Les esclaves travaillaient à toutes sortes de tâches. On les trouvait bien entendu dans les exploitations agricoles, où ils cultivaient, défrichaient, posaient des enclos, construisaient et réparaient les maisons et les granges, déchargeaient les bateaux, travaillaient dans les moulins.
Comme elle a lieu à l'extérieur, les travailleurs sont exposés à des conditions climatiques extrêmes : chaleur, froid, neige, pluie et rayons ultraviolets. Ils doivent souvent travailler par mauvais temps et, de plus en plus, pendant la nuit lorsque l'exploitation est mécanisée.
De même, le maître a des devoirs envers son esclave : le nourrir, le vêtir et le loger. Les privations sont le châtiment le plus courant, mais les coups, les mutilations, ou même, à certaines époques, la mort, peuvent être pratiqués en toute impunité.
Réduits en esclavage, ils travaillent sous la contrainte, dans des conditions le plus souvent très dures : en moyenne, l'espérance de vie d'un esclave de plantation ne dépasse pas dix ans. Les marchandises produites par les esclaves (sucre, café, cacao, coton, tabac…) sont exportées vers l'Europe pour y être vendues.
Les esclaves tentent alors de déguiser leurs entrainements à travers une danse rythmée au son des berimbau – instruments traditionnels – et des chants. Au cours de l'histoire du Brésil, la capoeira a longtemps été mal vue par l'autorité, considérée même comme un délit.
Les fourches en terre ne sont pas réservées aux cases des esclaves. Le quart des maisons de maître adopte cette technique, mais essentiellement dans des habitations caféières ou de petites habitations vivrières.
Œuvre servile. Travail manuel rétribué (interdit par l'Église chrétienne les jours de repos). Quand l'église a fait ce commandement de s'abstenir à certains jours de toute œuvre servile, il y avait des serfs alors liés à la glèbe (Courier,Pamphlets pol., Pétition pour vill., 1822, p. 137).
Les seuls temps libres de la journée sont les heures de repas ; car les esclaves travaillent aussi la nuit jusqu'à minuit ou une heure du matin – c'est-à-dire six à sept heures après le coucher du soleil dans ces régions.
Parfois même leur travail continue la nuit, des esclaves travaillant par quarts dans la sucrerie. Ces conditions de travail expliquent la forte mortalité sur les plantations. Les deux premières années en Amérique tuent autant que la traversée de l'Atlantique. La main d'œuvre servile est également hiérarchisée.
Traité comme une marchandise, assimilé à un "meuble" par le code noir, l'esclave acheté travaille dans des conditions si dures que son espérance de vie dans les plantations ne dépasse 10 ans. Avant son abolition officielle, la France est l'un des acteurs principaux de la traite négrière.
Les work songs (chants de travail) apparaissent entre le XVIIème et le XIXème siècle. Ces chants étaient interprétés par les travailleurs pendant leur labeur, comme la culture du coton ou de la canne à sucre, et avaient pour but de se donner du courage.
Le Code noirCode noir, ou Édit servant de règlement pour le gouvernement et l'administration de la justice, police, discipline et le commerce des esclaves nègres dans la province et colonie de la Louisiane, 1685.
Personne de condition non libre, considérée comme un instrument économique pouvant être vendu ou acheté, et qui était sous la dépendance d'un maître. (Il existe encore officieusement de nos jours quelques dizaines de millions d'esclaves en Afrique, en Océanie et en Asie ; leur nombre varie selon les sources.)
Code noir est le titre qui a été donné à l'Ordonnance royale de Louis XIV ou Édit royal de mars 1685 touchant la police des îles de l'Amérique française, puis aux édits similaires de 1723 sur les Mascareignes et de 1724 sur la Louisiane, et enfin, à partir du milieu du XVIII e siècle, aux recueils de textes juridiques ...
Le commerce triangulaire, aussi appelé traite atlantique ou traite occidentale, est une « traite négrière » reliant l'Europe, l'Afrique et l'Amérique, pour la déportation d'esclaves noirs, d'abord troqués en Afrique contre des produits européens (textiles, armes) puis en Amérique contre des matières premières ...
Les plantations sont des exploitations agricoles dans lesquelles travaillent et vivent les esclaves sous l'autorité d'un propriétaire. Elles sont généralement consacrées à un seul type de culture. Les plantations les plus courantes sont les plantations de coton, de tabac, de café et de fruits comme les bananes.
Par ailleurs, en raison de ces origines, nous pouvons distinguer entre trois types d'esclaves : – les esclaves domestiques; – les esclaves du travail; – les esclaves prisonniers de guerre.
Ce trafic d'esclaves noirs est une tache indélébile au front de la civilisation occidentale. Il commence au XVe siècle avec l'introduction de plusieurs milliers d'esclaves sur l'île portugaise de Sao Tomé, dans le golfe de Guinée, découverte en 1471 et devenue la première colonie sucrière du Portugal.
En pleine guerre, le président Abraham Lincoln décide d'émanciper les esclaves. Le Nord finit par l'emporter, et le XIIIe amendement de la Constitution est voté en janvier 1865.
Dans une plantation typique, de 200 à 450 ha et de plus de 20 esclaves, la valeur en capital des esclaves était supérieure à la valeur en capital des terres et des outils.
C'est en 1517 que l'Espagne achemine en Jamaïque les premières soutes d'esclaves africains. Un prêtre espagnol, Bartolomé de Las Casas, œuvre à la protection du peuple taïno. C'est lui aussi qui suggère, ce qu'il devait regretter par la suite, d'avoir recours à des esclaves africains.
Il désigne une société dans laquelle l'esclavage comme rapport de production immédiat est le rapport de production fondamental dans la production toute entière, ou le rapport de production déterminant dans l'activité productive dominante. Le terme de société esclavagiste n'exprime rien d'autre.
Le nom même d'esclave
Le terme moderne « esclavage » vient du latin médiéval sclavus déformation du mot latin slavus (le slave). Le mot «esclave » serait apparu au Haut Moyen Âge à Venise, où la plupart des esclaves étaient des Slaves des Balkans, « une région qui s'appelait autrefois « Esclavonie », puis Slavonie.