État actuel de la planète et de la biodiversité
Gilles Boeuf fait état de l'érosion de la biodiversité et présente les quatre grands facteurs qui peuvent être associés à cette dynamique : destruction et pollution, surexploitation des ressources, dissémination d'espèces, changement climatique.
L'érosion de la Biodiversité se traduit notamment par l'augmentation du taux d'extinction d'espèces, par le déclin des populations de certaines d'espèces, par la dégradation des habitats naturels.
Les causes de l'érosion de la biodiversité
la surexploitation d'espèces sauvages : surpêche, déforestation, braconnage, etc. ; les pollutions de l'eau, des sols et de l'air ; le changement climatique qui peut s'ajouter aux autres causes et les aggraver.
Les activités humaines, telles que les changements d'utilisation des terres, la pollution et le changement climatique en sont la principale cause.
Les voici : (1) les changements d'usage des terres et de la mer ; (2) l'exploitation directe de certains organismes ; (3) le changement climatique ; (4) les espèces exotiques envahissantes et (5) la pollution.
Un mécanisme évolutif : la sélection naturelle
Ainsi les mutations, la dérive génétique et la sélection naturelle, en modifiant les populations, sont les mécanismes responsables de l'évolution de la biodiversité. Ces mécanismes peuvent entraîner la formation d'une nouvelle espèce, différente de l'espèce initiale.
Définition. La biodiversité désigne l'ensemble des êtres vivants ainsi que les écosystèmes dans lesquels ils vivent. Ce terme comprend également les interactions des espèces entre elles et avec leurs milieux.
La biodiversité peut être pensée selon trois paliers : la génétique, les espèces ou les écosystèmes. Ce découpage facilite la recherche, autant sur le plan théorique qu'expérimental. Le niveau spécifique (de l'espèce) est le plus étudié car il est le plus facile à aborder.
Protéger la biodiversité, c'est aussi renforcer le régime des espaces protégés (des parcs nationaux aux réserves naturelles en passant par les aires marines) et notamment la gestion de ces espaces existants.
Les principales causes d'érosion de la biodiversité
La surexploitation d'espèces sauvages : surpêche, déforestation, braconnage… Les pollutions de l'eau, des sols et de l'air. L'introduction d'espèces exotiques envahissantes, comme le frelon asiatique, l'ambroisie, la grenouille taureau...
Ces cinq causes sont désormais bien identifiées : le changement d'usage des terres et de la mer, l'exploitation directe de certains organismes, le changement climatique, la pollution, et les espèces exotiques envahissantes.
La perte d'habitat est la menace la plus importante pesant sur la biodiversité et elle met en péril plus de 80 p. 100 de toutes les espèces.
Les activités humaines entraînent des pollutions de l'eau, de l'air et des sols, ce qui perturbe les. es et peut entraîner des extinctions d'espèces.
L'être humain ne compte que pour 0,1 % de l'ensemble de la biomasse terrestre (550 Gt de carbone) et 3 % de la biomasse animale (2 Gt). Mais son impact sur la nature est démesuré et s'est accéléré au fil des âges, avec la domestication, l'agriculture et la révolution industrielle.
Lorsque la biodiversité diminue, les milieux sont moins résilients, plus vulnérables, car ils sont moins « denses ». Par exemple, si certaines espèces de végétaux disparaissent, le sol est alors plus exposé à l'érosion, aux inondations, aux glissements de terrain.
Les principales conséquences sont la diminution de la disponibilité en eau et des rendements des cultures, l'augmentation des risques de sécheresses et de perte de biodiversité, les incendies de forêt et les vagues de chaleur.
Les principaux gaz à effet de serre (GES) qui sont exclusivement responsables de l'effet de serre sont le dioxyde de carbone, l'ozone, le méthane et la vapeur d'eau.
L'effet de serre est déséquilibré par les activités humaines, en particulier l'utilisation des énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon). Celles-ci provoquent artificiellement l'augmentation des concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère et, par conséquent, accentuent le réchauffement de notre planète.
Le compactage du sol, l'appauvrissement du sol en matière organique, la dégradation de la structure du sol, un mauvais drainage interne, des problèmes de salinisation et d'acidification du sol sont d'autres causes de détérioration du sol qui en accélèrent l'érosion.
Les facteurs d'érosion sont : le climat, la pente, les propriétés physico-chimiques des roches, la couverture végétale (son abondance, sa nature) et l'action de l'homme (pratiques agricoles, urbanisation...)
L'érosion des sols par les pluies entraîne un afflux de particules dans les milieux lors des épisodes pluvieux. Ces particules de sols, dites « matières en suspension », peuvent impacter la biodiversité des milieux et la qualité de l'eau lorsqu'elles sont présentes en trop grande quantité.