Le Second Empire fut englouti par la défaite militaire de 1870. Le désastre aboutit au déchirement de la nation, avec la Commune et l'annexion de l'Alsace-Moselle.
Ainsi, la défaite de Napoléon à Waterloo marque la fin définitive de la période révolutionnaire en France et en Europe. Cela dit, les acquis de la Révolution française restent profondément inscrits dans les esprits ; quelques années plus tard, une nouvelle contagion révolutionnaire gagnera l'Europe.
Les soldats français sont contraints de battre en retraite. Les conséquences de cette défaite sont bien connues : Napoléon se rend aux autorités anglaises et est exilé sur l'île de Saint-Hélène, où il meurt 6 ans plus tard, le 5 mai 1821.
Vaincu par ses adversaires et le « Général Hiver », Napoléon sera contraint à la désastreuse Retraite de Russie dont l'armée napoléonienne sortira exsangue. Poussant leur avantage face à un adversaire affaibli, les Coalisés imposeront à Napoléon la campagne d'Allemagne en 1813.
La bataille de Waterloo, disputée le 18 juin 1815, est l'une des plus importantes de l'histoire moderne. Elle sonne la fin de Napoléon Bonaparte, et met un terme à plus de vingt ans de guerres sur le Vieux Continent.
La création de la Banque de France (1800) ; la vente de la Louisiane aux États-Unis (1803) ; la création du premier conseil de prud'hommes à Lyon (1806) ; la future Bourse de Paris (1807) ; le Code pénal (1810) ; la création des 22 Chambre de commerce (1822).
Le 13 février 1800 (24 pluviôse an VIII) création de la Banque de France. Le 17 février 1800 (28 pluviôse an VIII) Bonaparte crée le corps préfectoral. Le 1er mai 1802 (11 floréal An X) le Premier consul crée les lycées. Le 19 mai 1802 (29 floréal an X) est créée la Légion d'honneur.
La bataille de Waterloo met fin à sept siècles d'hostilité entre la France et l'Angleterre et achève une fois pour toutes l'épopée napoléonienne. L'empereur retourne à Paris le 22 juin 1815 et abdique une seconde fois, en faveur de son fils.
Depuis deux siècles, les historiens multiplient les thèses, échafaudent des hypothèses. Dans cette commune belge, Napoléon aurait été doublement trahi le 18 juin 1815. D'abord par ses généraux, Ney et Grouchy en tête.
Victoire légendaire, la première de la Grande Armée constituée à Boulogne en septembre 1805, Austerlitz consacre l'Empereur conquérant. Le 14 octobre 1806, Napoléon et Davout écrasent les armées prussiennes, l'un à Iéna, l'autre à Auerstaedt. Ces victoires ouvrent les portes de Berlin.
Après s'être échappé de l'île d'Elbe, Napoléon débarque en France le 21 mars 1815. Aussitôt les représentants de ses adversaires, qui sont alors réunis à Vienne en Autriche, le déclarent hors-la-loi et « perturbateur du repos du monde ».
L'empereur s'adapte au gré des conquêtes. Il doit tout d'abord tenir compte de l'héritage de la Révolution. Celle-ci a élaboré la théorie des « frontières naturelles », défendue par Danton, devant l'assemblée législative, en 1792 et que Napoléon Bonaparte intègre dans un premier temps.
Battue à Leipzig en octobre 1813, la Grande-Armée brisée par la défaite et décimée par le typhus, Napoléon semble perdu en janvier 1814. Pourtant, son agonie politique va durer cent jours. L'Aigle retrouve le génie et la combativité de ses débuts pour remporter des victoires improbables et repousser l'échéance .
Depuis le traité de Tilsit, la France et la Russie étaient des alliés à couteaux tirés. La Russie avait violé le traité en faisant des affaires avec l'Angleterre, et Napoléon, lassé de cet état de choses, l'utilisa comme prétexte pour l'envahir.
Parce que les forces françaises comptaient environ 72 000 hommes, Napoléon espérait profiter de la distance qui séparait les Prussiens des Britanniques pour détruire les forces de Wellington dès que possible.
Au cours de ses campagnes, Napoléon Ier pourra compter sur une armée comptant jusqu'à près de 700 000 soldats : la Grande Armée réunit des régiments français mais aussi étrangers, polonais, hollandais, italiens, espagnols, suisses…
Wellington et von Blücher remportent la bataille de Waterloo
Pire, de mauvaises décisions stratégiques et des erreurs dans la communication entre les différents corps d'armée donnent l'avantage à la coalition européenne.
Il s'illustre par la suite dans une bataille mettant fin à une troisième guerre contre la coalition. Il s'agit de la victoire la plus connue de Napoléon Bonaparte : la bataille d'Austerlitz le 2 décembre 1805.
Selon la méthode de calcul d'Ethan Arsht, l'un des plus grands conquérants de l'histoire, qui avait notamment pris possession de l'immense Empire perse, obtient le score de guerre de 4,376. Avec une bataille en plus au compteur qu'Alexandre le Grand, Gueorgui Joukov obtient le score de guerre de 4,596.
Chef-d'œuvre de stratégie militaire, la bataille d'Austerlitz, dite aussi « des Trois empereurs » (Napoléon, Alexandre Ier de Russie et François II d'Autriche), demeure la plus célèbre des victoires napoléoniennes.
Le pouvoir exécutif provisoire, confié à une Commission composée de trois Consuls, est chargé de réorganiser les administrations, de rétablir l'ordre et de conclure la paix. Il doit aussi rédiger une nouvelle constitution.
Grâce à la modernisation des institutions françaises et européennes, à la pacification du pays, à ses victoires militaires et la conquête de la majeure partie de l'Europe, Napoléon a permis l'expansion et la perpétuation de la Révolution.