La fessée peut causer de la colère et de la rancune chez les enfants, et miner la confiance qu'ils ont envers leurs parents. Elle leur enseigne qu'il est acceptable de frapper les autres. À long terme, elle peut contribuer à aggraver le comportement des enfants.
La fessée et les autres punitions corporelles, comme secouer, gifler, taper ou pincer, ont des effets négatifs sur le développement psychologique et social d'un enfant. Pour bien se développer, l'enfant a besoin de vivre un sentiment de sécurité physique et psychologique.
Au lieu de gronder et de punir votre enfant, cassez tout de suite le schéma dans lequel vous êtes entré : lui donner une consigne, il dit non. Vous répétez et toujours non. Prenez votre enfant et isolez-vous avec lui dans sa chambre. Il va certainement crier et hurler, mais répétez-lui : « Je veux que tu te calmes.
« Encore trop souvent banalisées, elles sont pourtant interdites par la loi de 2019 qui indique que l'autorité parentale s'exerce sans violences ». Selon une enquête réalisée par Mpedia en juin 2021 auprès de 1 300 parents, près de 33 % d'entre eux ignorent que ces gestes sont interdits.
Publié: 27 Octobre 2021 à 15h34 Temps de lecture: 3 min Partage : Une « gifle qui part toute seule », une punition « excessive », une « tape sur la main », une grosse colère… Ces pratiques, également appelées violences éducatives ordinaires, sont interdites par la loi, mais elles ne sont pas passibles de sanction.
Ce que dit la loi
Une violence physique désigne un acte brutal et soudain qui porte atteinte à l'intégrité physique d'une personne. La lourdeur des sanctions encourues varie en fonction des blessures. Par exemple, sans blessure ou lésion, l'agresseur encourt 750 euros d'amende.
On ne considère pas qu'il est raisonnable de frapper un enfant par colère ou pour se venger de lui pour ce qu'il a fait. Il est illégal de frapper un enfant sous le coup de la colère.
« Une claque, c'est plus efficace que discuter »
En utilisant la violence, même une « petite gifle qui n'a jamais tué personne », vous véhiculez un message dangereux : que les frustrations doivent être extériorisées par ce biais.
Lorsqu'un enfant frappe, mieux vaut réagir calmement. L'idéal est de se mettre à son niveau, de lui prendre les mains et de lui expliquer que son geste n'est pas correct. Par principe, il est recommandé de demander des explications afin de connaître l'origine des coups.
Il veut faire comme maman ou comme papa! Je suis convaincue que vous ne voulez pas que votre enfant frappe pour obtenir ce qu'il veut, ni maintenant, ni plus tard. Il est normal de se sentir à bout de souffle quand on a des enfants.
Il faut laisser son partenaire punir sans intervenir et surtout ne jamais se contredire devant l'enfant. Les limites doivent être fixées à deux afin que l'enfant soit puni de la même manière à chaque punition. Enfin, il ne faut pas culpabiliser.
Comment punir positivement ? Punir positivement, c'est comme guider quelqu'un vers la bonne direction au lieu de simplement pointer du doigt les erreurs. Plutôt que de se concentrer sur ce qui ne va pas, on met l'accent sur les comportements désirés en renforçant positivement les actions correctes.
Le burnout parental est un état de stress prolongé, d'épuisement émotionnel et de démotivation qui peut survenir chez les parents en raison de la surcharge de travail et de responsabilités liées à l'éducation et à la prise en charge de leur(s) enfant(s).
Toutes sortes de raisons peuvent nous faire perdre patience avec notre enfant, sans faire de nous un mauvais parent. La fatigue, le stress, la surcharge sensorielle, la charge mentale peuvent parfois nous amener à perdre le contrôle de nos émotions.
La conséquence logique à un comportement inadéquat
La punition se veut dissuasive, elle permet de créer un précédent. Pour l'experte, la conséquence logique permet à l'enfant de développer sa maîtrise de lui-même, de contenir son comportement quand la punition la restreint.
Un moyen d'exprimer ses émotions
Lorsqu'un enfant ne parle pas encore, les moyens dont il dispose pour s'exprimer sont limités. Se taper la tête contre les murs est ainsi un geste qui lui permet d'exprimer une frustration ou un besoin qu'il ressent.
Votre enfant mord, tape, griffe, tire les cheveux, boude… et c'est normal ! Il va tester différentes façons d'exprimer sa colère ou son mécontentement. Entre 1 et 4 ans, le jeune enfant apprend à exprimer ses émotions. Et Jusqu'à 6 ans, il est soumis à des émotions fortes et envahissantes.
Gifle, claque, sont des synonymes. En general une gifle se donne sur la joue, une claque peut se donner sur la joue ou ailleurs.
Historiquement, elle descend du fameux «soufflet» qui, en des temps reculés, visait à rétablir l'honneur de celui qui l'administrait : «Jusqu'au 19e siècle, la gifle devant témoins était déclencheuse de duels», rappelle Elodie Laye Mielczareck.
Il s'agit de la maltraitance commise sur un mineur par ses parents ou par des personnes de son entourage (membre de la famille, voisin, ami...). Cette maltraitance peut être caractérisée par : des violences physiques ou sexuelles (morsure, brûlure, étranglement, attouchement, mutilation sexuelle...)
Les parents restent tenus d'entretenir leur enfant majeur tant que celui-ci ne fait pas face à ses propres besoins. La pension alimentaire reste donc due tant que l'enfant poursuit des études, suit une formation ou recherche activement du travail.
L'auteur des violences risque 20 ans de prison si les coups et les blessures occasionnent une infirmité permanente ; La sanction culmine à 30 ans d'emprisonnement si l'enfant décède suite aux violences physiques subies.
Conditions obligatoires pour qu'il y ait légitime défense
L'attaque doit être injustifiée, c'est-à-dire sans motif valable. La défense doit se faire pour soi ou pour une autre personne. La défense doit être immédiate. La défense doit être nécessaire à sa protection, c'est-à-dire que la seule solution est la riposte.