Le désordre financier a d'abord deux conséquences immédiates. D'une part l'offre de crédit des banques devient plus rare et le loyer de l'argent plus coûteux. D'autre part, les emprunteurs, en raison de la dévalorisation brutale de leurs actifs, ne parviennent plus à rembourser leurs emprunts.
En fait, un krach boursier a pour effet économique direct de diminuer la richesse des détenteurs des actifs dévalorisés, ce qui entraine une diminution de leur consommation dans la mesure où ils chercheraient à augmenter leur épargne pour reconstituer la valeur de leur patrimoine.
Les résultats des entreprises se dégradent, la production automobile baisse ainsi que les revenus agricoles et la construction de logement fléchit. A Wall Street, la spéculation continue pourtant de plus belle. On emprunte pour acheter des actions. La frénésie est générale et les banques prêtent à tout-va.
La crise financière se propage à l'économie. La consommation et l'investissement diminuent, provoquant une chute du PIB (voir le graphique), une explosion du chômage et une baisse des prix, donc un risque de déflation. En outre, l'état des finances publiques se dégrade et la dette publique augmente fortement.
Une récession économique amène son lot de conséquences déplorables : pertes dans la valeur des fonds de retraite, diminution de la valeur des actifs immobiliers, chute de la rentabilité des entreprises, retour des déficits conjoncturels des gouvernements, etc.
La perte de confiance des banques provoque une crise financière et met de nombreuses institutions financières en difficulté à l'automne 2008. Avec le resserrement des crédits, la crise financière se transforme en crise économique : le chômage augmente, et la consommation baisse.
La consommation et l'investissement s'effondrent. Les épargnants ont tout perdu ou presque, les faillites d'entreprises se multiplient, et le nombre de chômeurs grimpe. Après la tentative de redressement par le New Deal, c'est la seconde guerre mondiale qui va permettre aux États-Unis de rétablir son économie.
Lors des crises financières d'une manière générale la valeur des actifs financiers (monnaie, actions, obligation) diminue par une baisse générale des prix. La conséquence directe est donc une diminution de la valeur possédée par les détenteurs de ces actifs (les entreprises ou les ménages).
Si l'origine de la crise se trouve bien sur le marché des subprimes, c'est-à-dire dans un sous-compartiment du marché des crédits hypothécaires américains à taux variables, cette crise s'est ensuite diffusée très rapidement aux banques de la planète en prenant la forme d'une crise de liquidité.
La date du 24 octobre 1929 restera à tout jamais gravé dans l'histoire de la civilisation occidentale. Appelé “black Thursday” ou “jeudi noir”, c'est une des premières fois que le capitalisme boursier, basé sur la spéculation et le pari, déchante de façon aussi spectaculaire.
La crise de 1929 est née d'un excès d'endettement du secteur privé et d'une gigantesque bulle spéculative.
Le pays connaît une déflation : on observe une diminution générale et durable des prix. Le chômage s'accroît et les manifestations de mécontentement se multiplient. La déflation est la réduction des salaires et des dépenses pour assainir l'économie.
La crise de 2008 a débuté avec les difficultés rencontrées par les ménages américains à faible revenu pour rembourser les crédits qui leur avaient été consentis pour l'achat de leur logement.
L'impact de la crise de 2008 se distingue par son ampleur : le taux d'investissement brut des SNF a chuté de plus de 1 point de pourcentage entre le début de l'année 2008 et la fin de l'année 2009, revenant de 12,1 % à moins de 11 %.
Déclenchée aux États-Unis en 2007-2008, la crise des subprimes trouve son origine dans un excès d'endettement des particuliers.
Les deux dernières crises
Les deux dernières grandes crises financières ont été celles de 1987 et de 2008. Ainsi, ces deux crises ont été la conséquence d'une dérégulation financière tandis que la crise que nous vivons en ce printemps 2020 est la conséquence d'une pandémie aux conséquences mondiales.
La crise de 1929 a occasionné une nouvelle rupture, encore plus profonde que la première Grande Dépression, qui a été marquée par des enchaînements déflationnistes brutaux, avec un effondrement généralisé de la production aux conséquences sociales dramatiques dans la quasi-totalité du monde industrialisé [2].
Définition. Les crises financières sont des situations de chute abrupte de valeurs financières. Il n'existe pas de définition unique du phénomène. La crise financière est caractérisée par la multiplication de problèmes d'insolvabilité ou des défauts de liquidité.
Une crise financière, c'est un état de dévaluation,d'inflation, de faillite de banque, et cela concerne principalement, les banques, les courtiers, les porteurs. Une crise économique, là va toucher toutes les couches de la population. La machine de production se met en panne, et le PIB, en berne.
Il a notamment donné son point de vue sur les futures hausses de taux des banques centrales, l'état du marché immobilier, l'évolution de l'inflation et les risques à surveiller sur les marchés boursiers. Patrick Artus : "Il n'y a pas de risque de krach boursier à court terme !"
Suite à la crise de 2008, la dette publique a fortement augmenté dans les pays développés du fait de l'effondrement des rentrées fiscales, de la hausse des dépenses (allocations chômages, plans de relance…) et du soutien au secteur bancaire.
En fait un krach boursier a pour effet économique direct de diminuer la richesse des détenteurs des actifs dévalorisés, ce qui entraine une diminution de leur consommation dans la mesure où ils chercheraient à augmenter leur épargne pour reconstituer la valeur de leur patrimoine.
Les conséquences sociales de la crise. La crise conduit à un chômage massif dans les pays touchés. Aux États-Unis, on passe de 3 % de chômeurs en 1929 à 32 % en 1932, soit un actif sur cinq. En Allemagne et en Grande-Bretagne, un actif sur dix est sans emploi, soit respectivement 2,8 et 5,5 millions de chômeurs en 1933 ...
Le PIB commence à chuter dès 1930. Une étude de la Banque de France en 2022 montre que la panique bancaire qui a lieu entre 1930 et 1931 est responsable d'un tiers de la chute du PIB français sur la période. Le chômage apparaît, avec une multiplication par dix, passant de 18 000 à 190 000 demandeurs d'emploi.