Dans ce cas, la cause réelle et sérieuse peut consister en un désaccord profond avec l'employeur, de mauvais résultats, en ne insuffisance professionnelle, de l'attitude du salarié, en son inaptitude physique (article L1226-2 du Code du travail), ou peut également faire l'objet de troubles d'ordre personnel affectant ...
Le licenciement sans cause réelle et sérieuse sera reconnu quand, dans la lettre de licenciement, l'employeur n'énonce pas les motifs de la rupture du contrat de travail ou ces motifs sont imprécis. Le motif du licenciement devra être : Exact. Objectif et matériellement vérifiable.
1233-3 du code du travail (baisse des commandes ; baisse du chiffre d'affaires ; pertes d'exploitation ; dégradation de l'excédent brut d'exploitation ; tout autre élément de nature à justifier des difficultés) devrait suffire à justifier le prononcé d'un licenciement pour motif économique.
LICENCIEMENT. En France, un salarié ne peut être licencié de manière aléatoire ou arbitraire. On dénombre deux types de licenciements majeurs : le licenciement pour motif personnel et le licenciement économique.
Le licenciement pour motif personnel peut être avec faute ou sans faute. La procédure de licenciement non disciplinaire doit reposer sur des éléments objectifs, réels et vérifiables. C'est la fameuse cause réelle et sérieuse de licenciement.
L'indemnité légale est calculée à partir des salaires bruts précédant le licenciement. L'indemnité est au moins égale aux montants suivants : 1/4 de mois de salaire par année d'ancienneté jusqu'à 10 ans. 1/3 de mois de salaire par année d'ancienneté après 10 ans.
Le licenciement est nul lorsque le juge annule le licenciement. Le licenciement est sans cause réelle et sérieuse (injustifié) lorsque le motif à l'origine du licenciement n'est pas reconnu valable par le juge. Le licenciement est irrégulier lorsque la procédure de licenciement n'a pas été respectée.
Il existe deux types de licenciement : le licenciement pour motif personnel et le licenciement pour motif économique. Dans les deux cas, pour licencier un salarié, l'employeur doit justifier d'une cause réelle et sérieuse étayée par des éléments matériels suffisamment pertinents.
La fin des « 6 mois de salaire minimum »
Les salariés ayant au moins 2 ans d'ancienneté et travaillant dans une entreprise d'au moins 11 salariés ne pourront plus, en cas de licenciement sans cause réelle et sérieuse, tabler sur un minimum de 6 mois de salaire.
Le choix entre licenciement économique ou rupture conventionnelle dépend principalement de la situation du salarié. Cependant, la plupart du temps, le licenciement économique sera plus avantageux pour le salarié, pour les raisons suivantes : Il peut bénéficier du contrat de sécurisation professionnelle (CSP)
Licenciement pour faute simple (absences injustifiées, retards répétés, refus d'effectuer certaines tâches, etc.) Le licenciement pour faute grave (insubordination, violence au travail, injures, harcèlement, vol, etc.) Et le licenciement pour faute lourde (ensemble des fautes graves, réalisés avec l'intention de nuire)
Afin que le licenciement pour faute soit valable, l'employeur devra respecter scrupuleusement la procédure prévue pour le licenciement pour faute.
Saisir rapidement le Conseil de prud'hommes.
Si le licenciement vaut la peine d'être contesté, il faut immédiatement saisir le Conseil de prud'hommes. Indépendamment de la question des délais de prescription de l'action, attendre plusieurs mois rendra votre action moins crédible aux yeux des juges.
Le délai d'attente est un délai de 7 jours précédant le versement des allocations. Il s'applique systématiquement après votre inscription à Pôle emploi.
Elle est due quel que soit le motif du licenciement, pour motif économique ou pour motif personnel. Excepté lorsque le licenciement est prononcé pour faute grave ou lourde. Le calcul de l'indemnité de licenciement est effectué par le service des ressources humaines de l'entreprise.
Le solde de tout compte acquiert alors un effet libératoire pour l'employeur. Il s'agit donc d'un document extrêmement important que le salarié ne doit pas signer à la légère puisqu'il pourra faire obstacle à un éventuel contentieux ultérieur, par exemple, une contestation du montant de l'indemnité de licenciement.
les injures, menaces, violences physiques ou harcèlement sexuel ou moral de la part d'un salarié non pris en compte par l'employeur ou de la part de l'employeur lui-même ; le fait de refuser de manière répétée et systématique au salarié l'attribution de congés.
Comme le précise le Code du travail (1), tout licenciement pour motif personnel doit être motivé (vous devez avoir un motif valable et matériellement vérifiable : faute, inaptitude, insuffisance...). En effet, il doit y avoir une cause réelle et sérieuse qui justifie le licenciement.
Le licenciement pour motif personnel est irrégulier lorsque la procédure n'a pas été respectée. Toutefois, ce manquement ne suffit pas à annuler le licenciement car le motif à l'origine du licenciement peut être justifié. Dans ce cas, le licenciement peut être irrégulier mais avoir une cause réelle et sérieuse.
Une faute grave est d'une sévérité telle que l'entreprise ne peut garder le salarié (harcèlement, abandon de poste, insubordination). Une faute lourde a été commise avec l'intention de nuire à la société (détournement de fonds, sabotage).
Dans cette conjoncture, le salarié, s'il estime que son licenciement n'est pas justifié par une cause réelle et sérieuse, peut saisir le conseil de prud'hommes afin de demander, entre autres, la nullité du licenciement.
La procédure se déroule en trois phases obligatoires :
l'entretien préalable. la rédaction et l'envoi de la lettre de licenciement. la remise au salarié des documents de fin de contrat.