Si les cochenilles s'attaquent à tous les végétaux, elles apprécient particulièrement les plantes d'ornements comme le laurier rose et les arbres fruitiers (figuiers, pommiers, poiriers).
La cochenille est attirée par les milieux confinés, humides et surtout chauds. Elles sont particulièrement présentes au printemps et jusqu'au début de l'automne dans les jardins. En intérieur, il est possible de les retrouver tout au long de l'année.
Dans nos maisons, elles arrivent initialement par des plantes infestées à l'achat. Ensuite, l'acheteur peut les transporter par mégarde de plante en plante lors de l'arrosage ou la taille ou lorsqu'il déplace une plante infestée. Si les nymphes rampent, les mâles volent. Eux aussi sont minuscules et rarement vus.
Les coccinelles sont de grands prédateurs, notamment des cochenilles. Leur avantage est que tous les stades de la cochenille sont visés.
Mais le coupable est… vous! Une infestation de cochenilles farineuses fait presque toujours suite à l'achat d'une plante infestée. Par la suite, c'est habituellement le jardinier lui-même qui les transporte d'une plante à une autre sur ses mains, ses vêtements ou ses outils (sécateur, arrosoir, etc.).
Pour 1 litre d'eau, ajouter 1 c à café de savon noir liquide, 1 c à café d'huile végétale et 1 c à café d'alcool à 90°. Vous pulvérisez cette solution 1 fois par jour pendant 3-4 jours. Il existe aussi des anti-cochenilles à base d'huile blanche qui ont prouvé leur efficacité.
=> La suppression des branches en hiver et leur brûlage réduit considérablement les populations de cochenilles pulvinaires. => La cochenille à virgule du pommier (à bouclier) pond en automne et meurt en laissant sa carapace pour abriter la ponte pendant l'hiver : à ce moment-là, un brossage des rameaux est efficace.
Les cochenilles sont attaquées par de nombreux insectes prédateurs ou parasitoïdes : coccinelles (Cryptolaemus montrouzieri), chrysopes, syrphes et divers hyménoptères (Anagyrus, Leptomastix, Metaphycus, etc.) qui constituent de précieux auxiliaires.
La lutte contre les cochenilles commence par la prévention. Évitez les chocs de températures pour les plantes d'intérieur. Laissez l'air circuler autour des végétaux et évitez que les branches ne se touchent. Arrosez raisonnablement et renforcez les défenses de vos plantes avec du purin d'ortie ou de prêle.
Même pas besoin de produit chimique pour lutter contre les cochenilles sur votre orchidée. Si au bout de quelques jours vous voyez réapparaître une cochenille, ressortez le vinaigre blanc et le coton ! Attention à ne pas verser du vinaigre blanc sur les racines ou dans la terre de la plante.
Essayez alors de gratter l'écorce externe d'une tige avec un ongle. S'il n'y a rien de vert en dessous, la plante est morte.
Comme les pucerons, elles possèdent un rostre, sorte de paille pointue, qui leur permet de percer la cuticule des plantes et de prélever la sève dont elles se nourrissent. Les cochenilles ne sont cependant pas dangereuses pour les humains, elles ne piquent pas.
Les fourmis s'occuppent des cochenilles et des pucerons car elles raffolent de leur miellat sucré. Il arrive même parfois que l'on trouve des cochenilles ramenées par les fourmis dans leurs nids !
Pour les grands arbustes, mélangez un litre d'eau chaude, une c à s de savon noir, une 1 à s d'huile de colza et une c à s d'alcool à brûler que vous pulvérisez sur la plante (sur et sous les feuilles). Renouvelez l'opération une heure après puis une fois par semaine au cours de la belle saison.
Imbibez un coton (réutilisable de préférence) d'alcool à 90° et passez le sur les feuilles de votre plante. Rincez ensuite ces mêmes feuilles à l'aide d'une éponge imbibée d'eau.
Un anti-cochenille à base d'huile, risquent de brûler les fleurs et les feuilles : il faut attendre que les feuilles soient tombées avant de commencer à traiter.
Verser une cuillère à café de savon noir liquide dans un pulvérisateur. Ajouter une cuillère à café d'huile de colza et une autre d'alcool à 90°. Compléter avec un litre d'eau, fermer et bien mélanger. Bien vaporiser partout sur les arbustes puis attendre 30 minutes avant de renouveler l'opération.
Pour reconnaître qu'une plante est atteinte par la cochenille, l'on observe sur ses organes un amas farineux, cotonneux ou cireux. Le feuillage peut aussi être recouvert d'un miellat collant sur lequel on voit se former de la fumagine. Par manque de sève, les rameaux, quant à eux, s'affaiblissent.
Elles pondent leurs oeufs dans une cavité délimitée par leur corps ou dans un ovisac attaché à celui-ci, ou bien les conservent dans leur tractus génital. Les larves ressemblent aux adultes et ont le même mode de vie que la femelle adulte. Chez le mâle, le développement est à métamorphose complète.
Les cochenilles sont presque toujours ovipares mais certaines espèces sont ovovivipares (les œufs pondus sont déjà embryonnés), et d'autres sont vivipares.
Elles vont également pondre près des foyers des cochenilles tout au long de leur vie (2 mois), jusqu'à 400 œufs. Elles ont un bon appétit et peuvent manger jusqu'à 250 cochenilles par jour.
La coccinelle noire et brune est un prédateur vorace de cochenilles farineuses et pulvinaires. Elles en raffolent au stade de larves qu'elles privilégient, et d'adultes si les larves viennent à manquer.
Au final, les guêpes ne font pas la fine bouche et leur menu est assez varié. En plus des mouches et des moustiques, s'y retrouvent les pucerons, les cochenilles, mais aussi parfois quelques papillons et sauterelles.