Cause(s) Les polypes du côlon peuvent avoir deux causes. Ils peuvent provenir d'un facteur génétique, dans ce cas on parle d'une polypose familiale ou de la maladie de Lynch. En effet, certaines personnes sont génétiquement prédisposées à développer des adénomes et des cancers.
Si le polype colorectal est une tumeur bénigne, il est important de le retirer car il est susceptible d'évoluer en cancer, quelle que soit son origine.
Causes et facteurs de risque des polypes
Les polypes peuvent être d'origine isolée c'est à dire sans antécédents familiaux. Leur origine peut être au contraire en rapport avec la présence de polypes chez d'autres membres familiaux.
Calcium. Des essais cliniques ont suggéré que la prise de 1 200 à 2 000 mg par jour de suppléments de calcium pourrait contribuer à prévenir la récurrence des polypes intestinaux. Cet effet serait plus prononcé sur les polypes de grande taille1-5.
Un polype peut disparaître tout seul lors des règles notamment. Sinon, le traitement est essentiellement chirurgical. Cela consiste à retirer le polype. "Il est ensuite envoyé au laboratoire d'anatomopathologie pour analyses afin d'écarter le risque de cancer", explique le gynécologue.
En effet, dans les années suivant l'ablation endoscopique d'adénomes coliques ou polypes adénomateux, le patient est considéré « à risque » de récidive. La réapparition des polypes adénomateux survient dans 1/3 des cas.
Le traitement consiste à retirer complètement les polypes du côlon et du rectum. L'exérèse est généralement réalisée lors d'une coloscopie, mais le traitement peut aussi faire appel à la chirurgie. Puis, la surveillance par coloscopie est adaptée en fonction du type de polype.
Le polype colorectal est une tumeur bénigne, de taille variable, se développant sur la muqueuse du côlon ou du rectum. Il importe de les retirer pour prévenir l'apparition d'un cancer colorectal.
Qui consulter pour détecter des polypes ? Seule une coloscopie peut détecter la plupart des polypes. Elle est effectuée, surtout à partir de 50 ans, en présence de signes digestifs comme des ballonnements, des gaz coliques abondants, un petit saignement anal, des hémorroïdes internes.
Les petits polypes se définissent par une taille inférieure à 1 cm. Au sein de ce groupe, on fait la distinction entre les petits polypes (« small polyps ») de taille comprise entre 6 et 9 mm et les très petits polypes de taille inférieure ou égale à 5 mm (« diminutive polyps »).
Cependant, tous les polypes n'évoluent pas en cancer du côlon. Ainsi, on considère que sur mille polypes, cent atteindront la taille d'un centimètre à partir de laquelle le risque d'évolution vers un cancer devient plus élevé, et vingt-cinq dégénèrent en cancer colorectal dans un délai d'une dizaine d'années.
Les aliments à privilégier
Avoine, seigle, orge, riz, millet et quinoa. Pomme, banane, pêche et nectarine, fruits rouges, pamplemousse. Légumes cuits, betterave, épinard, poivron, céleri, laitue, pomme de terre et patate douce, haricots verts, carotte, courge, courgette.
Coloscopie de contrôle**
À 3 ans, puis tous les 3 à 5 ans selon les résultats et le niveau de risque. Après 2 coloscopies normales : 5-10 ans ou arrêt à discuter.
Les effets secondaires courants de la coloscopie sont entre autres ceux-ci: petite quantité de sang dans les selles pendant 1 à 2 jours si on a fait une biopsie ou si on a enlevé un polype. nausées, vomissements, ballonnements ou irritation du rectum.
Habituellement, les polypes sont retirés par le gastroentérologue lors de la coloscopie. Parfois,il arrive que l'on découvre un polype du côlon ou du rectum trop volumineux pour qu'il puisse être retiré lors de la coloscopie.
Il existe deux types de polypes : les non néoplasiques, en principe non précurseurs de cancer, et les néoplasiques – à considérer comme une précancérose. Les polypes non néoplasiques regroupent les polypes : hyperplasiques, muqueux, les pseudopolypes inflammatoires, les sous-muqueux et les hamartomes.
En conclusion, le scanner n'est pas un examen de dépistage global des polypes, il doit être adapté aux lésions recherchées et certains polypes devront justifier d'autres types d'examen, de type visuel direct (fibroscopie).
Les polypes sont des excroissances qui peuvent se former dans les sinus (nez), au niveau de l'estomac, de la vessie, du côlon ou encore de l'utérus. Si dans la plupart des cas, ce sont des tumeurs bénignes, ils peuvent évoluer en cancer.
Un kyste est une tumeur, le plus souvent bénigne, tout comme : les nodules ; les polypes cancéreux ; les adénomes.
Les polypes cervicaux sont des excroissances fréquentes, en forme de doigt, qui saillent dans le passage du col de l'utérus. Les polypes sont presque toujours bénins (non cancéreux). Les polypes du col de l'utérus peuvent être causés par une inflammation ou une infection chroniques.
La plupart des polypes demeurent longtemps asymptomatiques. L'émission de sang dans les selles, en provenance du rectum, constitue le symptôme le plus fréquent. Un polype volumineux peut provoquer des crampes, des douleurs abdominales, une occlusion ou une invagination.
Il faut ensuite fermer les narines et secouer un peu la tête pour faire circuler le liquide. Après cela il faut inhaler 1 à 2 gouttes sur un mouchoir d'huile essentielle de menthe poivrée.