La norme DIN 1946 limite la vitesse maximale du jet d'air à 0,2 m/s dans les zones d'occupation et à 0,4 m/s le long des murs.
En régime normal, la VMC tourne sur ce que nous appelons la “petite vitesse”, ou vitesse 1. Mais lors d'un besoin ponctuel de ventilation, par exemple lorsque vous cuisinez et que la hotte n'aspire pas toutes les odeurs, il est possible de passer en “grande vitesse” ou vitesse 2, par le biais d'un interrupteur.
Puis-je régler ma VMC hygroréglable ? Vous l'aurez compris, cette ventilation mécanique contrôlée est autonome. Ainsi, il n'y a pas de réglage. Le moteur tourne à vitesse constante, le débit est modulé par les bouches d'extraction ou les entrées d'air situées sur les fenêtres.
Selon les normes actuelles, il est recommandé de laisser sa VMC allumer durant toute l'année, sans interruption. Ainsi, le renouvellement de l'air est garanti en permanence et permet d'éviter l'accumulation de la pollution au sein du logement.
Une VMC refroidit la maison lorsqu'elle est à simple flux et qu'elle n'apporte pas à la place de l'air extrait un air réchauffé. Ce phénomène est moins marqué lorsque la VMC en place est dite à « double flux » voire s'il s'agit d'un modèle thermodynamique.
Les inconvénients de la VMC hydroreglable :
Tend à surchauffer durant l'été et sous les fortes températures. Crée des courants d'air un peu moins dérangeants qu'une VMC autoréglable. Ne s'adapte qu'à l'humidité, et pas à la pureté de l'air ou aux polluants.
Toutefois, certains experts estiment qu'elle est impactée essentiellement par sa puissance: la puissance maximale d'une VMC varie de 20 à 40 watts, en fonction du modèle choisi, ce qui représente environ 0,72 kW par jour en cas d'utilisation permanente, soit environ 263 kWh par an.
VMC et sensation d'air froid : les causes
Les sensations d'air froid sont beaucoup plus importantes avec les VMC simple flux car elles ne sont pas équipées d'échangeur thermique. L'air entrant a donc la même température que l'air extérieur.
En effet, si un incendie se déclare dans votre quartier ou que des vapeurs toxiques se libèrent, il est préférable d'éteindre votre ventilation. En effet, bien que les systèmes actuels soient munis de filtres empêchant les émanations toxiques de pénétrer dans votre demeure, mieux vaut être prudent.
Alors qu'une VMC simple flux se contente de chasser l'air chaud de la maison et d'y faire rentrer un air pur mais froid, la VMC double flux permet de limiter ces pertes de chaleur jusqu'à 90 %.
La grande majorité des VMC possède deux vitesses. La plupart du temps, le système de ventilation tourne en petite vitesse. Cette puissance est suffisante pour renouveler correctement l'air de la maison au quotidien.
Etape 1 : Vous munir d'une feuille de papier. Etape 2 : Poser la feuille de papier sur votre bouche d'extraction. Etape 3 : Voir si la feuille tient contre la bouche grâce à l'aspiration de la bouche. Si la feuille tient c'est que l'aspiration de la bouche est correcte.
Présentez parallèlement la feuille devant la bouche d'extraction de votre ventilation, dans la salle de bains, la cuisine ou toute autre pièce. Si la feuille se colle à la grille, c'est que votre VMC l'aspire et fonctionne. Dans le cas contraire, votre système ne fonctionne pas. Répétez l'opération sur chaque bouche.
Le fonctionnement général d'un système de VMC repose sur un bloc extracteur d'air, des gaines d'évacuation reliées aux pièces humides par des bouches (salle de bain, cuisine, WC). Enfin, des entrées d'air sont placées en hauteur dans les pièces de vie afin d'assurer le renouvellement d'air frais.
D'après l'arrêté du 24 mars 1982, une VMC de salle de bain doit avoir un débit d'extraction minimal de 15m3/h pour un logement de 1 à 2 pièces, et de 30m3/h pour un logement de 3 pièces ou plus.
Pour calculer le volume d'une pièce, c'est simple, il suffit de multiplier sa largeur, sa longueur et sa hauteur. Par exemple, pour un espace de 100 m2 avec une hauteur sous plafond traditionnelle de 2,50 m, la VMC doit être capable de renouveler régulièrement 750 m3 d'air.
Vous ne trouverez par de bouton marche/arrêt car une VMC ne comporte généralement pas de bouton d'arrêt, pour la simple et bonne raison qu'elle n'a pas vocation à être stoppée. Le moyen de désactiver une VMC est de la débrancher, ce qui provoque automatiquement un arrêt du moteur et donc de la ventilation.
Pour qu'une VMC fonctionne normalement et durablement, celle-ci doit être entretenue et contrôlée régulièrement. L'entretien de la VMC incombe au locataire. Si la VMC est en panne à la suite d'un défaut d'entretien, alors il appartient au locataire de prendre en charge la réparation.
Le système de ventilation permet un renouvèlement constant de l'air, grâce aux entrées d'air présentes dans les pièces de vie, et une extraction de l'air pollué, par les bouches présentes dans les pièces humide. L'arrêt de celui-ci engendre la stagnation d'un air intérieur 2 à 5 fois plus pollué que l'air extérieur.
En général, une VMC devient bruyante en raison d'un défaut d'installation, d'un manque d'entretien ou d'un défaut de matériel. Il est généralement recommandé de faire appel à un professionnel qui sera en mesure de vérifier l'état des turbines, des conduits, des entrées d'air et du caisson de l'appareil.
En règle générale, une ventilation mécanique contrôlée (VMC) a une durée de vie de 10 à 20 ans, qui peut être allongée. En effet, la durée de vie d'une VMC dépend de la marque, du modèle et de son entretien (moteur, gaines, bouches d'extraction et grilles d'entrée d'air).
Une VMC simple flux réglée à 100 m3/heure consomme 2 056 KWh pour les déperditions de chauffage et 506 KWh pour la consommation du ventilateur.
Le débit d'air total théorique nécessaire s'écroule, la dépression augmente, le débit d'air des bouches restant ouvertes augmente, les vitesses d'air augmentent, le bruit augmente. Lorsque tu laisses toutes les bouches ouvertes, le débit d'air total est trop important.