Une étude a montré que prendre un complément de vitamine C (à raison de 250 ou 500 mg/ jour) permettait de mieux s'acclimater à la chaleur (4). Manger des aliments riches en vitamine C pourrait donc se révéler aussi une bonne stratégie pour aider le corps à mieux réguler sa température.
L'hyperthermie peut avoir plusieurs causes dont : une forte exposition au soleil, plus couramment nommée insolation ; une chaleur ambiante trop importante, souvent qualifiée de coup de chaleur et qui survient notamment en cas de canicule ; une activité physique intense, aussi appelée coup de chaleur d'effort.
L'hyperthyroïdie
"Il s'agit d'une maladie liée au fonctionnement anormal de la glande de la thyroïde qui produit une quantité excessive d'hormones thyroïdiennes.
Par exemple, la prescription d'hormones sexuelles comme les œstrogènes et la progestérone pour les femmes. Les bouffées de chaleur peuvent être dues à des intolérances alimentaires ou à d'autres maladies comme l'hyperthyroïdie si elles deviennent trop fréquentes.
D'où vient la chaleur du corps ? Des organes ou plus précisément des cellules. Elles produisent de la chaleur en fonctionnant grâce à l'énergie fournie par la nourriture que nous absorbons, ou aux stocks glucidiques ou lipidiques du corps.
Certaines personnes oxydent plus rapidement les molécules et génèrent plus de chaleur. Cette différence s'expliquerait par notre patrimoine génétique et notre vécu, propre et unique à chacun. Cette différence fondamentale pourrait aussi expliquer cette inégalité dans la perception du froid entre les individus.
Le corps humain, cette Formule 1
- Un pilote : l'hypothalamus. Son rôle est crucial puisque, situé dans le cerveau, il agit comme un centre de contrôle dont la fonction est d'analyser en permanence les informations provenant des thermorécepteurs sanguins et des thermorécepteurs cutanés situés au niveau de la peau.
Un seul médicament non hormonal est indiqué en France contre les bouffées de chaleur : l'Abufène (bêta-alanine). Cet acide aminé, prescrit sur ordonnance, a une efficacité « très légèrement supérieure à un placebo », selon le Dr Drapier-Faure, gynécologue au CHU de Lyon.
S'entraîner en conditions de chaleur permet d'améliorer la capacité du corps à y faire face, l'organisme s'adapte et bénéficie alors d'une meilleure thermorégulation. L'énergie dépensée est mieux évacuée sous forme de transpiration et la température corporelle peut rester dans des valeurs plus tolérables.
"L'hygiène de vie est très importante pour diminuer les bouffées de chaleur. En adoptant une alimentation équilibrée, limitée en sucre, et en évitant l'alcool, le tabac et les boissons excitantes comme le café, il est possible de réduire ses symptômes.
Il arrive qu'un problème de santé ou une autre raison bien précise provoque des sueurs abondantes. Dans ce cas, l'hyperhidrose est dite secondaire. Une infection, de l'hyperthyroïdie, du diabète, de l'hypoglycémie ou la ménopause, avec ses typiques bouffées de chaleur, peut en être à l'origine, par exemple.
Versez de l'eau froide pendant 10 secondes sur vos poignets et les autres points de pression, comme votre cou, l'intérieur de vos coudes et l'arrière de vos genoux. Cela diminuera un peu la température de votre corps. Portez des vêtements en fibre naturelle et amples de préférence.
Le cancer du sein est l'un des cancers les plus prévalents partout dans le monde, et son traitement peut provoquer des symptômes désagréables tels que des bouffées de chaleur, caractérisées par une sensation soudaine de chaleur au niveau du visage, du cou et de la poitrine.
L'épuisement par la chaleur est une perte excessive de sels (électrolytes) et de liquide provoquée par la chaleur, qui entraîne une diminution du volume sanguin, provoquant divers symptômes, y compris parfois l'évanouissement ou l'effondrement.
Il existe des petites variations selon les individus, mais globalement elle est comprise entre 36.8°C et 37.2°C", indique en préambule le Pr Krempf. La température corporelle est contrôlée par une petite glande du cerveau appelée hypothalamus.
« L'hypothalamus est une zone du cerveau qui contrôle de nombreuses fonctions métaboliques de base, la faim, la soif, l'horloge biologique ou le contrôle de la température, note Axel Kahn, généticien à l'Institut Cochin. Il est donc plutôt rassurant d'y trouver le centre de contrôle de la fièvre.
La perte de chaleur par thermolyse. Le refroidissement du corps est permis grâce à la thermolyse. Ces pertes de chaleur sont permises par des mécanismes de conduction et de convection, mais aussi de radiation.
Si la plupart des femmes sont ménopausées vers l'âge de 51 ans, certaines voient leur cycle s'arrêter bien plus tard.
A la ménopause, la chute soudaine des œstrogènes provoque généralement une baisse du tonus physique et mental, voire une fatigue intense, avec souvent des répercussions sur l'énergie. Mais elles se manifestent différemment chez chacune.
Étendre les zones de contact peau/air
La zone de contact entre la peau et l'air ambiant permet le transfert de chaleur. Bien entendu, la température corporelle doit être supérieure à celle de l'air ambiant. Le déplacement accélère également l'évaporation de la sueur.
Il est souvent associé à des troubles du sommeil. D'une manière générale, les sueurs nocturnes sont la conséquence d'une stimulation du système nerveux sympathique, c'est-à-dire de l'un des systèmes nerveux autonomes de l'organisme. C'est l'excitation de ce système nerveux qui est à l'origine de la sudation.
Quelle partie du corps dégage le plus de chaleur? D'une manière générale, c'est la partie haute du corps, et plus particulièrement la tête. En effet, le cerveau reçoit un débit sanguin important en comparaison des autres régions du corps.