Les activités humaines sont en effet la raison majeure du déclenchement des processus de désertification sur les terres vulnérables. Ces activités humaines sont multiples et variables selon les pays, les types de sociétés, les stratégies d'occupation et d'utilisation de l'espace et les technologies mises en œuvre.
Les déserts chauds sont formés par des processus météorologiques, puisque de larges variations de températures entre le jour et la nuit font travailler de façon rude les roches et les pierres, qui finissent souvent par éclater en petits cailloux ou en petites particules.
Protéger la couverture végétale, qui peut être un instrument majeur de conservation des sols contre l'érosion par le vent et l'eau. Intégrer l'exploitation des terres pour le pâturage et l'agriculture là où les conditions le permettent, ce qui rend le cycle des nutriments plus efficace au sein des systèmes agricoles.
Au Niger, la sècheresse et la désertification n'épargnent ni les hommes ni les bêtes. Elles ont des conséquences dévastatrices telles que la diminution des récoltes, la raréfaction des ressources halieutiques et la disparition des pâturages.
La désertification est un phénomène naturel qui désigne la dégradation progressive des sols dans les zones arides, semi-arides et subhumides sèches. Due aux variations climatiques et aux activités humaines, elle peut entraîner la détérioration de la végétation, l'érosion des sols et la migration de populations.
Conséquences de la désertification sur la nature et les populations. La désertification est un problème mondial, qui affecte la sécurité écologique de la planète, l'élimination de la pauvreté, la stabilité socioéconomique et le développement durable. Les zones arides sont déjà fragiles.
Sur le continent, la région du Sahel, le désert du Kalahari et la Corne de l'Afrique sont les zones avec la plus forte dynamique de désertification à cause de sécheresses fréquentes et de l'érosion des sols. Ailleurs dans le monde, la Chine et l'Australie sont aussi touchées par ce phénomène.
Les sécheresses sont parmi les plus grandes menaces pour le développement durable, en particulier dans les pays en développement, mais aussi de plus en plus dans les pays développés. En fait, les prévisions estiment que d'ici 2050, les sécheresses pourraient toucher plus des trois quarts de la population mondiale.
En gros, la désertification correspond à un cas grave de sécheresse (à la fois en intensité et en durée) qui aboutit à des conditions engendrant des paysages similaires à ceux d'un désert. Cette situation engendre tout un éventail de conséquences qui dégradent la couverture végétale et le sol.
Le Sahara, vaste étendue de sable et de pierres, est sans conteste le plus grand désert de notre planète. Situé principalement en Afrique du Nord, il s'étend sur plus de 9 millions de kilomètres carrés, couvrant une grande partie du continent africain.
Les périodes de glaciation dans l'hémisphère nord, associées au développement de vastes calottes de glace recouvrant les hautes latitudes, auraient en effet refroidit l'atmosphère et enrayé le processus de mousson plus au sud. Alors que le nord était pris dans les glaces, le Sahara serait resté une région aride.
La reforestation, outil efficace de lutte contre la désertification. Les arbres font obstacle au ventvent qui charrie le sablesable, accroissent la fertilité du sol et contribuent à sa meilleure humidification. Il est donc nécessaire de replanter des arbres en cas de désertification, une opération qui a un coût.
La désertification est potentiellement le plus menaçant des changements dans les écosystèmes affectant les moyens d'existence des populations pauvres. Une diminution persistante des services des écosystèmes, consécutive à la désertification, associe la dégradation des terres à une perte de bien-être humain.
Transformation d'une région en désert, sous l'action de facteurs climatiques ou humains.
Le changement climatique, qui a entraîné une aridité accrue et une diminution des précipitations dans de nombreuses régions, et l'érosion des sols, qui se produit naturellement mais peut être exacerbée par l'activité humaine, sont les principaux éléments naturels qui conduisent à la désertification.
désertification n.f. Évolution des zones semi-arides vers l'aridité complète des déserts.
La sécheresse est un phénomène naturel qui survient à la suite d'une période prolongée sans précipitations, généralement en période estivale. Les milieux aquatiques comme les sols peuvent être affectés par ce manque d'eau temporaire, dont l'intensité est susceptible d'être accentué par les activités humaines.
La désertification touche tous les continents sauf l'Antarctique et affecte les conditions de vie de millions de personnes, y compris une grande proportion des pauvres dans les zones sèches.
Malgré une croissance économique solide depuis le début des années 2000, l'Afrique demeure le continent le moins développé avec une population qui frôle le milliard d'habitants. La pauvreté et les inégalités font rage dans la plupart des pays de cette région du monde (1).
La désertification accroît la pauvreté, déstructure les sociétés rurales et peut être considérée comme un problème de développement des zones sèches. Investir dans la lutte contre la désertification est rentable mais la plupart des producteurs locaux n'en ont pas les moyens.
À l'échelle de la planète, la désertification est un phénomène en expansion, et de très grande ampleur. Elle touche quelque 110 pays, en Afrique, Asie, Europe (Europe méditerranéenne), Amérique, Australie et dans le Pacifique. En 2000, on estimait que 70 % des sols arides étaient en voie de désertification.
Le compactage du sol, l'appauvrissement du sol en matière organique, la dégradation de la structure du sol, un mauvais drainage interne, des problèmes de salinisation et d'acidification du sol sont d'autres causes de détérioration du sol qui en accélèrent l'érosion.