Discours direct : Les paroles sont rapportées telles quelles, sans être modifiées. On remarque la présence des guillemets précédés de 2 points et de verbes introducteurs comme (demander ou répondre, dire…). On peut également trouver des points d'interrogation ou d'exclamation…
Dans le discours direct, le narrateur rapporte les paroles sans y apporter aucune modification, c'est-à-dire qu'il conserve la situation d'énonciation. Les paroles sont rapportées telles qu'elles ont été prononcées par la personne.
À l'écrit, le discours direct est caractérisé par des guillemets. Il est souvent introduit par ":". Elle dit : "Je rentrerai très tard ce soir, ne m'attendez pas pour dîner !" Le discours direct peut être introduit par un verbe de parole (dire, déclarer, murmurer, etc.).
On parle de discours direct quand le locuteur (celui qui parle) rapporte directement les paroles d'une personne, telles qu'elles ont été prononcées. Elle dit : « Je rentrerai tard ce soir, ne m'attends pas pour dîner ! »
Le discours direct donne de la vie au récit parce qu'il conserve les émotions, le rythme, les hésitations de l'oral. On parle de discours indirect lorsque les paroles ou les pensées sont intégrées au récit. Un verbe de dialogue complété par une proposition subordonnée retranscrit ces paroles ou ces pensées.
Quand on rapporte les paroles comme elles ont été prononcées, en faisant référence à la situation d'énonciation d'origine, on produit du discours direct. Celui-ci se caractérise par une ponctuation particulière : deux-points, guillemets, tirets. Il advint un jour que le père voulut se rendre à la foire.
La forme du discours (= tout texte écrit ou dit à l'oral) dépend de l'intention de l'auteur : raconter, décrire, expliquer ou convaincre. On distingue quatre principales formes de discours : narrative, descriptive, explicative et argumentative.
Le discours direct libre est un type de discours direct dans lequel les marques de ponctuation (guillemets ou tirets) ainsi que le verbe introducteur sont supprimés, de telle sorte que l'énoncé cité se retrouve sur le même plan que l'énoncé citant.
Les paroles sont mises entre guillemets et sans terme de liaison après le verbe de parole. Exemple : Il a dit : "Nous nous verrons demain." -> Soit indirectement : c'est le style indirect. Les paroles sont reliées au verbe de parole par un terme de liaison comme "de" ou "que".
Dans un récit, le discours direct rapporte directement les paroles des personnages, telles qu'ils les émettent.
C'est-à-dire tous ces « indicateurs graphiques » – guillemet, parenthèse, crochet, tiret – qui introduisent un discours autre. Dans l'article « Guillemets et marques du discours direct » (dans La Ponctuation.
Les propos, dans le discours indirect libre, sont rapportés sans aucune indication par le narrateur (absence du verbe de parole, du tiret et des guillemets). On peut reconnaître le discours indirect libre par l'utilisation de l'imparfait ou du conditionnel.
Dans le discours direct, les paroles du locuteur sont donc retranscrites telles qu'elles ont été prononcées par celui-ci. La ponctuation comprend souvent des points d'interrogation ou d'exclamation. Exemple : Mon père m'a dit : ” Range ta chambre !” (discours direct)
Discours direct : Stéphane affirme : “Je suis libre.” Discours indirect : Stéphane affirme qu'il est libre. En cas d'impératif avec un verbe introducteur au présent de l'indicatif, la transformation au discours direct peut utiliser la préposition “de” suivie d'un infinitif (voire un subjonctif présent).
Quand on a « que », « qu'est-ce que » ou « qu'est-ce qui », on va utiliser « ce que » ou « ce qui ». Si au discours direct, on a : « Qu'est-ce que tu fais ? » au discours indirect, on aura : « Il demande ce que tu fais ». On ne dit pas : « Il demande qu'est-ce que tu fais ? ».
Selon Lacan, le discours va au-delà de la parole et constitue une forme de lien social. Dans le séminaire « L'envers de la psychanalyse », il introduit quatre discours : du maître, de l'universitaire, de l'hystérique et de l'analyste. Les discours du maître et de l'universitaire existent depuis longtemps.
L'efficacité du discours ne dépend pas seulement de ses arguments, mais aussi de son plan. Le plan rhétorique le plus fréquent comporte quatre parties: l'exorde, la narration, la confirmation et la péroraison.
À l'époque latine, l'inventaire des parties du discours comporte neuf termes : le nom, le verbe, l'article, l'adjectif, le pronom, l'adverbe, la préposition, la conjonction et l'interjection.
Effet produit : Le discours indirect permet au narrateur de rapporter les paroles comme il veut, il peut les résumer ou les simplifier par exemple. Il n'y a pas de rupture avec le récit.
Acte de langage indirect : Lorsque le marqueur de force* illocutionnaire indique un but donné, mais que le but illocutionnaire réel de l'acte* de langage est tout à fait différent, cet acte est dit indirect (p. ex. une question peut avoir valeur d'injonction).
Verbe introducteur au passé
Si le verbe au discours direct est au présent ou à l'imparfait, le verbe passe à l'imparfait au discours indirect : elle m'a dit « J'ai faim ». → Elle m'a dit qu'elle avait faim. Elle m'a dit : « J'avais faim ».