L'allégorie de la caverne nous révèle quelque chose de fondamental : la connaissance nécessite l'apprentissage, parfois éprouvant. En effet, les prisonniers enchaînés dans la caverne, même s'ils peuvent parler entre eux, ne sont pas en mesure de se confronter à la réalité. Ils voient en effet tous les mêmes ombres.
L'allégorie de la caverne expose une théorie de l'acquisition des connaissances. Platon, philosophe grec renommé, montre que la connaissance des choses nécessite un travail, des efforts pour apprendre et comprendre.
Au même titre que le prisonnier qui quitte sa caverne faite d'ombres et de lueurs pour le monde réel éclairé par le soleil, celui qui accède à la connaissance se libère de ses illusions pour accéder au monde des Idées. Dans le texte, la distinction entre obscurité et lumière est très importante.
Les prisonniers de la caverne nous ressemblent. Ils sont enchaînés dans le noir de la caverne, avec comme seule lumière, le feu. Ils perçoivent ce feu comme la vraie lumière et ne savent pas qu'ils vivent, en fait, dans un monde d'illusion. Comme eux, nous prenons pour la réalité ce que nous voyons.
Cependant Socrate , malgré la proposition de son ami Criton, refuse de s'évader puisqu'il n'est pas juste,pour lui, de vaincre l'injustice par l'injustice, tel petit roman à l'eau de rose, seul le bien peut vaincre le mal.
2 Les Sept Dormants musulmans y sont nommés Ahl al-Kahf, les Gens de la Caverne.
Platon dénonce ici la croyance en la parole des politiques ou des sophistes (des faux philosophes) qui manipulent leur auditoire . Notons que cette problématique d'accès à la connaissance véhiculée par l'allégorie de la caverne et au savoir est plus que jamais d'actualité.
Si la remontée hors de la caverne est, en elle-même, l'effet du travail de la raison et notamment d'un dialogue rationnel avec soi-même et avec les autres, le moment même de la compréhension n'est plus discursif mais bien plutôt contemplatif.
Quitter la caverne nécessite de gros efforts. Il faut abandonner les préjugés liés aux opinions de la doxa de laquelle il vient. Ces préjugés peuvent être les dogmes d'une religion, les certitudes d'une philosophie ou d'une science, les idées reçues d'une société ou les stéréotypes d'un groupe social.
L'allégorie de la caverne permet à Platon, à travers le discours de Socrate, de définir le devoir du philosophe au sein de la communauté des hommes. Le philosophe, comme l'homme libéré, a pour mission de montrer aux prisonniers leur erreurs.
Pour Platon, les choses sensibles, c'est-à-dire le monde terrestre, ne sont pas la réalité véritable ; ce n'est qu'une apparence, une ombre, une copie des choses intelligibles, seules vraies, seules réelles ; le monde sensible est aperçu par les sens ; le monde intelligible est perçu par la raison, et l'oeuvre de la ...
Expression d'une idée par une métaphore (image, tableau, etc.) animée et continuée par un développement. 2. Œuvre littéraire ou artistique utilisant cette forme d'expression.
Au même titre que le prisonnier qui quitte sa caverne faite d'ombres et de lueurs pour le monde réel éclairé par le soleil, celui qui accède à la connaissance se libère de ses illusions pour accéder au monde des Idées.
Définition. L'illusion est une perception erronée, qui peut avoir pour cause soit une apparence trompeuse (Platon), soit une erreur de nos sens (Descartes), soit une mauvaise interprétation de nos perceptions sensorielles.
Les prisonniers, enchaînés, sont là depuis leur enfance et n'ont jamais rien vu d'autre que les ombres au fond de la grotte ou leurs voisins. Suivant cette logique, nous dit Platon, les prisonniers de la grotte prendront les ombres pour des objets réels, puisque c'est la seule réalité qu'ils connaissent.
La philosophie de Platon est la suivante: deux "mondes", selon lui, se côtoient: le monde sensoriel, et le monde des idées.
Platon poursuit son propos par le célèbre mythe de la caverne de la République . Nous sommes comme des prisonniers enchainés dans une caverne, et qui ne voient du vrai monde que les ombres projetées par la lumière du dehors sur le mur de la paroi du fond.
L'allégorie de la caverne représente la situation la plus commune des hommes, selon Platon, qui vivent dans l'illusion et n'ont que des opinions alors même qu'ils pourraient se tourner vers la connaissance. Ainsi, pour Platon, les hommes vivent communément comme s'ils étaient dans une caverne.
Platon a dit...
“Les hommes ne veulent pas ce qu'ils font, mais ce en vue de quoi ils font ce qu'ils font.” “L'homme est la mesure de toute chose.” “Les yeux de l'esprit ne commencent à être perçants que quand ceux du corps commencent à baisser.” “La nécessité est la mère de l'invention.”
Dans La République, Platon propose une célèbre théorie de la connaissance qui divise les choses connaissables en deux : le monde intelligible et le monde sensible. Le monde des choses sensibles est celui où celles-ci apparaissent sous la forme « d'images ».
Les idées platoniciennes constituent la vérité authentique.
Ainsi, Platon les caractérise par l'éternelle identité à soi, l'universalité et l'indivisibilité, et il les localise dans un lieu supracéleste que seule l'âme peut apercevoir.
Grotte des Sept Dormants, Amman, Jordanie.
kitmir — Wiktionnaire, le dictionnaire libre.
Après s'être convertis à l'islam, ils sont morts et ont été enterrés là, tout près de la « vieille mosquée », dans des tombes proportionnées à leurs corps de géants31. 32 Selon Massignon, « op.