« La République française est indivisible, laïque, démocratique et sociale ». Telle est l'affirmation solennelle du premier article de la Constitution française, en une formule qui résume les quatre piliers de l'esprit républicain.
Les valeurs de la devise républicaine (liberté, égalité, fraternité) et la laïcité sont au fondement du droit français. Ces valeurs sont sources de règles qui se déclinent en droits, devoirs et interdits.
La République française est fondée sur quatre principes fondamentaux : elle est indivisible, laïque, démocratique et sociale. Nous allons définir chacun de ces principes.
La Constitution de 1958 en rappelle les fondements. L'article 1er de la Constitution, en qualifiant la République, énonce ses principes : « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale».
Les principes fondamentaux de la République française sont énoncés dans sa devise : "Liberté, Égalité, Fraternité". République indivisible, laïque, démocratique et sociale". représentants (ex : les députés) ou du référendum.
La laïcité repose sur trois principes : la liberté de conscience et celle de manifester ses convictions dans les limites du respect de l'ordre public, la séparation des institutions publiques et des organisations religieuses, et l'égalité de tous devant la loi quelles que soient leurs croyances ou leurs convictions.
La laïcité est un principe inscrit dans la Constitution. Elle garantit la liberté de conscience, l'égalité de tous les citoyens quelle que soit leur croyance, la neutralité de l'État à l'égard des religions et le libre exercice des cultes.
Une devise : Liberté - Égalité - Fraternité
La devise de la République, Liberté - Égalité - Fraternité, apparaît sous la Révolution mais n'est institutionnalisée qu'en 1848 dans le préambule de la constitution de la IIe République (1848-1852).
On distingue généralement en France les principes et les valeurs de la République : - Les principes sont inscrits dans l'article premier de la constitution : « La république est indivisible, laïque, démocratique et sociale ». - Les valeurs sont nommés dans la devise « liberté, égalité, fraternité ».
À travers son préambule et ses dix-sept articles , elle définit des droits « naturels et imprescriptibles » que sont la liberté, la propriété, la sûreté, la résistance à l'oppression, elle reconnaît l'égalité devant la loi et la justice, et elle affirme le principe de la séparation des pouvoirs.
La laïcité implique la neutralité de l'Etat et impose l'égalité de tous devant la loi sans distinction de religion ou conviction. La laïcité garantit aux croyants et aux non-croyants le même droit à la liberté d'expression de leurs croyances ou convictions.
"L'emblème national est le drapeau tricolore, bleu, blanc, rouge" et "L'hymne national est la “Marseillaise” " (art. 2 de la Constitution). Ces symboles, définitivement consacrés au début de la IIIe République, placent le régime républicain dans le prolongement de la Révolution française.
« Liberté, égalité, fraternité ou la mort » est peint sur les murs de la commune de Paris en 1793. Abandonnée à la fin de la Révolution, elle est reprise en 1830 et devient la devise officielle de la Seconde République en 1848.
L'Arbre de la laïcité est un arbre planté en France pour célébrer l'anniversaire de la Loi du 9 décembre 1905 de séparation des Églises et de l'État. Logo de la campagne L'Arbre de la Laïcité Guy Georges, instituteur et syndicaliste laïque, initiateur de l'arbre de la laïcité.
Figure féminine combattante coiffée du bonnet phrygien, elle brandit le drapeau tricolore sur les barricades. Les Républicains victorieux en 1848 en feront leur emblème. Après la révolution de 1848, Marianne incarne la République victorieuse.
La laïcité garantit la liberté de conscience à tous. Chacun est libre de croire ou de ne pas croire. Elle permet la libre expression de ses convictions, dans le respect de celles d'autrui et dans les limites de l'ordre public.
Rétrospective des grandes étapes de la laïcité en France depuis la loi de Jules Ferry laïcisant l'école en 1882 jusqu'à la loi interdisant le port des signes religieux à l'école en 2004, en passant par la loi de séparation des Églises et de l'État de 1905 initiée par Émile Combes, mais aussi par les polémiques sur l' ...
Selon l'usage actuellement le plus répandu, le nom s'écrit laïc au masculin et laïque au féminin : un laïc (opposé à un clerc, un religieux), une laïque. La laïque (= familièrement, l'école primaire laïque).
En 1818 la constitution du grand-duché de Bade garantit pour la première fois la liberté religieuse et de conscience, suivi par les autres États après la révolution de 1848.
Par extension, le prosélytisme désigne le zèle déployé afin de rallier des personnes à un dogme, une cause, une théorie ou doctrine, parfois en imposant des convictions.
1. Conception et organisation de la société fondée sur la séparation de l'Église et de l'État et qui exclut les Églises de l'exercice de tout pouvoir politique ou administratif, et, en particulier, de l'organisation de l'enseignement.