Ces inégalités s'expliquent principalement par la place des femmes dans le marché de l'emploi : les femmes sont concentrées dans 12 familles professionnelles, dévalorisées financièrement et socialement, où les qualifications et la pénibilité ne sont pas reconnues.
Les inégalités liées au revenu, à la situation géographique, au genre, à l'âge, à l'origine ethnique, au handicap, à l'orientation sexuelle, à la classe sociale et à la religion – qui déterminent les avantages, les perspectives et les résultats d'une personne – persistent, dans les pays et entre États.
Les causes de la hausse de ces inégalités sont nombreuses. A commencer par la mondialisation, «l'entrée de la Chine sur le marché mondial du travail, et l'arrivée de nombreux travailleurs peu qualifiés qui ont tiré les salaires vers le bas dans les pays riches», indique Thomas Piketty.
Plafond de verre et inégalités de salaires entre hommes et femmes se cumulent : en France, selon l'INSEE, les 10 % des femmes les moins bien rémunérées ont un salaire inférieur de 7 % à celui des hommes. Au niveau médian, les femmes gagnent un salaire inférieur de 13% à celui des hommes.
Quels sont les difficultés que rencontrent les femmes ? Egalité salariale, conciliation famille-travail, fertilité, rivalité homme-femme, chômage et temps partiel, pauvreté, solitude : que la tâche de la femme est complexe et que ces chemins sont semés d'embûche !
Selon les dernières données disponibles (Insee 2021), toujours en équivalent temps plein, les 10 % des femmes les moins bien rémunérées ont un salaire maximum inférieur de 5 % à celui des hommes (1 336 euros contre 1 400 euros).
En 2021, les femmes perçoivent, en moyenne, 24 % de moins que les hommes. Mais ce sont largement des facteurs structurels, en particulier les comportements genrés, qui expliquent les écarts salariaux : proportion d'emploi à temps partiel, type de poste de travail, secteur d'activité, etc.
L'origine sociale reste en effet le principal facteur déterminant le niveau de revenus des individus pendant la première partie de leur vie active, loin devant le sexe qui demeure, selon l'organisme rattaché à Matignon, le deuxième vecteur d'inégalités malgré l'amélioration de la situation des femmes ces dernières ...
Globalement, les inégalités femmes-hommes tendent à diminuer, mais sont encore loin d'avoir disparu. Que ce soit au travail ou à la maison, l'égalité femmes-hommes est encore à atteindre. Si les écarts sont plus ou moins importants selon les Etats membres, les réduire constitue de manière générale un long processus.
Les inégalités qu'elles soient qualitatives ou quantitatives, prennent des formes variées : inégalités de revenu ou de patrimoine, inégalités scolaires, culturelles, générationnelles, genrées, politiques, etc.
Pour réduire les inégalités à l'intérieur des pays et entre eux, il faut répartir équitablement les ressources, investir dans l'éducation et le développement des compétences, mettre en œuvre des mesures de protection sociale, lutter contre la discrimination, soutenir les groupes marginalisés et encourager la ...
Définition. Les inégalités sociales sont des différences entre individus ou groupes sociauxportant sur des avantages ou des désavantages dans l'accès à des ressources socialement valorisées. Ces ressources socialement valorisées dépendent bien sûr de chaque société, des valeurs de chaque société.
Salaires : les femmes gagnent toujours moins que les hommes, mais l'écart se réduit. L'écart de rémunération entre les femmes et les hommes serait de 14,9 % pour un temps de travail identique en 2022, d'après l'Insee, dans une étude publiée en mars 2024.
Les femmes occupent des postes moins qualifiés que les hommes, dans des entreprises moins rémunératrices. En dépit de leur niveau d'études plus élevé, les femmes occupent des postes moins qualifiés que les hommes. En 2017, il n'y a que 15 % de cadres parmi les femmes en emploi, contre 21 % parmi les hommes en emploi.
Ces différences s'expliquent en partie par le fait qu'en moyenne, les femmes sont plus jeunes (alors qu'être promu(e) requiert du temps) et qu'elles publient moins. Ces facteurs ne sont cependant pas suffisants pour expliquer le différentiel entre les hommes et les femmes de poste atteint.
Ces droits comprennent le droit de vivre libre de toute violence et discrimination, le droit au meilleur état de santé physique et mentale susceptible d'être atteint, le droit à l'éducation, le droit à la propriété, le droit de voter et le droit à un salaire égal.
Lors de la conférence, les raisons invoquées par les congressistes pour expliquer l'écart salarial entre les hommes et les femmes sont les suivantes : Les femmes osent moins demander des salaires à la hauteur de leurs compétences et des augmentations. Les emplois masculins sont mieux rémunérés que les emplois féminins.
- lutter contre les stéréotypes sexistes et encourager la mixité professionnelle ; - favoriser la création d'entreprise par les femmes ; - lutter contre les violences faites aux femmes au travail et prendre en compte l'impact des violences sur la carrière des femmes ; - développer les coopérations locales.
Depuis 1946, l'égalité femmes-hommes est un principe constitutionnel. La loi garantit aux femmes dans tous les domaines des droits égaux à ceux des hommes. Malgré un important corpus législatif pour l'égalité professionnelle, la situation des femmes sur le marché du travail reste plus fragile que celle des hommes.
Aujourd'hui, partout dans le monde, les femmes sont victimes de violences : mariages forcés, utilisation du viol comme arme de guerre, mutilations sexuelles (une partie du sexe est coupée), interdiction d'aller à l'école… Et en France ? Le combat des femmes a permis des avancées, mais il reste encore beaucoup à faire !
En résumé, la place des femmes dans la société moderne a évolué ces dernières années, mais il reste de nombreux défis à relever. Les femmes ont obtenu davantage de droits et d'opportunités, mais elles sont toujours confrontées à la discrimination et aux obstacles dans de nombreux aspects de leur vie.