La pauvreté peut avoir des conséquences économiques importantes, notamment par une faible croissance économique : la pauvreté peut freiner la croissance économique, car les populations pauvres ont moins de pouvoir d'achat pour consommer des biens et des services, ce qui peut réduire la demande économique globale.
Les causes de la pauvreté sont nombreuses – et parmi elles beaucoup sont systémiques : ainsi, les inégalités femmes-hommes aggravent la pauvreté. Elle s'explique en grande partie à cause d'un système économique injuste et sexiste qui concentre les richesses dans les mains d'une poignée d'hommes.
La pauvreté, c'est aussi ne pas pouvoir participer à des activités récréatives, ne pas pouvoir envoyer ses enfants en excursion ou à une fête d'anniversaire avec leurs camarades de classe, ne pas pouvoir payer les médicaments en cas de maladie. Ce sont là autant de conséquences de la pauvreté.
D'ici à la fin de 2022, les prévisions actuelles suggèrent que 8,4 % de la population mondiale, soit au moins 670 millions de personnes, pourraient encore vivre dans l'extrême pauvreté. Dans les faits, ce revers a réduit à néant environ trois années de progrès en matière de lutte contre la pauvreté.
Lutter contre la pauvreté, c'est chercher à rétablir un équilibre absent, une confiance rompue. C'est aider les gens en les rendant autonomes, capables de voler de leurs propres ailes quel que soit le poids du passé, quel que soit l'âge, l'état de santé, la condition sociale, les choix de vie aussi.
L'intégration sociale, la réduction des inégalités, la hausse de la productivité et un environnement favorable comptent parmi les mesures essentielles à la mise en place de ces politiques.
Les chômeurs et les familles monoparentales sont les plus touchés par la pauvreté monétaire. La pauvreté monétaire touche en premier lieu les chômeurs (35,1 %). Parmi les personnes en emploi, les travailleurs indépendants sont plus vulnérables (14,6 %) que les salariés (6,3 %).
Avoir un emploi décent et bénéficier de l'éducation, de la formation et de l'aide nécessaires à la conservation de cet emploi constituent l'un des meilleurs moyens de vaincre la pauvreté. Ceux qui peuvent et veulent travailler doivent par conséquent être mieux aidés, protégés et armés dans cette perspective.
La pauvreté est un fléau mondial. Alimentée par les crises financières, elle est aussi le résultat d'un héritage historique (les colonies) et même des aléas climatiques. Certains pays, comme le Brésil, ont décidé de réagir et ont pris des mesures pour lutter contre les inégalités.
Selon l'étude, les familles d'au moins trois enfants sont les plus touchées : le taux de pauvreté a augmenté de 4,8 points (25,6% en 2021).
La question de la pauvreté fait interagir quatre facteurs principaux : la dualisation du marché du travail, l'insuffisance du salaire minimum, l'affaiblissement des mécanismes de transferts sociaux et, finalement, la relative banalisation de la hausse des inégalités sociales depuis le milieu des années 1990.
En s'appuyant sur de nombreuses enquêtes comparatives, menées pour la plupart en Europe, il définit ici de façon inédite les différentes formes que prend cette relation : la pauvreté intégrée, la pauvreté marginale et la pauvreté disqualifiante.
Les plus pauvres sont davantage concernés par les maladies graves de longue durée. Les 10 % les plus pauvres risquent trois fois plus de souffrir de diabète que les 10 % les plus riches. Cette inégalité sociale se constate pour les problèmes cardiaques, les maladies du foie et les maladies psychiatriques.
Avec plus de 170 millions de pauvres en 2015, l'Inde totalise le plus grand nombre de démunis et ce chiffre représente près du quart de la pauvreté mondiale.
En effet, ces deux indicateurs (de pauvreté monétaire et en conditions de vie), lorsqu'ils sont croisés, permettent de mesurer la "grande pauvreté" qui, en 2019, touche en France environ deux millions de personnes (Julien Blasco, Sébastien Picard, "Environ 2 millions de personnes en situation de grande pauvreté en ...
Le taux de pauvreté est le plus faible en République tchèque (10,1 %).
La création d'emplois est un élément crucial de la lutte contre la pauvreté. Ce sont les entreprises, qu'il s'agisse de sociétés nouvelles, très petites, ou de plus grandes entreprises qui se développent dans une économie en expansion, qui créent le plus d'emplois durables.
Axe 1 : L'État peut lutter efficacement contre la pauvreté
- La politique sociale par le biais de la redistribution et de la fiscalité permet de réduire les écarts de revenu entre les personnes les plus modestes et les personnes les plus aisées.
La pauvreté ainsi définie réduit donc les libertés réelles permettant à un individu de choisir le type de vie qu'il souhaite (A. Sen évoque le concept de « capabilité »). La lutte contre la pauvreté permet donc de favoriser l'égalisation des capabilités.
La lutte contre la pauvreté est une tâche commune qui incombe à tous les pays.
- Rendre accessible à tous l'ensemble des droits - Prévenir les exclusions, faire face à l'urgence, inscrire la politique dans la longue durée - Prendre en compte la pluridimensionalité de la pauvreté et de l'exclusion sociale en menant une politique globale et intégrée - Mobiliser l'ensemble des parties prenantes : ...
Une stratégie de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale doit prendre en compte trois idées force : le renforcement de l'accès aux droits, le développement de politiques multidimensionnelles, la promotion de la participation des personnes en situation de pauvreté à toute politique les concernant.