On distingue les douleurs dites « par excès de nociception », les douleurs neurogènes (d'origine nerveuse) et les
Se dit d'une douleur déclenchée par une agression de l'organisme (traumatisme, infection, inflammation, maladie…). Les récepteurs sensibles à la douleur présents dans tout l'organisme, les nocicepteurs, donnent l'alerte et provoquent un message douloureux lorsqu'ils repèrent une situation nocive pour l'organisme.
Les douleurs chroniques nociplastiques sont dues à un dysfonctionnement des systèmes de contrôle de la douleur. Les mécanismes à l'origine de ce type de douleurs sont encore très mal connus. Contrairement aux douleurs neuropathiques et nociceptives, les examens cliniques ne révèlent ni lésions, ni atteintes des nerfs.
Le National Health Service, le système de santé publique britannique, a listé les pathologies les plus douloureuses pour le corps humain. La migraine, la sciatique, l'appendicite, la fracture osseuse ou encore l'attaque cardiaque: autant de pathologique provoquant des douleurs insupportables.
La douleur n'est pas uniquement une sensation, c'est aussi une émotion. La douleur n'est pas proportionnelle à la gravité d'une lésion. Certaines lésions n'entrainent pas de douleur et il peut y avoir des douleurs sans lésion tissulaire. Est douleur ce que le patient décrit comme tel.
La douleur neuropathique est une affection douloureuse chronique souvent décrite par les patients au moyen de symptômes tels qu'une « sensation de froid douloureux », de « brûlures » ou de « fourmillements exaspérants». Elle peut également être ressentie comme des « fourmillements ».
La douleur neuropathique peut être perçue comme une sensation de brûlure ou de picotements, ou, parfois, comme une hypersensibilité au toucher ou au froid. L'hypersensibilité au toucher est appelée allodynie. Même un contact léger peut être douloureux. Parfois, la douleur neuropathique est profonde et intense.
Idiopathique ou fonctionnelle
Il s'agit des douleurs dont la cause n'est corrélée avec aucune lésion observable ou supposée.
Un bain à l'eau tiède, les compresses chaudes et les bouillottes contribuent à apaiser les douleurs et spasmes musculaires et la raideur articulaire. Demandez au médecin de vous fournir des directives sur l'utilisation de la chaleur. N'appliquez pas de chaleur sur les nouvelles blessures ou plaies chirurgicales.
L'algodystrophie désigne une douleur persistante et invalidante touchant un membre après une blessure ou une opération. Elle est due à une atteinte des nerfs périphériques et/ou du système nerveux central.
L'expression « douleur psychogène », ou « psychalgie » désigne une douleur qui serait uniquement ou principalement causée par des facteurs psychologiques, émotionnels et comportementaux.
L'hyperalgie ou hyperalgésie est une sensibilité excessive à un stimulus nociceptif. Ce processus physiologique est associé à une diminution du seuil d'activation des nocicepteurs (récepteurs de la douleur) entrainant une plus forte sensibilité de ceux ci.
Il s'agit d'une douleur liée à un dysfonctionnement des systèmes de contrôle de la douleur, sans lésion identifiée. Les douleurs dysfonctionnelles les plus fréquentes sont la fibromyalgie (voir Cas particulier), la céphalée de tension, la colopathie fonctionnelle (Lire Syndrome de l'intestin irritable.).
L'allodynie est une douleur provoquée par un stimulus qui ne cause habituellement pas de douleur.
La douleur musculaire est généralement causée par des muscles tendus, surmenés ou endommagés. Elle peut se manifester par une sensation de raideur, de douleur ou de sensibilité dans les muscles affectés. La douleur nerveuse, en revanche, est le résultat d'une compression, d'une irritation ou d'une lésion des nerfs.
des antiépileptiques : la carbamazépine (TEGRETOL et ses génériques) et la phénytoïne sont utilisées dans le traitement des névralgies rebelles de la face et des douleurs neuropathiques ; la gabapentine (NEURONTIN et ses génériques) est utilisée dans le traitement des douleurs qui font suite à un zona chez l'adulte ; ...
1. Syndrome douloureux régional complexe (SDRC) Ce syndrome se déclare le plus souvent après une lésion (fracture, opération bénigne) qui lèse un nerf et entraînerait son dysfonctionnement.
Il s'agit d'un trouble grave, étant donné qu'une infection ou une blessure peut survenir à un pied sans que la personne touchée puisse la ressentir. En plus des picotements et de l'engourdissement, les personnes qui souffrent d'une polyneuropathie chronique éprouvent des sensations de brûlure ou des élancements.
Une plus forte sensibilité nocturne, induite par le système circadien durant le sommeil, permettrait de compenser l'effet du sommeil et ainsi de se réveiller plus rapidement en cas de contact douloureux afin d'éviter une menace vitale.
Ces douleurs peuvent survenir lorsque le système nerveux est atteint par une maladie infectieuse (zona), inflammatoire (sclérose en plaques), métabolique (diabète), un traumatisme (cicatrice cutanée ou plaie d'un nerf), parfois une amputation de membre ou d'organe.
Parmi l'ensemble des maladies mentales reconnues par la psychiatrie, la mélancolie est sans doute celle où la souffrance est la plus grande ; en tout cas, elle nous apparaît comme de la souffrance à l'état pur.
Souvent, nous ne pouvons pas grand-chose sur la douleur. En tout cas, nous pouvons rarement la supprimer comme ça, d'un coup. La souffrance, c'est l'impact sur nous de la douleur, c'est la place qu'elle prend dans notre tête, dans notre vie. La souffrance, finalement, c'est ce que notre esprit fait de la douleur.
Les déclencheurs les plus récurrents sont l'anxiété et le stress. Ce dernier fait subir des changements biochimiques hormonaux et neurologiques à l'organisme, faisant naître également des tensions musculaires, des douleurs et des rhumatismes chez les personnes qui en souffrent.