Les esclaves arrivant d'Afrique souffrent déjà de malnutrition et d'avitaminoses et sur la plantation, l'alimentation qui leur est donnée est souvent insuffisante mais surtout déséquilibrée : elle est trop riche en salaisons et en glucides, mais est carencée en fer, en vitamines et en lipides.
Autres marins
La désertion des marins sera toujours un problème pour les navires négriers parce que le travail y est dur et ingrat, qu'ils sont soumis à une discipline brutale, qu'ils doivent souvent dormir sans abri sur la plate-forme ou sur le pont puisque l'espace sous le pont est occupé par les captifs.
Réduits en esclavage, ils travaillent sous la contrainte, dans des conditions le plus souvent très dures : en moyenne, l'espérance de vie d'un esclave de plantation ne dépasse pas dix ans. Les marchandises produites par les esclaves (sucre, café, cacao, coton, tabac…) sont exportées vers l'Europe pour y être vendues.
Des bateaux lourdement chargés d'esclaves africains se lançaient alors dans la « traversée du milieu » en direction des colonies américaines et européennes des Caraïbes et de l'Amérique du Sud. Pour transporter le maximum d'esclaves, les navires supprimaient souvent leur entrepont.
L'Enfer du négrier
Le navire est devenu une prison flottante dont l'espace est étudié pour transporter le plus de captifs possible. Enfermés dans l'entrepont, les hommes et les femmes sont séparés par une rambarde. Les captifs sont entassés, nus et parfois enferrés par deux afin de réduire leur mobilité.
L'esclave menait, selon lui, une vie de contrainte permanente sans la liberté de consommer les plaisirs artistiques, la culture, le sport, enfin l' activité politique; le loisir du maître présupposait le non-loisir de l'esclave.
Les esclaves étaient déshumanisés. Enfin, le viol, violence morale et physique, était aussi fréquent au sein des plantations. Les esclaves étaient parfois violents envers eux-mêmes. Ils se mutilaient parfois afin d'éviter certains travaux ou pour échapper à la séparation des membres de leur famille.
Le travail aux champs
Les esclaves noirs semaient, arrosaient, entretenaient les cultures, et récoltaient. Leur journée commençait dès l'aube et se terminait au coucher du soleil. Ils souffraient notamment de la chaleur et des conséquences de leurs conditions de vie catastrophiques.
Ils travaillaient sous le contrôle de leurs maîtres somalis tout en étant séparés d'eux. D'un point de vue juridiques, les esclaves bantous étaient très dévalorisés dans la société somalienne. Les mœurs sociales des somalis décourageaient et méprisaient tout contact, y compris sexuel, avec des esclaves bantous.
Hawkins prit la mer avec le « JÉSUS » pour aller voler d'autres Africains, il rentra en Angleterre avec de tels dividendes qu' ÉLISABETH I le fit Chevalier. Hawkins se choisit des armoireries représentant un Africain enchaîné.
Celle de Nantes comme premier port négrier de France. « Environ 40 % des expéditions de traite française sont parties de Nantes sur l'ensemble du 18e siècle et dans les premières décennies du 19e siècle.
22Selon les estimations globales déjà effectuées, la moyenne des taux de mortalité affectant les équipages négriers tout au long du circuit triangulaire s'établit entre 17 et 18 % pour le xviiie siècle.
Comme elle a lieu à l'extérieur, les travailleurs sont exposés à des conditions climatiques extrêmes : chaleur, froid, neige, pluie et rayons ultraviolets. Ils doivent souvent travailler par mauvais temps et, de plus en plus, pendant la nuit lorsque l'exploitation est mécanisée.
Leurs conditions sont moins pénibles, mais ils restent tout de même dépendants de la volonté de leur maître. Beaucoup d'esclaves meurent à cause des conditions de travail extrêmement pénibles. Certains esclaves s'enfuient et vivent cachés dans les bois, on parle alors de marronnage. Quelques esclaves sont affranchis.
3. Comment réagissent certains esclaves à ces conditions ? (document 3) Certains esclaves prennent la fuite. Ils se réfugient dans la forêt pour échapper aux recherches. Ils ont pu ainsi former des communautés de noirs marrons (comme au Suriname).
En effet, le salarié et l'esclave sont salariés. Cependant, l'esclave est nourrit et sa récompense pour un bon travail peut être son affranchissement. Ainsi, le salariat est rapproché de la servitude.
Un esclave travaille en moyenne 100 heures par semaine. Les esclaves travaillent la plupart du temps plus de 14 heures par jour et sept jours sur sept, évidemment sans aucune vacance tout au long de l'année.
Par ailleurs, en raison de ces origines, nous pouvons distinguer entre trois types d'esclaves : – les esclaves domestiques; – les esclaves du travail; – les esclaves prisonniers de guerre.
Au XVIIIe siècle par exemple, le prix moyen d'un esclave oscillait entre 500 et 2000 livres . Rappelons qu'à la même époque, le prix d'achat de captifs au Sénégal variait entre 100 et 200 livres et, à la fin du siècle, seule la pièce d'Inde pouvait atteindre les 300 livres » (p. 111).
Les esclaves percevaient en compensation un véritable salaire évalué à 1 F 60 de chaque jour de travail de la semaine. En réalité, ce salaire est acquitté en presta tions de vivres et autres objets, l'argent ne servant qu'à l'achat de la morue, achat qui paraît être effectué par l'inter médiaire du géreur.
La violence est quotidienne et le manque de nourriture est fréquent. Ils ont souvent un petit jardin pour leur permettre d'améliorer leur alimentation. L'espérance de vie d'un esclave ne dépasse pas 10 années après leur arrivée dans la plantation.
Le choix du prénom différait selon que les esclaves sont nés en Guadeloupe ou en Afrique, avec plus d'originalité pour les nègres nouveaux que pour les créoles ou natifs. Certains baptisés venus d'Afrique s'appelaient ainsi Passiphique, Ustache, Tranquille, Charlaude, Adeleson ou encore Sarprise.
1. Nul ne peut être tenu en esclavage ni en servitude. 2. Nul ne peut être astreint à accomplir un travail forcé ou obligatoire.
Les esclaves vivaient dans leurs quartiers réservés mais les esclaves de maison, serviteurs de la famille étaient généralement mieux logés que les esclaves des champs, parfois dans le manoir même.