Il n'existe aucun consensus pour l'assécher, il est préférable d'utiliser des compresses sèches ; certains appliquent de la fluorescéine, d'autres de la Bétadine® dermique.
La deuxième phase du traitement local des escarres consiste au retrait des tissus nécrosés. Pour cela, il est recommandé d'utiliser une pommade à base de trypsine, une enzyme protéolytique qui va favoriser le décollement des nécroses sans fragiliser davantage les tissus lésés.
Si un patient manque de protéines, ses muscles s'affaiblissent, la peau en pâtit et aggrave l'escarre. Pour ces cas compliqués qui ne parviennent pas à cicatriser, il faut en passer par la chirurgie.
Le plus souvent probabiliste, elle doit être intégrée dans la prise en charge globale. Elle doit être efficace sur les pyogènes à Gram + (streptocoque, staphylocoque) : pristinamycine (3 g par jour) ou amoxicilline + acide clavulanique (3 g par jour) et parfois sur les bacilles Gram -, et/ou des germes anaérobies.
Stades de l'escarre
le stade 1 : apparition d'une rougeur persistante sur le point d'appui, même après la pression appliquée par le doigt. le stade 2 : dermabrasion, cloques apparaissant au niveau de la zone d'appui. le stade 3 : nécrose tissulaire, la plaie se creuse, les tissus sous-cutanés se nécrosent.
Les escarres et les ulcères sont à l'origine de nombreuses complications : des complications localisées avec de la douleur et un risque d'infection de la plaie ; des complications plus étendues (autour de la plaie) comme l'eczéma ou l'érysipèle, une infection de la peau due à un streptocoque.
L'escarre est une plaie souvent profonde qui se forme chez les personnes immobilisées ou alitées au niveau des zones d'appui. Elle est due à la mort localisée de la peau, également appelée nécrose. Elle aggrave souvent le handicap de la personne, car elle est très douloureuse.
Les pansements sont largement utilisés pour traiter les escarres et favoriser la cicatrisation, et il existe de nombreuses choix possibles, dont les pansements à base d'alginate, les pansements hydrocolloïdes et les pansements incorporant des matrices modulatrices des protéases.
L'escarre est de bon pronostic : au stade précoce, les personnes traitées se rétablissent toujours, bien que la cicatrisation puisse prendre des semaines. Après 6 mois de traitement, plus de 70 % des escarres de stade 2, 50 % des escarres de stade 3, guérissent (source 1).
La crème Ontex, par exemple, convient ainsi parfaitement à la prévention et au traitement des escarres liées au manque de mobilité. Quant à l'incontinence, les soins Abena et Tena à l'oxyde de zinc dédiés aux escarres en limitent la propagation microbienne et forment une barrière protectrice qui préserve la peau.
L'utilisation de matériel comme lit anti-escarre, coussins afin de limiter les appuis prolongés ou éviter les contacts directs des proéminences osseuses entre elles, c'est-à-dire, les genoux, les talons… Changer la personne âgée en perte d'autonomie de position régulièrement.
le midazolam (HYPNOVEL *) par voie sous cutanée à administrer 30 minutes avant les soins. La dose de départ est le plus souvent de 2 à 3 milligrammes (soit 2 à 3 millilitres d'HYPNOVEL*). Chez un patient fragile et peu anxieux, il est prudent de débuter par l'utilisation d'un seul milligramme.
Ces bactéries émettent des composés odorants, la putrescine et la cadverine. Des effets parfois sévères chez le patient : l'odeur de la plaie peut entraîner la perte d'appétit, des vomissements ou même l'absence de réponse à l'odeur en général. Les cellules sensorielles deviennent alors insensibles aux odeurs.
Les principaux facteurs de risque d'escarre sont explicatifs et peuvent être classés en facteurs extrinsèques ou mécaniques et facteurs intrinsèques ou cliniques : pression, friction, cisaillement, macération, immobilité, état nutritionnel, incontinence urinaire et fécale, état de la peau, baisse du débit circulatoire, ...
Les escarres sont des ulcérations profondes, peu douloureuses qui évoluent de façon chronique. Elles siègent sur des zones de pression cutanées au contact d'un relief osseux : pavillon de l'oreille, omoplate, rachis, sacrum, coudes, hanche (trochanter), genoux, malléoles ou talons.
Prévention des escarres par effleurage à l'huile de soin
Dans le cadre des soins de nursing et afin de prévenir les escarres, les huiles de soin « anti escarre » constituent une solution parfaite pour et hydrater, nourrir et protéger la peau des personnes âgées alitées ou dépendantes.
Un ulcère chronique de la peau est une lésion de la peau (à la différence de l'escarre, les tissus sous-jacents ne sont pas touchés) qui forme une plaie qui n'arrive pas à cicatriser spontanément. Comme l'escarre, son origine est la diminution de la circulation sanguine locale.
Le traitement de la zone nécrosée, lorsqu'elle est apparente (sur la peau par exemple), nécessite l'excision de cette zone et un processus de cicatrisation dirigée. Lorsque celle-ci est inefficace, une greffe de la peau (autogreffe) est nécessaire pour éviter les complications.
Des synergies à base d'huiles essentielles à visée cicatrisante (Lavande aspic), microcirculatoire (Ciste) et antiseptique cutanée (Laurier noble) seront utilisés pour accélérer la guérison des escarres. Utilisation: Appliquez 1 goutte pure localement, 3 fois par jour.