Le taux de pauvreté des zones urbaines sensibles (ZUS) est trois fois supérieur à la moyenne nationale. Les quartiers où vivent les populations dans ces ZUS sont mal desservis par les transports en commun, sont éloignés du centre-ville et concentrent des taux de chômage élevés ainsi qu'un fort échec scolaire.
Le niveau de vie de la population française n'est pas homogène sur le territoire. Les départements les plus pauvres sont situés dans les DOM, au nord et sur une partie du littoral méditerranéen ; il s'agit aussi de quelques départements isolés comme la Seine-Saint-Denis ou le Lot-et-Garonne.
Une multitude de facteurs – stagnation des salaires et baisse de la part des revenus du travail, déclin progressif de l'État-providence dans les pays développés, protection sociale insuffisante dans les pays en développement, changements dans la fiscalité, déréglementation des marchés financiers, évolutions ...
Les inégalités qu'elles soient qualitatives ou quantitatives, prennent des formes variées : inégalités de revenu ou de patrimoine, inégalités scolaires, culturelles, générationnelles, genrées, politiques, etc.
Les écarts de développement s'expriment tout d'abord par l'ampleur des richesses disponibles. Dans le monde, 16 % de la population possède 80 % des richesses mondiales, alors que les 16 % les plus pauvres n'en possèdent que 5 %. Les inégalités sont aussi très fortes en ce qui concerne le développement humain.
Au final, on constate que la problématique écologique est intimement liée à celle de la réduction des inégalités. Lorsque les inégalités sont fortes (que ces inégalités soient économiques, sociales ou politiques), la capacité d'une société à agir pour l'écologie diminue.
La décentralisation : transfert de certaines compétences de l'État aux collectivités locales ou territoriales. Régions, départements et communes peuvent alors prendre des décisions au niveau local. Un pôle de compétitivité : regroupement d'entreprises, de centres de recherche et d'universités, encouragés par l'État.
Aux inégalités économiques, qui sont constatées sur la base des inégalités de revenus et de patrimoine, s'ajoutent des inégalités sociales, qui peuvent être des inégalités de statut entre hommes et femmes, des inégalités ethniques, des inégalités culturelles et scolaires, etc.
Chez les hommes, plus d'un père célibataire sur cinq vit sous le seuil de pauvreté (22%), contre 15% pour le reste des ménages français. Toujours en 2019, 4,9 millions de femmes et 4,3 millions d'hommes vivaient sous le seuil de pauvreté monétaire (fixé à 60% du niveau de vie médian), soit 1.102€ par mois.
Définition. Les inégalités sociales sont des différences entre individus ou groupes sociauxportant sur des avantages ou des désavantages dans l'accès à des ressources socialement valorisées. Ces ressources socialement valorisées dépendent bien sûr de chaque société, des valeurs de chaque société.
Les inégalités territoriales en France peuvent se lire à une double échelle : d'une part, celle de grands ensemble régionaux dont le dynamisme économique est inégal, d'autre part celle des métropoles et des territoires qui les entourent ou en sont éloignés.
Objets de mobilisations politiques, les inégalités territoriales sont définies comme les différences en matière d'instruments de l'action publique ou de ses résultats entre différents territoires, ces derniers pouvant être régionaux, départementaux, urbains ou les quartiers d'une ville.
Les inégalités sociales en hausse
Et lorsqu'un territoire commence à cumuler des difficultés économiques, du chômage, de la pauvreté, d'autres problèmes sociaux émergent : difficultés d'accès à la santé, parfois difficultés d'accès aux services publics, difficultés scolaires et éducatives, etc.
L'éducation, la santé, la protection sociale, les transports, les crèches… nos services publics sont des leviers décisifs pour réduire les inégalités.
Le coefficient de Gini permet de montrer les inégalités de revenus au sein d'un pays, à la différence des moyennes fournies par l'IDH ou le PIB. L'IDH permet donc de mesurer le développement d'un pays. Il s'exprime par un chiffre entre 0 et 1 (IDH maximal).
Les inégalités entre les populations des pays pauvres et des pays riches ne se résument pas aux écarts de revenus. Elles se traduisent par des conditions de vie très différentes. Des progrès importants ont ainsi été réalisés dans l'accès à l'eau potable, à l'alimentation, à la santé, à l'éducation, au logement.
Ces inégalités à l'échelle mondiale s'expliquent par des modèles de développement différents. Les pays les plus riches, les pays développés ont connu une industrialisation au cours du XIXe siècle qui a permis à ces États de s'enrichir et donc à la population d'accéder à un bon niveau de développement.
Les inégalités réduisent l'efficacité de l'aide au développement. L'idée que les inégalités ont un impact négatif sur le développement des pays, parce que sources de tensions, de ralentissement de la croissance et de mal-être des populations, est aujourd'hui largement partagée.
l'indice d'inégalité de genre (IIG), qui se concentre sur l'autonomisation des femmes ; l'IDH ajusté aux inégalités (IDHI) dont le calcul tient compte de l'étendue des inégalités ; l'indice de pauvreté multidimensionnelle (IPM), qui permet de mesurer différents aspects de la pauvreté à l'exclusion du revenu.
Tout d'abord, les femmes portent un regard plus sévère que les hommes sur les inégalités culturelles : elles sont près de six sur dix (58 %) à les juger fortes contre 48 % de leurs homologues masculins, et 36 % considèrent que la fréquentation des musées et des théâtres demeure réservée à une élite contre 28 % des ...
Les différences d'âge, de profession, de situation matrimoniale, d'apparence physique, de niveau d'études, etc. deviennent donc de fait des inégalités dès que la société leur confère une importance et valorise certaines caractéristiques par rapport à d'autres.