'envol.
Du 15 juillet au 30 août, c'est le moment le plus difficile à traverser pour les abeilles des apiculteurs de loisir car c'est là qu'hélas se prépare leur mortalité hivernale. En effet, le fléchissement des rentrées alimentaires va provoquer une baisse tout comme à l'opposé, un surcroît des réserves.
Enfin, ne pas oublier que tout ce qui est ajouté aux sucres (comme dans la confiture) se retrouvera en majorité dans l'ampoule rectale de l'abeille. S'il y en a trop, ou trop vite, cela forcera l'abeille à sortir et, par grand froid, à ne pas pouvoir revenir à la ruche.
Le sucre : Seul le glucose ou le fructose seraient les mieux adaptés pour les abeilles car ce sont des sucres simples (glucides monosaccharides)d'assimilation directe,mais dans le commerce ont trouve aisément du saccharose pur, issu du sucre de betterave ou de canne.
Quand donner du Candi aux abeilles ? Le candi pour abeilles s'utilise essentiellement en sortie d'hiver alors que le sirop de nourrissement s'utilise en fin de saison vers la fin Août ou début septembre, en règle générale une huitaine à une dizaine de jours après la levée du miel.
Nourrir les abeilles
À l'approche de l'hiver, si la ruche semble mal approvisionnée, compléter le garde-manger avec du miel, un sirop de nourrissement lourd ou du candi. Agir de même au sortir de l'hiver car, à cette période, la colonie a besoin d'environ 10 kg de miel pour se remettre au travail.
Le nourrissement sera de type stimulant : sirop léger (1/1 c'est à dire 1 kg de sucre cristallisé pour 1 l d'eau) à donner en faible quantité et en plusieurs fois. En général 0,5 l à 3 reprises, espacées de 3 à 4 jours.