Pyrénées, Côte d'Azur, Alpes, bassin du Rhône, les principales zones à risque. La région Provence-Alpes-Côte d'Azur est probablement la région de France métropolitaine la plus à risque, à cause du rapprochement entre le bloc Corse-Sardaigne d'un côté et le continent de l'autre.
Avec 32 tremblements de terre recensés de 1900 à 2016, le Mexique fait partie des pays les plus touchés d'après les données du CRED. L'Italie, affectée à plusieurs reprises l'année dernière, en dénombre 33, et la Chine 157.
Les zones où l'aléa sismique est le plus fort sont associées aux chaînes de montagne : les Pyrénées, les Alpes, le Jura et les Vosges. On trouve aussi une activité sismique modérée en Bretagne, Vendée et Poitou où certaines failles hercyniennes se trouvent réactivées dans la compression Nord-Sud actuelle.
Les foyers des séismes ne sont pas répartis au hasard à la surface du globe. Ils sont localisés au niveau des dorsales, des fosses océaniques et des chaînes de montagnes.
Épicentre, hypocentre (foyer) et faille.
Les séismes sont particulièrement fréquents dans certaines zones de la surface terrestre . Ils se produisent surtout dans les chaines de montagnes, près des fosses océaniques et aussi le long des axes des dorsales. Le foyer du séisme est le lieu où se produit la rupture.
L'activité sismique est concentrée le long de failles, en général à proximité des frontières entre ces plaques. Lorsque les frottements au niveau d'une de ces failles sont importants, le mouvement entre les deux plaques est bloqué. De l'énergie est alors accumulée le long de la faille.
Le plan séisme Antilles. Les Antilles (Guadeloupe, Martinique, Saint-Martin et Saint-Barthélemy) sont les régions de France où l'aléa et le risque sismiques sont les plus forts.
Les volcans et les séismes sont superposés et localisés sur des zones étroites découpant le globe comme un puzzule. Chaque "pièces" du puzzule est qualifié comme tectonique . A la frontière de ces zones on rencontre trois types de reliefs :les dorsales océanique , les fosses océanique et les chaînes de montagnes.
La plaque eurasienne : La zone couverte est l'Eurasie, à l'exception de l'Inde, de l'Arabie et d'une partie de l'océan Atlantique Nord. Plaque australienne : Le sous-continent indien et la frontière de l'Inde avec la Chine et le Népal, une partie de l'océan Indien, la Mélanésie, la Nouvelle-Zélande et l'Australie.
L'Alsace , le Midi-Pyrénées, le littoral méditerranéen et les Alpes sont les régions les plus menacées. Selon la cartographie du ministère de l'Environnement, la Gironde est située dans une zone à faible risque. La Charente-Maritime, elle, fait partie des zones à risque modéré.
En métropole, les Alpes sont la zone le plus active, puis l'Est de la France, incluant la vallée du Rhône, le massif central et le Bassin rhénan.
Les séismes se produisent principalement au niveau des chaînes de montagne (exemple : dans les Alpes ou dans l'Himalaya), au bord des continents (exemple : limite Amérique du Sud et océan Pacifique) et au milieu des océans (exemple : milieu de l'Atlantique, le long de la chaîne de montagne qu'on appelle « dorsale médio ...
Entre ces zones de forte sismicité existent de vastes zones presque entièrement asismiques, océaniques ou continentales comme le Canada, la Sibérie, l'Afrique de l'Ouest, l'Australie, une partie de l'Ouest du continent Américain et le nord de l'Europe. Leur origine se trouve en profondeur à l'hypocentre, ou foyer.
Le 11 juin 1909 , à 21 h 15, deux secousses très violentes ébranlent la Basse-Provence, et, plus particulièrement, l'est du département des Bouches-du-Rhône. La profondeur du tremblement de terre est évaluée à 10 kilomètres. Le 14 juin, on fait état d'un bilan de 43 morts.
Le tremblement de terre du 11 novembre est le plus important survenu en France depuis 16 ans.
Les déformations peuvent être fortes et, en conséquence, la sismicité importante, car ces zones sont proches de limites de plaques tectoniques ou de points chauds (1). En contraste, la France métropolitaine et la Guyane sont des zones continentales stables, c'est-à-dire situées loin des frontières actives de plaques.
Un séisme et ses éventuels phénomènes induits peuvent engendrer la destruction ou l'endommagement des habitations, des outils de production (usines, bâtiments des entreprises, etc.), des ouvrages (ponts, routes, voies ferrées, etc.), des réseaux d'eau, d'énergie ou de télécommunications, causant des pertes matérielles ...
Enfin, plus simple encore, le site Internet georisques.gouv.fr est un portail d'informations sur les risques naturels en France. Dans la catégorie « connaître les risques près de chez moi », il est possible d'entrer le nom de sa commune pour vérifier les risques connus, dont son classement en termes de zones sismiques.
Lorsque l'activité sismique a une magnitude supérieure à 7,5, nous utilisons habituellement le terme de tremblement de terre, tandis que lorsque l'activité sismique a une magnitude comprise entre 4 et 7 environ, nous utilisons habituellement le terme de séisme.
La cause d'un séisme est presque toujours la même : il est provoqué par la rupture brutale des roches en profondeur en un point appelé foyer (à la verticale de l'épicentre) qui, le plus souvent, se situe dans les 60 premiers kilomètres de la couche externe de la Terre.
L'épicentre est le point de la surface du sol le plus proche du foyer.