Lors d'un arrêt cardiaque, le sang n'arrive plus au cer- veau. C'est un choc pour le cerveau. Si un arrêt cardiaque dure plus de 5-6 minutes sans aucune réanimation, les cel- lules du cerveau peuvent s'abîmer. C'est ainsi que des lésions cérébrales appa- raissent avec des séquelles temporaires ou durables.
Sans prise en charge immédiate, plus de 92 % de ces arrêts cardiaques sont fatals. 7 fois sur 10, ces arrêts surviennent devant témoins, mais seulement 40 % de ceux-ci font les gestes de premier secours. Le taux de survie à un arrêt cardiaque en France est au maximum de 8 %.
La période de convalescence après une crise cardiaque peut varier de 1 à 3 mois, selon les cas. Parlez-en avec votre médecin, qui peut vous renseigner sur la gravité de votre crise cardiaque et sur ce à quoi vous pouvez vous attendre. La première semaine, le coeur commence son processus de guérison.
Les signes avant-coureurs de l'arrêt cardiaque
Lorsque la cause est un infarctus du myocarde, le sujet peut présenter, dans les jours ou les heures qui précèdent, une douleur thoracique prolongée pouvant s'étendre jusqu'aux bras, une sensation d'oppression, de serrement voire d'écrasement.
En effet, l'apport d'oxygène est indispensable, en particulier au niveau du cerveau et du cœur, pour assurer sa survie. Au cours d'un arrêt cardiaque, les lésions du cerveau, consécutives au manque d'oxygène, surviennent dès la première minute.
D'après une recherche américaine, les personnes souffrant d'apnée du sommeil présentent un risque beaucoup plus élevé que la normale de mourir d'une crise cardiaque au cours de la nuit.
L'infarctus, première cause de coma
Dans cet état pathologique qu'est le coma, c'est le cerveau qui est atteint. Parfois directement, par exemple par un arrêt de la circulation sanguine qui crée un manque d'oxygène dans le cerveau.
L'infarctus du myocarde, aussi appelé "crise cardiaque" désigne la destruction d'une partie du muscle cardiaque. Il se manifeste par une douleur dans la poitrine et peut provoquer l'arrêt du cœur. Une prise en charge rapide de l'infarctus du myocarde permet de limiter les séquelles.
Elle affecte surtout les personnes atteintes du diabète et les personnes de plus de 75 ans. Les facteurs qui augmentent le risque de crise cardiaque sont l'âge (les hommes de plus de 45 ans et les femmes de plus de 55 ans y sont davantage sujets), le tabac, le surpoids ou l'obésité, ainsi que l'hypertension.
Essoufflement. Pâleur, sueur et faiblesse générale. Nausées, vomissements et parfois indigestion. Peur et anxiété.
Chez les hommes et les femmes, l'inconfort ou la douleur thoracique est le symptôme le plus commun d'une crise cardiaque. Il est toutefois important de connaître les faits suivants : Les signes et symptômes ne sont pas toujours soudains ou graves. Certaines personnes n'éprouvent aucune douleur thoracique.
La seule façon de faire repartir le coeur est de pratiquer rapidement un choc électrique externe. Quand c'est le cas, la défibrillation précoce améliore considérablement les chances de survie. En pratique toute personne, même non soignant, peut utiliser sans risque et sans difficulté un défibrillateur.
5 minutes pour agir : pourquoi ? Lors d'une fibrillation ventriculaire, le cerveau souffre très rapidement : il n'est pas alimenté en oxygène car le sang ne circule plus. Au-delà de 5 minutes d'arrêt du coeur, si on ne fait rien, les lésions cérébrales sont irréversibles, puis c'est la mort assurée.
En France, les arrêts cardiaques prématurés provoquent chaque année 50 000 décès, et malgré les idées reçues, autant chez les femmes que les hommes. "En valeur absolue, il y a trois fois plus d'infarctus chez les hommes que chez les femmes.
Les extrasystoles peuvent survenir chez les personnes en bonne santé et chez les patients cardiaques, et passent souvent inaperçues. La cause principale est une perturbation du rythme cardiaque qui se produit à l'extérieur du nœud sinusal.
Après un infarctus du myocarde, le traitement médicamenteux prescrit actuellement par les cardiologues est appelé « BASI ». Ces quatre initiales correspondent à quatre familles de médicaments : Bêtabloquants, Antiagrégants plaquettaires, Statines et Inhibiteurs de l'enzyme de conversion.
Causes. L'arrêt cardiaque est causé par un problème électrique au niveau du cœur. Il survient lorsque le cœur se met brutalement à battre trop vite au point de "trembler" au lieu d'alimenter en sang le corps et le cerveau.
D'après leurs conclusions, un patient qui prend un médicament à base de diclofénac, comme c'est le cas du Voltarène, a 20 % plus de risques de faire une crise cardiaque, un accident vasculaire cérébral (AVC) ou d'avoir de l'arythmie qu'un patient qui prend du paracétamol ou de l'ibuprofène.
L'article R. 4127-37-2 détermine les conditions dans lesquelles lorsque le patient est hors d'état d'exprimer sa volonté, il est possible de suspendre ou de ne pas entreprendre des actes médicaux apparaissant inutiles, disproportionnés ou n'ayant d'autre effet que le seul maintien artificiel de la vie.
Coma urémique (stade terminal d'insuffisance rénale chronique) ; Coma myxoedémateux et de l' hyperthyroïdie ; Coma hypercapnique ; Coma hépatique : l'encéphalopathie hépatique se voit lors des hépatites graves.
« Il faut parler à une personne dans le coma » entend-on dans les films. Tout dépend de ce qu'on appelle coma. Entre l'état végétatif, où le patient peut encore sourire ou sursauter de façon réflexe, et l'état de conscience minimale où il entend ce qu'on lui dit, la frontière est ténue.
Le lundi n'est plus le jour le plus propice pour subir un arrêt cardiaque: cette constatation est le résultat d'une étude publiée dans le journal Heart Rythm.
Pour le vérifier des cardiologues, proposent un test qui prend moins de deux minutes et qui ne nécessite pas d'autre matériel qu'un escalier. Comment faire ? Lancez un chronomètre et tentez de monter quatre étages : si vous mettez moins d'une minute, cela signifie que votre cœur est en bonne santé.
Quels comportement doit-on adopter en présence d'une victime en arrêt cardiaque ? ALERTER : alerter immédiatement les secours. MASSER:pratiquer une réanimation cardio-pulmonaire DEFIBRILLER : utiliser un défibrillateur automatique si possible.