Une tribu turcomane, dite tribu des Osmanlis (fondée par Osman), est chassée d'Asie centrale par l'avancée des Mongols. Elle s'établit dans le berceau byzantin, au nord de l'Anatolie. C'est la création d'un nouvel émirat : l'émirat ottoman. Son fondateur est le sultan Osman Ier.
Orhan Gazi, fondateur de l'État ottoman (1326-1362) Orhan Gazi est le véritable fondateur de l'État. Aidé de son frère Alâeddin, dont il fait son vizir, il organise l'administration ; il bat monnaie ; il entreprend de vastes constructions dans Brousse : mosquées, palais, écoles.
Selon les experts, il existerait quelques trois mille sites archéologiques en Anatolie (Turquie asiatique) et moins du dixième aurait été découvert ou fait l'objet de fouilles.
Pour en savoir plus, lis l'article : Turcs seldjoukides. En 1326, Othman ou Osman, fils d'Ertuğrul et chef du clan turc Kayi s'est installé dans la région de Nicée en Bithynie et s'est emparé de la ville de Brousse dont il fait sa capitale. Il fonde alors la dynastie ottomane ou osmanli.
Expansion. L'Empire ottoman prit le nom de son fondateur, Osman, et de sa lignée. Celui-ci naquit en 1258 en Anatolie, ou Asie Mineure (aujourd'hui en Turquie).
En 324 apr. J. -C. , l'empereur romain Constantin Ier choisit Byzance comme nouvelle capitale de l'Empire. Sous le nom de Constantinople, elle devient la nouvelle Rome.
Dans le cadre de ses relations internationales, l'Empire ottoman était appelé « Sublime Porte ottomane », ou simplement « Sublime Porte », du nom de la porte d'honneur monumentale du grand vizirat, siège du gouvernement du sultan à Constantinople et fut un allié du royaume de France contre les Habsbourg.
À ses débuts, la chancellerie de l'empire a dû faire appel épisodiquement au grec et à l'italien et vers sa fin, elle a eu recours à l'anglais et au français. Mais l'ottoman qui s'était construit peu à peu était une langue où se fertilisaient mutuellement le turc, bien sûr, mais aussi le persan, l'arabe.
Ainsi, dire que le Maroc n'a pas été conquis par l'Empire ottoman reste relatif, car les relations étaient beaucoup plus complexes, mêlant objectifs et acteurs différents dans un contexte de rivalités prépondérant. Quelle était véritablement la nature des relations entre ces deux puissances ?
3 L'Empire ottoman (1299-1923)
Les Ottomans s'emparèrent progressivement de plusieurs cités byzantines importantes dont Nicée (1331), Nicodémie (1337 et Gallipoli (1353).
Les Turcs sont des nomades apparentés aux Mongols et issus de la steppe asiatique. Au VIIIe siècle, au temps de Charles Martel, l'une de leurs branches, les Khazars, s'établit sur la Volga et se convertit au... judaïsme !
Des turcs se rapprochant du faciès mongole, mais avec des cheveux clairs et aux yeux clairs (Ouzbeks et tartare) et d'autre purement mongole (Kazakhs). On dit que les peuples Turcs viendraient de l'Asie centrale ; les Huns dont les origines remontent au moins 1200 av.
Les peuples turciques actuels les plus notables sont les Turcs d'Anatolie, les Azéris, les Iakoutes, les Ouzbeks, les Turkmènes, les Kazakhs, les Kirghizes, les Touvains et les Ouïghours.
Soliman II, surnommé le Magnifique par les Occidentaux, et le Législateur (Suleiman Kanouni) ou le Grand (Asametleu) par les Turcs, est indéniablement le plus grand sultan de l'empire ottoman... et surtout celui dont le règne a été le plus long (46 ans, de 1520 à 1566).
Loin devant les Empires grec et romain, l'Empire mongol fut le plus grand de tous les temps. Cela grâce à son fondateur, Gengis Khan, « empereur universel » considéré comme le plus grand conquérant de l'histoire qui unifia les tribus d'Asie centrale au XIIème siècle.
L'Empire mongol était le territoire le plus étendu de l'Histoire, loin devant l'Empire Romain ou les conquêtes d'Alexandre le Grand, mais les divisions en son sein causèrent sa perte sous le règne de Kubilaï Khan. La statue de Gengis Khan, au cœur du désert de Badain Jaran.
Puis, il y eut l'occupation ottomane du XVIe siècle au XIXe siècle, stoppée par la conquête de l'Algérie par les Français.
Puis Barberousse reprend Tunis en 1534 mais en est chassé par Charles Quint lui-même en 1535.
Les marges est du Maroc sont plus ou moins occupées par les Turcs de la régence d'Alger (la région de Oujda qui est prise puis perdu en 1672 puis reprise avec le Rif oriental en 1692 jusqu'en 1795).
Le turc appartient à la famille des langues "ouralo-altaïques", tout comme le japonais et le hongrois. Elle est apparentée au mongol et se trouve être, de fait, une langue asiatique. Elle s'est enrichie du perse et de l'arabe au fil des événements historiques, des invasions et des mouvements de population.
Les Turcs présents en Thrace, sous l'autorité plus ou moins théorique des Ottomans, remportent cependant des succès, face à des adversaires dont les empires respectifs se sont disloqués en principautés rivales sous le coup de mouvements séparatistes.
Même les non pratiquants et laïcistes convaincus se considèrent comme de véritables musulmans. Après le coup d'État de 1980, l'armée turque elle-même a de nouveau favorisé la référence religieuse comme ciment national. De fait, le pays est aujourd'hui musulman à 99 %.
La cité grecque de Byzance a été créée vers 667 avant notre ère, au carrefour de l'Europe et de l'Asie. Cette ville a ensuite porté le nom de Constantinople. Elle a été à la tête de l'Empire byzantin, puis de l'Empire ottoman, avant d'être nommée Istanbul en 1930, sous le règne d'Atatürk.
La ville d'Istanbul en Turquie a connu un grand nombre de noms différents suivant les époques. Les plus connus, outre le nom turc moderne, sont Byzance, Constantinople et Stamboul.
A la chute de l'Empire ottoman en 1923, Constantinople n'est plus la capitale de nouvelle République de Turquie. Ankara la remplace. C'est finalement en 1930 que le nom officiel de la ville devient Istanbul, nom vieux de presque un millénaire et qu'elle porte toujours aujourd'hui.