Extrait de Candide ou l'Optimisme, conte philosophique de Voltaire, dramaturge du XVIIIe siècle, dans lequel il dénonce l'esclavage et l'atteinte aux droits de l'homme et à la liberté.
En France, sur le royaume de France continental, l'esclavage est aboli par Louis X en 1315 via l'édit du 3 juillet 1315 , qui affirme que « selon le droit de nature, chacun doit naître franc » et que « par tout notre royaume les serviteurs seront amenés à franchise ».
Dans Candide, Voltaire dénonce l'esclavage notamment à travers le personnage du nègre de Surinam, dans le chapitre 19. C'est l'exemple même de l'atteinte aux droits de l'homme et à la liberté qui est exposé dans ce chapitre.
Voltaire dénonçait l'injustice sociale, l'intolérance religieuse et le pouvoir arbitraire. Ses idées appartenaient à l'esprit des Lumières, un mouvement philosophique, scientifique et littéraire du 18e siècle qui voulait défendre la Raison et la Liberté de l'Homme contre l'obscurantisme et les persécutions.
Dans Candide, la réflexion porte sur l'existence du mal et les conditions du bonheur. Les thèses optimistes et pessimistes s'affrontent par l'intermédiaire du leibnizien (philosophe qui pense que tout doit se produire quoiqu'il se passe, que tout se produit par Dieu) Pangloss et du manichéen Martin.
Enfin, Candide offre une leçon finale : « Il faut cultiver notre jardin ».
Conclusion : Dans ce chapitre 3, Candide est confronté pour la première fois au problème de la guerre. C'est l'occasion pour Voltaire de procéder à une double dénonciation.
Une définition qui dénonce le fanatisme
Il s'attaque aux fanatiques : "le fanatisme est à la superstition ce que le transport est à la fièvre, ce que la rage est à la colère." Voltaire associe "fanatisme" et "superstition" en utilisant un parallélisme. Le fanatisme devient ainsi la superstition poussée à son paroxysme.
Voltaire : « le travail éloigne de nous trois grands maux : l'ennui, le vice et le besoin » (in Candide, Voltaire). Travailler évite à l'homme de s'ennuyer ou de sombrer dans le vice. Cela lui permet également de subvenir à ses besoins. Le travail est donc utile à l'homme, même s'il est parfois difficile ou pénible.
Candide reprend cette idée, en s'exprimant : "chacun se mit à exercer ses talents" et la petite société prend sens. La morale de Voltaire est que le travail (jardinage) évite l'ennui (occupe le temps), le besoin ( car il produit de la richesse) et le vice (car il n'est pas tenté de dérober les biens d'autrui ).
Le décret du 27 avril 1848 interdit absolument « tout châtiment corporel, toute vente de personnes non libres ». Il interdit à tout Français, même en pays étranger, de posséder, d'acheter ou de vendre des esclaves, et de participer, soit directement, soit indirectement, à tout trafic ou exploitation de ce genre.
Il l'appelle "mon ami". Candide a de l'empathie pour le personnage de l'esclave. Il lui dit ainsi : "l'état horrible où je te vois". Candide continue de se tourner vers son maître à penser : "Ô Pangloss !
Les penseurs de l'Antiquité, Aristote en tout premier lieu, ont constamment justifié l'esclavage, défini comme « de droit naturel » ; les textes de l'Ancien comme du Nouveau Testament n'apportèrent pas la moindre critique de l'esclavage, généralisé dans les sociétés d'alors ; de la même façon, les fondateurs du ...
L'Abbé Grégoire (1750-1831)
Après le rétablissement de l'esclavage par Bonaparte en 1802, Grégoire reprend le combat, qu'il mènera jusqu'à sa mort en 1831. Dès 1789, l'Abbé Grégoire adresse à l'Assemblée nationale un Mémoire en faveur des gens de couleur ou sang-mêlés de St.
Présentation. La loi du 21 mai 2001 reconnaissant la traite et l'esclavage en tant que crime contre l'humanité dite « loi Taubira » - Christiane Taubira, était députée et rapporteure du texte - fête son quinzième anniversaire. - la première abolition de l'esclavage par la France le 4 février 1794.
A travers ce récit, on retrouve Voltaire dénonçant le fanatisme.
Lorsque Voltaire écrit Candide ou l'Optimisme, il saisit l'occasion pour s'opposer aux théories philosophiques de Leibniz, qui défend la providence, c'est-dire l'idée que Dieu existe, qu'il est bon et que tout ce qui est mal dans le monde l'est au nom d'un bien plus grand.
Victor Hugo y dénonce, à travers l'Inquisition espagnole, le fanatisme religieux, l'instrumentalisation et la soumission du pouvoir politique au religieux.
La guerre aurait avant tout une légitimité esthétique : Voltaire la montre ironiquement comme un spectacle (champ lexical du spectacle, conception théâtrale de la guerre : « héroïque »), puis il décrit de façon très réaliste ses conséquences avec les massacres de civils.
Les lois et la religion ne suffisent par contre la peste des âmes ; la religion, loin d'être pour elles un aliment salutaire, se tourne en poison dans les cerveaux infectés. » Voltaire condamne sans réserve le fanatisme qui ignore les lois et corrompt les religions.
Le début traditionnel d'un conte merveilleux.
A – L'unité narrative. Le début du chapitre 6 de Candide forme un véritable récit court et dense. Les actions s'enchaînent avec rapidité.
Chapitre XIX : Le Surinam, l'esclavage
On l'a amputé de la main droite et de la jambe gauche : « c'est à ce prix que vous mangez du sucre en Europe ». Ce violent réquisitoire contre l'esclavage s'inscrit dans un vaste mouvement d'opinion qui dénonce cette pratique.