Les propos, dans le discours indirect libre, sont rapportés sans aucune indication par le narrateur (absence du verbe de parole, du tiret et des guillemets). On peut reconnaître le discours indirect libre par l'utilisation de l'imparfait ou du conditionnel.
Procédé littéraire donnant accès aux paroles et aux pensées du personnage sans rompre le fil du récit, en combinant des caractéristiques des styles direct et indirect. Exemple : Émilie était fatiguée. Elle en avait plus qu'assez de faire le ménage.
En résumé : Discours direct : les paroles sont retranscrites telles qu'elles ont été prononcées. Discours rapporté, introduit par deux points et des guillemets. Discours indirect : les paroles sont retranscrites de façon indirecte par une proposition subordonnée, introduite par “que” ou “de”.
Le discours direct libre est un type de discours direct dans lequel les marques de ponctuation (guillemets ou tirets) ainsi que le verbe introducteur sont supprimés, de telle sorte que l'énoncé cité se retrouve sur le même plan que l'énoncé citant.
Les caractéristiques du discours indirect libre
Du discours indirect, il possède la transposition des temps, des déictiques et des personnes ; comme lui, il n'est marqué ni par des guillemets ni par des tirets.
— le verbe du discours direct est au passé simple ou au passé composé, lors du passage du discours direct au discours indirect le verbe se met au plus-que-parfait ; Exemple : Jean affirma : « Mon frère mangea (a mangé) son fruit. » ► Jean affirma que son frère avait mangé son fruit.
Il y a cinq types de discours: narratif, descriptif, argumentatif, explicatif, injonctif. : présence de repères temporels (indicateurs temporels et connecteurs temporels) - verbes d'action- passé simple ou présent.
On a le choix entre le discours direct et le discours indirect. Quand on rapporte les paroles comme elles ont été prononcées, en faisant référence à la situation d'énonciation d'origine, on produit du discours direct. Celui-ci se caractérise par une ponctuation particulière : deux-points, guillemets, tirets.
Effet produit : Le discours indirect permet au narrateur de rapporter les paroles comme il veut, il peut les résumer ou les simplifier par exemple. Il n'y a pas de rupture avec le récit.
Le discours rapporté : style direct, style indirect et style indirect libre. Dans tout texte, l'auteur peut rapporter les paroles d'une autre personne : un journaliste qui interviewe un homme politique. un romancier qui veut faire parler ses personnages.
Procédé très allusif qui résume le sens des paroles prononcées, le discours narrativisé permet d'accélérer le rythme de la narration, défini par Rosier (1999) comme ” une parole originale transformée et réduite à un simple fait discursif “. Un exemple de discours narrativisé ? ” Elle annonça son départ. “
Le discours direct peut s'effectuer à l'aide du tiret de dialogue (-) qui marque le changement d'émetteur. Il est aussi possible d'introduire la première phrase par un verbe de parole (dire, demander, s'écrier, etc.) et les deux-points (:).
Les paroles sont mises entre guillemets et sans terme de liaison après le verbe de parole. Exemple : Il a dit : "Nous nous verrons demain." -> Soit indirectement : c'est le style indirect. Les paroles sont reliées au verbe de parole par un terme de liaison comme "de" ou "que".
Dans un récit, les paroles ou pensées rapportées au discours direct sont généralement entre guillemets. L'identité de l'énonciateur de paroles rapportées au discours direct est souvent mentionnée dans une proposition incise. On peut trouver des indices de la situation d'énonciation dans un passage au discours indirect.
À quoi sert le style indirect ? Il permet de rapporter les paroles de quelqu'un, non pas en les reproduisant à l'identique entre guillemets, mais en utilisant un verbe introducteur, comme say (dire), tell (raconter) ou encore ask (demander) et answer(répondre).
Le discours est un dialogue, une explication, un commentaire que l'auteur de l'énoncé adresse à quelqu'un. Le discours ne raconte rien, mais parle à propos de quelque chose. Les genres où l'on utilise surtout le récit sont les essais, le théâtre, les ouvrages critiques, les modes d'emploi, etc.
Les caractéristiques du discours :
Toute énonciation constitue un acte (promettre, suggérer, affirmer, interroger…) qui vise à modifier une situation : c'est ce que J. L. Austin (Quand dire c'est faire, 1962) appelle des actes de langage (mais que l'on appelle aussi « actes de parole » ou « acte de discours »).
On parle de discours indirect quand le narrateur rapporte indirectement les paroles d'une personne, c'est-à-dire en les transformant pour les intégrer dans sa narration. Elle dit qu'ils iraient visiter ce musée-là le lendemain.
Selon Lacan, le discours va au-delà de la parole et constitue une forme de lien social. Dans le séminaire « L'envers de la psychanalyse », il introduit quatre discours : du maître, de l'universitaire, de l'hystérique et de l'analyste. Les discours du maître et de l'universitaire existent depuis longtemps.
L'efficacité du discours ne dépend pas seulement de ses arguments, mais aussi de son plan. Le plan rhétorique le plus fréquent comporte quatre parties: l'exorde, la narration, la confirmation et la péroraison.
C'est ce qu'on appelle le dialogue. Quand plusieurs personnages parlent, on a donc un dialogue dont la construction obéit à quelques règles. En effet, on ouvre les guillemets lors de la première réplique et on les ferme à la dernière réplique.
Exemple : "As-tu bientôt fini ?" Au style indirect, la question devient : - si le verbe introducteur est au présent ou au futur : Il demande si elle a bientôt fini. - si le verbe est au passé : Il a demandé si elle avait bientôt fini.