L'Ecclésia Elle vote les lois en général avec un quorum de 6 000 citoyens, en certaines circonstances ; la participation est normalement inférieure à ce chiffre si l'on en croit Thucydide. Ces votes se font à main levée et à la majorité simple.
L'Écclésia se réunit 3 à 4 fois par mois sur la colline de la Pnyx. Lors de ces réunions, tous les citoyens présents peuvent prendre la parole et voter lors des prises de décisions. La Pnyx, site sur lequel se réunissaient les citoyens lors des assemblées de l'Écclésia.
La démocratie athénienne repose ainsi sur trois grands principes : le droit de tous les citoyens à la parole, que ce soit à l'assemblée du peuple ou devant les tribunaux ; l'accès de tous les citoyens aux fonctions publiques (par élection ou tirage au sort) ; l'égalité de tous devant la loi.
La Grèce, dont le nom officiel est « République hellénique » (Ελληνική Δημοκρατία, Ellinikí Dhimokratía), est une république parlementaire depuis la constitution de 1975. Cette dernière garantit de façon détaillée les libertés civiles.
Tout au long de sa vie, Périclès s'attache à renforcer les institutions démocratiques. La principale est l'Ecclesia, l'assemblée du peuple à laquelle tous les citoyens peuvent participer. Le pouvoir exécutif est aux mains des magistrats.
Périclès fut l'initiateur d'un courant démocratique appelé « démocratie radicale. » Cette expression signifie, entre autres, que les citoyens athéniens étaient rémunérés par l'État pour prendre part aux affaires publiques. Auparavant, seuls les plus riches avaient les moyens de consacrer leur temps à la politique.
En 507 av JC, Clisthène décrète que tous les citoyens disposent des mêmes droits et des mêmes devoirs. Les citoyens pourront voter pour choisir ceux qui dirigent la cité. C'est ainsi que nait l'idée de la démocratie dans la cité d'Athènes.
Athènes est une démocratie directe. Cela signifie que les citoyens athéniens prennent part directement aux décisions de la cité. L'assemblée des citoyens, l'Ecclésia, est au cœur du système démocratique athénien : Elle se réunit quatre fois par mois sur la colline du Pnyx.
On voit que dès ses origines, la démocratie athénienne repose sur des principes simples mais intangibles : la participation directe des citoyens à l'exercice effectif du pouvoir, la souveraineté du peuple, l'égalité de parole et l'égalité de droits entre ceux qui en font partie, ainsi, bien sûr, que la règle de la ...
Il est dirigé par le Premier ministre, nommé par le chef de l'État, et composé de ministres. Le gouvernement de Kyriákos Mitsotákis est le gouvernement grec depuis juin 2023.
Le grec Solon (640 à 558 av. J. -C.) serait à considérer comme le « père de la démocratie » : c'est au cours de son voyage en Égypte qu'il a connu pour la première fois cette notion d'égalité entre les êtres humains.
La démocratie trouve son origine dans la grave crise de la cité grecque et les mutations propres à Athènes. Au VI e siècle av. J. -C. , les cités du monde grec sont confrontées à une grave crise politique, résultant de deux phénomènes concomitants.
Le vote blanc consiste à déposer dans l'urne une enveloppe vide ou comportant un bulletin blanc, dépourvu de tout nom de candidat, lors d'une élection. Ce vote se distingue de l'abstention (absence de vote) et du vote nul (non valable, lorsque le bulletin ou l'enveloppe n'est pas conforme aux normes prévues).
Le suffrage universel est le mode de scrutin adopté par les démocraties modernes, d'abord en tant que suffrage universel masculin puis en tant que véritable suffrage universel, étendu au droit de vote des femmes.
Dans l'Antiquité, l'Ecclésia est, à Athènes, l'Assemblée des citoyens. Elle vote les lois, le budget, la paix ou la guerre, l'ostracisme. Elle tire au sort les bouleutes (présidents du conseil), les héliastes (membres des tribunaux), les 10 archontes (magistrats qui dirigent la république) et élit les dix stratèges.
Les stratèges
C'est la plus haute fonction de la démocratie athénienne, et la seule à ne pas être tirée au sort. Les stratèges sont souvent issus des familles les plus riches et les plus puissantes d'Athènes. Le stratège dirige la cité, mais c'est aussi le chef des armées.
À Athènes, l'ecclésia se compose en principe de tous les Athéniens en possession de leurs civiques et ayant passé l'âge de l'éphébie (entre 18 et 20 ans).
Il y a plus de 2500 ans, à Athènes, des personnes prennent le pouvoir par la force et ne respectent aucune loi : on les appelle « les tyrans ». Mais les Athéniens veulent décider des lois eux-mêmes, et surtout les faire respecter. Ils créént donc un nouveau système : la démocratie.
Les citoyens, réunis dans l'Ecclésia concentre, en effet, l'essentiel des pouvoirs. Mais la démocratie athénienne reste incomplète car tous tous les habitants de la cité ne sont pas citoyens et le pouvoir demeure souvent entre les mains des mêmes individus (ex. : Périclès).
Le rôle de la Boulè était de recueillir les projets de lois des citoyens : chaque proposition de loi, ou probouleuma (en grec ancien : προβούλευμα) fait l'objet d'un rapport de la Boulè, afin d'établir l'ordre du jour des séances de l'ecclésia qu'elle convoquait.
Haute assemblée d'une cité grecque antique, et notamment d'Athènes.
Réponse 1 : Selon Thésée, les avantages de la démocratie sont : - Tous les Athéniens (riches ou pauvres) ont les mêmes droits. - Tous les Athéniens sont égaux. - Le gouvernement n'est pas dirigé par un tyran. Réponse 2 : On peut définir la tyrannie comme un gouvernement dont le pouvoir appartient à un tyran.
Le pouvoir législatif était aux mains de l'Écclésia, c'est à dire de l'assemblée du peuple, composée d'environ 4000 citoyens, qui votait les lois. Parmi eux, étaient tirés au sort pour un an les 500 membres de la Boulê, chargés de préparer les lois et d'assurer le contrôle des magistrats.
L'un des reproches les plus fréquents des adversaires de la démocratie se porte sur l'incompétence supposée du peuple. La masse, peu éduquée, est ignorante et de ce fait incapable de prendre les bonnes décisions.