– crimes de guerre (exactions, massacres contre les prisonniers et populations civiles, comme l'incendie d'Oradour-sur-Glane) ; – crimes contre l'humanité (destruction d'un groupe humain pour des raisons politiques, religieuses ou raciales) qui est une notion partiellement nouvelle à cette époque.
a) Des pertes humaines considérables
On estime à près de 60 millions le nombre des morts du second conflit mondial, soit quatre à cinq fois plus que la guerre de 1914-1918. Parmi ces victimes, la moitié environ sont des civils. L'URSS a perdu 10 % de sa population : 8 600 000 soldats mais aussi 12 millions de civils.
Réformes sociales
Le chômage est endémique, et le déficit budgétaire cette année-là atteint plus de 4 millions de dollars. La pauvreté et la misère règnent partout. Cette situation provoque une augmentation des taux de tuberculose, de malnutrition et de mortalité infantile.
Les pertes humaines
Les bombardements massifs entraînent la destruction de nombreux immeubles et maisons particulières, ainsi que la mort de nombreux civils euréliens.
On comptabilise entre 60 et 70 millions de morts, dont entre 44 et 50 millions de civils, entre 1937 et 1945.
Le bilan ne se compte pas seulement en nombre de victimes (environ de 40 à 50 millions de morts), mais il faut bien prendre en compte tout un nombre de conséquences directes : des populations entières déplacées, une augmentation des maladies partout dans le monde, une pauvreté accrue, un manque de travail...
Le bilan de la Seconde Guerre mondiale est extrêmement lourd : pertes en vies humaines et potentiel économique partiellement détruit. Le nombre des seules victimes juives est estimé à près de six millions. La plus grande partie des Juifs d'Europe orientale a ainsi péri dans les camps de concentration nazis.
Cela a eu pour conséquence une hausse du niveau général des prix dans de nombreux pays (en France, le taux d'inflation était proche de 50% entre 1945 et 1948) et un affaiblissement des finances publiques du fait de la croissance de la dette. Par ailleurs, à l'issue du conflit, l'ensemble de la société se transforme.
La Seconde Guerre mondiale prend fin en Europe, avec la capitulation allemande, le 8 mai 1945 : le monde sort épuisé de quatre ans de guerre. De la fin de cette guerre naît la volonté de rompre avec le passé et d'établir un nouvel ordre mondial capable d'assurer la paix.
En chiffres absolus, c'est l'Union soviétique qui a subi les pertes humaines les plus élevées, aussi bien en ce qui concerne les civils que les militaires : environ 21 millions de morts, c'est-à-dire 70 fois plus qu'aux Etats-Unis.
Introduction - La seconde guerre mondiale
Ce conflit, qui débuta avec l'invasion allemande de la Pologne, est d'abord européen : le 3 septembre 1939, la France et la Grande-Bretagne déclare la guerre à l'Allemagne nazie, dirigée par Hitler.
Seconde Guerre mondiale (1939-1945) : le conflit le plus meurtrier de l'histoire.
La stratégie de la terreur, la découverte incessante de nouveaux charniers, le désarroi face à l'étendue des souffrances, l'incompréhension devant l'horreur de l'univers concentrationnaire et le sentiment d'épouvante attaché à la conscience progressive du génocide expliquent la violence, la profondeur et les effets ...
La guerre a fait, en Europe, plus de 8 millions de morts et 6 millions d'invalides ; 8 millions d'enfants sont orphelins. En France, 10 % de la population active masculine a été tuée ou est portée disparue ; 3 millions de soldats français ont été blessés : un million d'entre eux resteront invalides.
La guerre a entraîné la ruine financière de l'Europe et de l'Asie. Leur endettement massif contraste avec l'enrichissement des pays éloignés comme l'Argentine, le Brésil, le Canada mais surtout les États-Unis qui en en 1945 détiennent à eux seuls les 2/3 du stock d'or mondial.
Deux puissances émergent, les États-Unis et l'URSS, ouvrant la voie à la guerre froide. L'Europe, largement détruite, est à genoux, et ses empires coloniaux se délitent. Enfin, l'une des conséquences de la seconde guerre mondiale est la tenue de procès soumis au droit international grâce à l'émergence de l'ONU.
Les institutions d'avant-guerre ne perdurent que dans une minorité d'États européens et asiatiques. Toutes les monarchies d'Europe de l'Est sont abolies par la construction rapide des régimes communistes, qui balayent également les entreprises, le tissu syndical et associatif, et les libertés publiques de ces pays.
La cause de la seconde guerre mondiale est à chercher dans le diktat imposé par le traité de Versailles. L'expansionnisme de plus en plus affiché des puissances de l'Axe (Allemagne, Italie et Japon) et l'échec de la Société des Nations sont les principales causes de la seconde guerre mondiale.
La sécurité sociale naissante est mise à rude épreuve par le nombre élevé d'invalides, de veuves et autres victimes de la guerre qui font valoir leur droit à une pension. L'ensemble de la société est donc touché par le coût social élevé de la guerre.
Sur le plan économique, le continent noir a participé à l'effort de guerre. Ainsi l'Afrique a subi de lourdes pertes humaines et matérielles mais la conséquence majeure est le réveil du nationalisme. Au Sénégal, on assiste à un regain des activités politiques.
Les combats de la Seconde Guerre mondiale n'ont épargné que les pays neutres. Le bilan humain est catastrophique : entre 60 et 80 millions de morts, plusieurs millions de blessés, 30 millions d'Européens déplacés en raison des changements de frontières, surtout en Europe orientale.
Thug Behram, le plus meurtrier
Cet Indien appartenant à la secte des Thugs (adorateurs de la déesse Kali), détient un triste record : celui du plus grand nombre de victimes. Entre 1790 et 1840, il aurait tué 931 personnes par strangulation, pour les « offrir » à la déesse de la mort.
Depuis environ 1200, la France a pris part à 185 batailles et en a gagné 132. Ce nombre lui permet alors d'être la nation européenne avec le record de victoires, et ce dans le monde entier. De la même façon, c'est aussi elle qui a participé au plus grand nombre de guerres.
L'Allemagne a déposé les armes deux fois en raison des idéologies belligérantes, des conflits entre l'Union soviétique et ses alliés, ainsi que de l'héritage de la Première Guerre mondiale. Nous sommes en 1945. La victoire des Alliés semble de plus en plus évidente.