Le 10 août 1792 est une grande journée insurrectionnelle de la Révolution française au cours de laquelle les parisiens ont pris d'assaut le palais des Tuileries et mis fin à la monarchie constitutionnelle.
Le roi se réfugie à l'Assemblée mais les députés, sous la pression populaire, votent sa déchéance. Le roi est emprisonné au Temple. Le 10 août 1792 marque donc la chute de la royauté. A la suite de la réunion des Etats généraux, une vague révolutionnaire met fin à la monarchie absolue et à l'Ancien Régime.
Au terme d'une journée sanglante et incertaine, le roi Louis XVI et sa famille sont internés. C'est la fin de la monarchie française, vieille de près d'un millénaire, et la naissance d'un régime républicain qui ne dit pas encore son nom. C'est aussi le début des violences civiles.
Résumé de la Révolution française - Période charnière de l'histoire de France, la Révolution française a permis de mettre fin à l'absolutisme des rois de France. Elle débute le 5 mai 1789 avec l'ouverture des états généraux et prend fin le 9 novembre 1799 avec le coup d'état de Napoléon.
Le 20 avril 1792, sur proposition du roi, l'Assemblée déclare la guerre à l'Autriche. La Prusse prend l'initiative et attaque : la mauvaise préparation des soldats et la trahison des officiers appartenant à la noblesse provoquent la défaite de l'armée française. À l'Assemblée, Danton déclare « la Patrie en danger ».
Le 10 août 1792, des sans-culottes et des fédérés (volontaires) s'emparent du palais royal après avoir obtenu le ralliement des gardes nationaux qui devaient, à l'origine, défendre le roi. Le roi, qui s'était réfugié à l'Assemblée avec sa famille, est arrêté. Le roi est suspendu de ses fonctions.
Contexte historique. Le 21 septembre 1792, la Convention nationale décrète l'abolition de la royauté. Ce décret met fin à la longue décadence du pouvoir monarchique amorcée en 1789.
Le 17 juin 1789 les représentants du tiers-état, accompagnés de quelques représentants de la noblesse et du clergé, se retirent de la réunion des États-généraux. Ils forment l'Assemblée Nationale et décident que désormais ce seront les députés qui voteront les impôts. C'est la fin de la monarchie absolue.
Le problème est que l'armée française se fait battre par les armées étrangères. En juillet 1792 les autrichiens et les prussiens menacent le peuple français. En réaction, le 10 août 1792 le peuple attaque les Tuileries. Le 20 septembre 1792, la monarchie est abolie.
Le dernier roi de France est Louis-Philippe Ier qui a régné de 1830 à 1848. Il a été remplacé par Louis Napoléon qui est devenu empereur sous le nom de Napoléon III.
Le roi bat monnaie, lève des impôts et décide de la paix ou de la guerre. La monarchie française est devenue absolue avec Louis XIV qui a définitivement ôté tout pouvoir à la noblesse : la Cour sert à domestiquer la noblesse d'épée.
La bataille de Valmy, le 20 septembre 1792 , qui voit la victoire des armées révolutionnaires, permet à la Révolution de continuer, avec la fin de la monarchie constitutionnelle et l'avènement de la Première République.
Le roi Louis XVI s'oppose aux mesures votées par l'Assemblée pour faire face aux difficultés. Le 20 juin, les Sans-Culottes parisiens ont attaqué le Palais des Tuileries afin d'obtenir un changement de la politique du roi.
Le 10 août 1792, les Parisiens très mécontents du refus du roi Louis XVI d'accepter les mesures destinées à sauver Paris de l'invasion austro-prusienne, ont attaqué la résidence royale parisienne des Tuileries. Les députés de l'Assemblée législative ont dû voter la suspension des pouvoirs du roi.
Louis XIV impose un système de gouvernement où le roi a tous les pouvoirs : la monarchie absolue. Il établit sa résidence à Versailles où il impose les principes de la cour.
Le monarque absolu, à la différence du monarque constitutionnel, représente au sens propre du mot la « monarchie » en ce sens que tout le pouvoir repose sur un seul être : le roi, qui regroupe les trois pouvoirs de l'État : législatif, exécutif et judiciaire.
La monarchie est un régime politique où le pouvoir est détenu par un seul chef, le monarque ou souverain. A l'origine, ce pouvoir était légitimé par une relation spirituelle que le monarque entretenait avec une divinité.
Louis de Bourbon (« Louis XX »), l'actuel prétendant. Voici l'ordre de succession légitimiste (et théorique) au trône de France. L'actuel prétendant est S.A.R. Louis de Bourbon, duc d'Anjou, né en 1974, qui serait appelé « Louis XX » s'il était « roi de France ».
En disant "roi des Français", on reconnaît l'existence d'une entité supérieure à la somme des habitants, à savoir la nation française. Lorsque l'on est "roi de France", on règne sur une masse de sujets ; lorsqu'on est "roi des Français", on règne sur des individus.
Elle est légitime, c'est-à-dire soumise aux lois. Le roi doit respecter les lois fondamentales, qui sont la « constitution de la monarchie » (Déclaration royale de 1723). En conséquence, il ne peut ni aliéner le domaine de la Couronne, ni infléchir les règles de la succession au trône.
Ce sont des « soldats-citoyens » à la manière des « volontaires », organisés militairement, et formant un bataillon particulièrement actif lors de la prise des Tuileries du 10 août 1792. Révolutionnaires provinciaux, ils mutualisent leurs convictions avec celles des sectionnaires parisiens, bel exemple d'union.
Face à une situation politique et financière catastrophique, Louis XVI se voit contraint de convoquer les États Généraux. Une assemblée des trois ordres – clergé, noblesse et tiers état – qui seuls peuvent décider de la levée de nouveaux impôts et engager la réforme du pays.
Pendant la Révolution française, les députés de l'Assemblée législative de 1791 les plus à gauche prirent le nom de montagnards (formant le groupe de la Montagne), alors que les députés des bancs les plus modérés prenaient le nom de Plaine ou de Marais.