En 1988, le Conseil national palestinien, réuni à Alger, proclame la création de l'État de Palestine. Le Conseil de sécurité exige qu'Israël retire « immédiatement et inconditionnellement » ses forces militaires jusqu'aux frontières internationalement reconnues du Liban.
Le mot Palestine vient de Philistin. Il désignait à l'origine une région côtière autour de Gaza, occupée par les envahisseurs philistins venus d'au-delà des mers. Dans l'Antiquité, la côte et son arrière-pays portaient bien d'autres noms encore.
Avant la Première Guerre mondiale, la Palestine était sous domination de l'Empire ottoman et comptait 590 000 habitants, dont 57 000 Juifs.
Les forces sionistes revendiquent un État juif et une levée de l'immigration afin de faire venir en Palestine les survivants de la Shoah. Incapables de régler le conflit avec les Juifs, les Britanniques décident de porter la question palestinienne devant l'Organisation des Nations unies.
Rappelons que la Palestine n'est pas le seul territoire à revendiquer le statut de pays. Il en existe d'autres dans le monde, comme le Somaliland et le Kosovo. Ils ont déclaré leur indépendance, mais ne sont pas considérés comme des États membres des Nations unies.
Il s'agirait d'un peuple venu de la mer d'Egée d'origine indo-européenne appelé les « Philistins », arrivé à peu près en même temps que les Hébreux sur les côtes ouest des Territoires.
La France dans le conflit israélo-palestinien
La France rappelle que la colonisation israélienne en Cisjordanie est illégale. L'Assemblée Nationale et le Sénat ont en décembre 2014 adopté une résolution visant à reconnaitre l'Etat Palestinien comme le font déjà 139 pays mais l'éxécutif n'a pas donné suite.
Dans la déclaration d'indépendance de 1948, l'État juif proclamé par le conseil national représentant la communauté juive de Palestine et les mouvements sionistes prend pour nom Israël, rejetant les possibles autres noms de Sion, Judée ou Eretz Israel (« Terre d'Israël »).
Le 30 mai 1964, la ligue arabe crée l'Organisation pour la libération de la Palestine (OLP). Trois ans plus tard, lors de la guerre des Six Jours, Israël s'empare de Jérusalem-Est, de la Cisjordanie et de la bande de Gaza. C'est la quasi-totalité de la Palestine qui est désormais occupée par l'État juif.
Dès la déclaration d'indépendance d'Israël en 1948, David Ben Gourion pose un principe fondateur : L'État d'Israël sera ouvert à l'immigration des Juifs de tous les pays de leur dispersion.
Leur livre saint, la Bible, la désigne sous le nom de « Pays de Canaan », Canaan étant l'un de ses anciens peuples. Les affrontements ne vont, semble-t-il, jamais cesser entre les nouveaux-venus et les Philistins et autres occupants.
Pour eux, la Palestine existe et se construit sous les Ottomans, plus précisément au cours de la période des réformes. Ils rejoignent les historiens arabes en général, et libanais en particulier, qui interrogent à nouveau ce moment déterminant pour l'affirmation des identités et la naissance des territoires.
Ils remontent au Paléolithique inférieur (Pléistocène), soit à plus d'un million d'années.
Dès lors, les vagues d'immigration vers la Palestine s'intensifient et les Juifs se mobilisent pour la création d'un foyer national. Sous mandat britannique à partir de 1920, la Palestine est finalement partagée par l'ONU en 1947 avant que David Ben Gourion ne proclame l'indépendance d'Israël en 1948.
1.1 La Palestine actuelle
Aujourd'hui, la Palestine compte une portion de territoire près de la Méditerranée, la bande de Gaza (360 km²), et une autre partie, la Cisjordanie (5800 km²), appelée en anglais West Bank, sans oublier le fait qu'il existe de nombreux villages palestiniens en Israël même.
Les frontières d'Israël et du futur État palestinien, le statut de Jérusalem, le retour des réfugiés, la distribution de l'eau ou l'utilisation de la violence comme arme politique ont été, depuis le début, quelques-uns des principaux obstacles qui ont empêché d'avancer dans une proposition de paix.
Un État arabe et un État juif coexisteraient côte à côte tandis que la ville de Jérusalem, à l'importance symbolique particulièrement forte et revendiquée par les deux parties, deviendrait une zone internationale. Le plan de partage est accepté par la majorité des organisations sionistes mais rejeté par les Arabes.
De la création de l'État juif d'Israël en 1948 au nationalisme arabe et palestinien, en passant par la colonisation de la Cisjordanie, le terrorisme et la percée de l'islamisme à Gaza, tous ces évènements (et d'autres) ont abouti à la guerre actuelle qui oppose le Hamas à Israël.
L'Irlande se distingue des autres pays de l'Union européenne par son intérêt historique et son soutien inconditionnel à la cause palestinienne.
Sa capitale est de jure Jérusalem, cependant le siège du gouvernement palestinien se situe à Ramallah en raison de l'annexion de Jérusalem-Est par Israël.
Benyamin Netanyahou
Le Premier ministre d'Israël (en hébreu : רֹאשׁ הַמֶּמְשָׁלָה, romanisé : Rosh HaMemshala, littéralement « chef du gouvernement » ; en arabe : رئيس الحكومة, Raʾīs al-Ḥukūma) est le chef du gouvernement d'Israël.
Le Hamas est créé en 1987 par Ahmed Yassine, Abdel Aziz al-Rantissi et Mohammed Taha, tous trois issus de l'organisation islamique des Frères musulmans.
Aujourd'hui, l'ennemi d'Israël a changé. C'était l'Égypte et la Syrie il y a 50 ans. C'est principalement l'Iran aujourd'hui, et son bras armé au Liban, le Hezbollah, qui multiplie les provocations à la frontière.
Il y a d'abord un certain nombre de pays qui ne reconnaissent pas Israël : Algérie, Tunisie, Mali, Niger, Mauritanie, Djibouti. De façon classique, ceux-ci ont exprimé leur soutien aux Palestiniens. D'autres pays reconnaissent Israël mais ont une vision double de leur relation.
L'indépendance de la Palestine est proclamée le 15 novembre. Un hymne national est joué et le drapeau du pays hissé.