Depuis une vingtaine d'années, des alternatives à l'hospitalisation conventionnelle se sont développées parmi lesquelles la chirurgie ambulatoire, l'hospitalisation à domicile (HAD) et la télémédecine.
Les structures de soins alternatives à l'hospitalisation ont pour objet d'éviter une hospitalisation à temps complet ou d'en diminuer la durée. Ces hospitalisations se distinguent de l'hospitalisation traditionnelle soit par leur durée, soit par le lieu où elle se déroulent.
L'ambulatoire est un mode de prise en charge qui présente l'avantage de réduire l'hospitalisation pour une intervention chirurgicale à quelques heures. Le patient entre, subit son intervention chirurgicale et sort de l'établissement le jour même.
(MCO), un séjour d'une durée inférieure à un jour est classé en hospitalisation de moins de un jour, également appelée hospitalisation partielle, quels que soient le diagnostic principal et la vocation de l'unité de prise en charge.
Hospitalisation libre :
Le malade est consentant aux soins, il signe lui même son admission à l'entrée à l'hôpital et donne l'autorisation éclairée de soins. Le consentement du malade est recevable car l'altération éventuelle de ses capacités mentales ne n'altère pas son libre arbitre.
L'admission en soins psychiatriques sans consentement se fait soit sur décision du directeur d'établissement à la demande d'un tiers ou en cas de péril imminent pour la personne, soit sur décision du préfet lorsque les agissements de la personne compromettent la sûreté des personnes ou, de façon grave, l'ordre public.
L'HAD peut être demandée : par votre médecin traitant, par le médecin hospitalier (après une consultation hospitalière ou à la suite d'une hospitalisation par exemple).
En principe, Il est dû pour chaque journée d'hospitalisation, y compris le jour de sortie. Son montant est le suivant : 20 € par jour en hôpital ou en clinique, 15 € par jour dans le service psychiatrique d'un établissement de santé.
L'HAD coordonne l'ensemble de la prise en charge et organise le suivi médical. Le SSIAD assure la réalisation des soins de nursing. Le médecin traitant reste le référent du patient. Par la suite, selon son état de santé, le patient peut de nouveau bénéficier d'une prise en charge plus légère par le SSIAD.
Est-ce que je peux refuser l'HAD ? Oui. Tout patient a le droit de refuser d'être soigné. Le médecin est tenu de respecter sa volonté mais au préalable, il doit l'informer de sa situation et des conséquences du refus de soins.
Les avantages de l'hospitalisation à domicile
Garder le confort de son domicile, Profiter de la présence de ses proches, Accéder à du matériel de soins mis à disposition, Bénéficier des soins hospitaliers et d'une astreinte infirmière 24h/24 et 7j/7.
Chapitre. 1Il est possible de distinguer trois grands types de systèmes de santé (systèmes nationaux de santé, systèmes d'assurance maladie ou système libéral résiduel). Ceux-ci se différencient par les modalités d'accès aux soins, le type de prestations offert, le mode de financement, d'organisation et de régulation.
Quelle est la durée des soins palliatifs ? Il n'existe pas de durée de principe, mais le temps de séjour moyen en soins palliatifs est de 18 jours. Certains patients y demeurent toutefois plus longtemps faute de structure adaptée à leur état de santé susceptible de les accueillir.
La décision et l'organisation des soins palliatifs au domicile sont toujours prises par le médecin traitant, avec l'accord du patient et de sa famille, parfois en coordination avec un réseau de santé ou une hospitalisation à domicile (HAD).
Vous pouvez bénéficier d'un SSIAD si vous êtes dans l'une des situations suivantes : Vous êtes âgé d'au moins 60 ans et êtes malade ou dépendant (exemple : besoin d'aide pour l'accomplissement des actes essentiels de la vie) Vous avez moins de 60 ans et présentez un handicap.
L'HAD prend en charge des patients de tous âges, dans leur lieu de vie, atteints de pathologies graves, aigües ou chroniques, souvent multiples et évolutives : cancérologie, maladies neurodégénératives, obstétrique et périnatalité complexe, post-traitement chirurgical…
Seul un médecin hospitalier ou votre médecin traitant peut vous orienter vers l'HAD. Lorsque l'initiative vient d'un médecin hospitalier, l'accord de votre médecin traitant est toujours sollicité. En effet, c'est ce dernier qui planifie le projet de soins en coordination avec l'équipe soignante de l'établissement.
Signature d'une attestation de refus de soins
L' article R. 1112-16 du Code de la santé publique prévoit que le patient qui refuse une admission en urgence signe une attestation traduisant expressément son refus de soins.
Si vous vous inquiétez au sujet de la sécurité immédiate de la personne, conduisez-la au service des urgences de l'hôpital le plus proche, dans la mesure où vous pouvez le faire sans danger. Si elle refuse d'aller à l'hôpital, composez le 911. Il peut être difficile de prendre la décision de composer ce numéro.
Une personne a le droit de refuser les soins qui lui sont proposés. Ce droit est consacré par la loi du 4 mars 2002. L'équipe médicale est toutefois tenue d'informer le patient de sa situation et des conséquences du refus de soins.