Le parfum des plantes à feuillage aromatique telles que lavande, nepeta, armoise, stachys ou romarin repoussent les ravageurs. Ne vous en privez pas, leur feuillage est souvent persistant en hiver et de plus ces plantes peu gourmandes en eau ne feront pas concurrence au rosier.
Les meilleures compagnes
Carex, fétuque, hélianthème, heuchère, hosta, lamier, oeillet mignardise, stipa… Les petits arbustes ou les vivaces "écrins" : alchémille, armoise, caryoptéris, lavande, népéta, romarin rampant, sauge officinale, santoline, thym…
Autour des rosiers moyens : Santoline verte, camomille romaine, géranium Brookside, lavandes … Autour des grands rosiers : Marguerites de printemps, gauras, marguerites d'automne, graminées, sauges microphylla, géraniums vivaces, gypsophiles …
Choisissez des variétés non colonisatrices comme le carex et le stipa. Les plantes basses : elles servent à habiller le rosier. Le choix des couleurs et de la texture des plantes basses est important pour valoriser le rosier. Pensez à installer des fleurs de saison et des bulbes printaniers.
Pour échapper à cette corvée et maintenir de la fraîcheur, vous pouvez pailler vos rosiers avec des cosses de cacao, des paillettes de chanvre ou des tontes de gazon séchées (les tontes de gazon fraîches fermentent et favorisent l'apparition des maladies). Bannissez les écorces de pin qui acidifient le sol.
D'abord, commencez par pailler le sol de vos rosiers. Cette technique permet de les protéger de l'apparition de mauvaises herbes, mais aussi de préserver l'humidité du sol. Utilisez l'eau de cuisson des pommes de terre ou de l'eau bouillante salée pour évincer les mauvaises herbes efficacement et de façon naturelle.
Autre inconvénient bon à savoir : même si le paillage empêche à la plupart des herbes indésirables de pousser, il n'en reste pas moins sans faille ! Certaines espèces arriveront à traverser. A contrario, il n'est donc pas facile de semer en pleine terre avec un paillage organique.
Les rosiers ont besoin de soleil pour fleurir et d'un endroit abrité du vent. Le sol doit être riche, profond et bien drainé, afin d'obtenir de belles roses. Avant la plantation, la terre du fond doit être travaillée grâce à la présence d'un engrais organique, de fumier ou de compost.
Un emplacement ensoleillé et aéré, à plus de 6 m des arbres, en tout cas hors de leur ombre et de la zone occupée par leurs racines. Une terre saine (correctement drainée), profonde (au moins 60 cm) et fertile. Même si elle est de qualité très moyenne, un peu argileuse ou sableuse, les rosiers s'en contentent.
Il s'agit tout simplement de planter une gousse d'ail juste à proximité. Ce phénomène s'expliquerait parce que l'ail dégage une odeur puissante, que le rosier va essayer de concurrencer en augmentant son parfum. Ce dernier l'utilise pour attirer les insectes pollinisateurs et donc assurer sa reproduction.
Plantes couvre-sol pour le soleil. Les plantes de soleil incontournables : Alysse (Alyssum maritimum), Gazon d'Espagne (Armeria maritima), Geranium vivace (Geranium), Millepertuis (Hypericum)... Et aussi : Oxalis articulata, Oxalis deppei (faux-trèfle à 4 feuilles), trèfle pourpre...
Pour les rosiers modernes à grandes fleurs, prévoyez des distances de 40 à 60 cm. Pour les rosiers en massif ou en plates bandes, espacez les de 50 cm. Les variétés très vigoureuses ou à grand développement demandent 60 à 80 cm.
Chaque année en automne apportez du Patenkali (riche en potasse et magnésium) et au printemps une rasade d'engrais spécial rosiers naturellement enrichi en magnésium. Évitez les paillis à base d'écore de pin, et préférez les cosses de cacao, les paillettes ou un bon compost.
On taille toujours en mars et on peut également faire une taille de nettoyage en automne. Notre astuce pour assurer une floraison continue est une formule mathématique : Nombre de branches émis dans l'année x 2 = nombre d'œil à maintenir. Un rosier ayant produit 12 branches, il faut veiller à conserver 24 yeux.
Faire un trou de 70 cm de profondeur sur 40 cm de diamètre et apporter de la bonne terre. Le trou de plantation doit être d'au moins 35 cm de profondeur Ce travail doit être effectué si possible un mois avant la plantation pour que le sol se tasse naturellement.
Pour des massifs sans ou avec peu d'entretien, privilégiez les fleurs vivaces, qui reviennent seules d'une année sur l'autre ou les bruyères. Si le massif tend à faire office de haie de séparation, pensez aux bambous ou aux petits arbustes comme les hortensias.
Ne jetez plus le marc du café ! Enfouissez-le au pied de vos plantes, arbustes comme les rosiers, et légumes : c'est un engrais naturel, un terreau spécial semis et un répulsif efficace des insectes nuisibles !
En automne, je saupoudre une bonne poignée de cendres de bois autour du pied de chaque rosier. Cet apport de potasse permet aux branches de durcir plus rapidement et ainsi, de mieux résister aux fortes gelées.
Un rosier qui a soif va montrer quelques signes caractéristiques : fleurs fanées, boutons et feuilles en berne, voire feuillage qui jaunit de manière uniforme. Un rosier qui a reçu trop d'eau va tout d'abord montrer des feuilles jaunes et un peu molles à sa base, elles peuvent ensuite se nécroser et mourir.
En effet, le paillage est un lieu de vie parfait pour les limaces ! Généralement la pression est très forte les premières années, puis elle se calme. Cela va dépendre de la faculté de votre jardin à s'équilibrer et de vos efforts pour créer des niches écologiques permettant d'accueillir les prédateurs des limaces.
Alors, comment faire un paillage sans paille ? Des solutions simples et efficaces existent comme la tonte de gazon, le chanvre, les copeaux de bois, les déchets ménagers, la sciure ou la laine de mouton. Couvrir naturellement le sol permet de le valoriser en créant un équilibre proche de celui de la forêt.
Attendez la fin du mois d'avril (ou début mai) pour mulcher. À cette période, vous limitez aussi le danger d'étouffer vos plants sous un paillis… Commencer par désherber le terrain, puis arroser la terre et recouvrir le sol d'une couche de végétaux.