Outre le halo du chômage, les femmes sont deux fois plus touchées par le sous-emploi que les hommes. En 2019, 7,8 % des femmes actives étaient sous-employées, contre 3,1 % pour les hommes (France hors Mayotte, personnes en emploi âgées de 15 ans et plus).
Lecture : en 2022, 215 000 personnes âgées de 15 à 24 ans sont en situation de sous-emploi, soit 7,9 % des 15 à 24 ans en emploi. Champ : France hors Mayotte, personnes vivant en logement ordinaire, en emploi.
Les personnes en état de sous-emploi visible se définissent comme étant «toutes les personnes pourvues d'un emploi salarié ou ayant un emploi non salarié, qu'elles soient au travail ou absentes du travail, qui travaillent involontairement moins que la durée normale du travail dans leur activité et qui étaient à la ...
Cependant, en moyenne sur l'année, le taux de chômage des femmes reste supérieur à celui des hommes : il s'établit en 2012 à 10,0 % contre 9,7 % pour les hommes. Les ouvriers et employés sont les catégories sociales les plus touchées par le chômage.
Parmi les personnes en emploi, 13,3 % travaillent dans le secteur d'activité de l'industrie, 6,7 % dans la construction, 2,5 % dans l'agriculture et 76,1 % dans le secteur tertiaire .
L'activité économique est classée en trois secteurs : le primaire (l'exploitation des ressources naturelles), le secondaire (les activités industrielles), et le tertiaire (le reste, notamment les services).
Elles s'expliquent notamment par un décalage entre les formations et les attentes des entreprises en matière de compétences professionnelles. Plus globalement, c'est le manque d'expérience des jeunes qui leur porte souvent préjudice lors des entretiens d'embauche.
Au sein des demandeurs d'emploi les plus âgés, c'est parmi les 60 ans ou plus que le nombre de demandeurs d'emploi a le plus fortement augmenté, notamment depuis le début des années 2010 [graphique 3].
Elle se décompose en trois éléments, le chômage frictionnel, qui est un volume incompressible lié à l'appariement (délai de rencontre entre l'offre et la demande de travail), le chômage structurel (qui varie peu en fonction de la conjoncture économique) et le chômage conjoncturel, lié au cycle économique.
Les individus les plus touchés par ce processus d'exclusion sont d'abord ceux qui vivent dans des situations de précarité sociale, qu'elle soit ou non compensée par le réseau assistanciel : enfants déscolarisés, jeunes non qualifiés, chômeurs de longue durée, populations travaillant avec de bas revenus, ou ayant des ...
Le sous-emploi est un concept défini par l'INSEE : il regroupe les personnes en emploi qui travaillent à temps partiel, souhaitent travailler davantage et sont disponibles pour le faire, et les personnes qui ont travaillé moins que d'habitude pendant la semaine de référence en raison de chômage partiel ou de mauvais ...
Le sous‑emploi recouvre les personnes ayant un emploi à temps partiel souhaitant travailler plus d'heures et disponibles pour le faire, ainsi que les personnes ayant involontairement travaillé moins que d'habitude, pour cause de chômage partiel par exemple.
Selon l'Organisation internationale du travail (OIT), le sous-emploi existe « lorsque la durée ou la productivité de l'emploi d'une personne sont inadéquates par rapport à un autre emploi possible que cette personne est disposée à occuper et capable de faire. » Il est interprété notamment comme une défaillance du ...
Le dispositif d'emploi franc permet à un employeur de bénéficier d'une aide lorsqu'il embauche un habitant résidant dans un quartier prioritaire de la politique de la ville (QPV). Le dispositif est prolongé pour tous les contrats signés entre le 1er janvier 2020 et le 31 décembre 2023.
Un chômeur au sens du BIT est une personne en âge de travailler (15 ans ou plus) qui est sans emploi, disponible pour prendre un emploi dans les 15 jours et a activement cherché un emploi dans le mois précédent ou en a trouvé un qui commence dans moins de trois mois.
15‑24 ans (actifs et inactifs), la proportion de chômeurs chez les jeunes est de 7,8 % en 2018, soit seulement 0,3 point de plus que le même taux calculé pour les 25‑49 ans. Le taux de chômage des 25‑49 ans diminue de nouveau en 2018 (– 0,3 point, à 8,5 %), comme celui des 50 ans ou plus (– 0,2 point, à 6,4 %).
Le taux de chômage élevé des jeunes et les difficultés d'insertion qu'ils rencontrent sont d'abord le reflet du dualisme du marché du travail et de sa faible fluidité : quel que soit l'âge, l'accès à l'emploi stable est difficile pour les entrants.
Le fait de vivre dans une zone urbaine sensible (ZUS) accroit considérablement le risque d'être au chômage, en effet, un habitant d'une ZUS à une plus faible probabilité de passer un entretien (son adresse constitue un capital symbolique) donc d'obtenir un emploi.
A écouter certains, nos adolescents et jeunes adultes ne seraient plus ou pas motivés pour aller travailler : contrairement aux anciennes générations qui ne rechignaient pas devant le labeur, les 'jeunes' refuseraient donc d'entrer dans la vie active sous peine d'avoir à fournir des efforts et d'être contraints par les ...
Quelles sont les causes du chômage en France ? Les causes du chômage en France sont conjoncturelles (délocalisation, progrès technique), ou structurelles (cout du travail, salaire d'efficience, problème d'appariement sur le marché du travail).
Le secteur tertiaire recouvre un vaste champ d'activités qui s'étend du commerce à l'administration, en passant par les transports, les activités financières et immobilières, les services aux entreprises et services aux particuliers, l'éducation, la santé et l'action sociale.