Il en est de même pour 2022 : le PMSS 2022 n'augmente pas, il reste fixé à 3428€. Le PFSS a été revalorisé pour la dernière fois en 2020, passant de 3377€ à 3428€. Pourquoi le PMSS n'augmente pas pour la seconde année consécutive ? Il y a eu recours massif à l'activité partielle en 2020/2021 suite à la crise sanitaire.
Les cotisations de retraite complémentaire restent les mêmes en 2022. Les taux de cotisations de droit commun restent les mêmes en 2021 sauf pour le taux des cotisations sociales dues à l'assurance maladie (part salariale) en Alsace-Moselle qui baissera à 1,30% au 1er avril 2022.
Pour la part patronale, les taux pour 2022 de la cotisation vieillesse plafonnée s'élèvent à 8,55%, ceux pour la cotisation vieillesse déplafonnée atteignent 1,90%.
Les taux de cotisations sociales ont peu évolué. Les principaux changements proviennent du nouveau taux pour la réduction Fillon et de l'augmentation du SMIC au 1er août 2022. La CUFPA est déclarée en DSN, mais le recouvrement des cotisations Agirc-Arrco par les URSSAF est reporté au 1er janvier 2023.
Réduction du mois de janvier 2022
Montant de la réduction générale : 0,2506 x 1 744,21 € = 437,10 € ; Ce qui sera imputé sur les cotisations versées à l' IRC sera ainsi calculé : 437,10 € x 0,0601 / 0,3195 = 82,22 € ; Ce qui sera imputé à l' Urssaf sera ainsi calculé : 437,10 € x 0,2594 / 0,3195 = 354,88 €.
Le taux des charges patronales est d'environ 42% du salaire brut. Exemple :Pour un salaire de 2000 euros brut, le calcul est donc 2000 x 42 / 100 soit 840 euros de charges patronales.
Deux exceptions néanmoins : pour les revenus d'activité salariée et les allocations chômage dont le montant brut annuel ne dépasse pas 4 fois le plafond annuel de la Sécurité sociale (164 544 € en 2022), le calcul de la CSG s'effectue sur 98,25 % de ce revenu brut.
sur « mon espace Urssaf.fr », rubrique « cotisations annuelles » ; après ma déclaration de revenus en ligne : une évaluation du montant des cotisations et des droits acquis pour la retraite vous est proposée lors de la finalisation de votre déclaration.
La base de cotisation est composée de : Salaire brut abattu de 1,75% La part patronale des régimes de prévoyance, de frais de santé et de retraite supplémentaire. Les éléments de rémunération spécifiquement soumis à CSG/CRDS (part de certaines indemnités de rupture, intéressement, …)
Ainsi, si votre salarié non-cadre perçoit un salaire brut de 2 000€, le montant des charges salariales s'élèvera approximativement à 460€ et son salaire net sera de 1 540€ (s'il est cadre, le montant des charges salariales sera d'environ 500€ et son salaire net de 1500€).
Liste des cotisations sociales obligatoires
Contributions sociales : CSG et CRDS. Cotisations de sécurité sociale : assurance vieillesse de base (plafonnée et déplafonnée) Cotisations de retraite complémentaire : AGIRC-ARRCO, contribution d'équilibre généralisée (CEG), Contribution d'équilibre technique (CET)
Les cotisations dont l'assiette est constituée sur la totalité des rémunérations, sans limitation, sont dites « déplafonnées ». Un salarié perçoit 4000 euros de rémunération brute mensuelle. La cotisation due au titre de la maladie se fait sur une base déplafonnée, donc 4000 euros sont pris en compte pour le calcul.
Vous cotisez à la retraite au régime général de l'Assurance retraite de la Sécurité sociale (comme un salarié du secteur privé) sur tous les éléments composant votre rémunération. Donc, vos primes sont prises en compte pour déterminer votre assiette de cotisation.
Ainsi, il est possible de réduire ses charges en se versant des dividendes plutôt qu'une rémunération, même si cela viendra réduire sa protection sociale. Cette option peut se révéler intéressante pour les dirigeants disposant déjà d'une protection (du fait d'un poste de salarié ou de leur conjoint).
Les primes versées sont défiscalisées dans certaines conditions : Une exonération d'impôts dans la limite de 1.000 euros pour les entreprises ne disposant pas d'accord d'intéressement à la date de versement de la prime.
Les cotisations et contributions obligatoires (maladie, vieillesse, allocations familiales, CSG et CRDS) sont calculées en 2 temps : d'abord, une estimation est faite sur les revenus professionnels de l'avant-dernière année (cotisation provisionnelle).
La CSG et la CRDS sont dues au titre des revenus d'activité et de remplacement par tous les salariés qui sont à la fois : considérés comme domiciliés en France pour l'établissement de l'impôt sur le revenu ; à la charge d'un régime obligatoire français d'assurance maladie.
En mars 2022, certains des 13 millions de retraités du secteur privé percevant une pension complémentaire versée par l'AGIRC-ARRCO pourraient voir le montant de leur retraite baisser par rapport à d'habitude. En cause, une prise en compte tardive de leur nouveau taux de contribution sociale généralisée (CSG).
Les taux de la CSG et de la CRDS sont les suivants : CSG : 9,20 % ; CRDS : 0,50 %.
Les taux de prélèvements de la CSG non-déductible applicables en 2022 sont les suivants : 9,2 % sur les revenus d'activité ; 6,2 % sur les revenus de remplacement ; 9,9 % sur les revenus du patrimoine et de placement (rentes viagères, plus-values…);
Célibataire et sans enfant, il prend sa retraite à 62 ans et dix mois, après avoir touché 2 500 euros de revenus net mensuels en fin de carrière, soit 38 961 euros bruts environ à l'année.