La montée des eaux aura un impact érosif sur les littoraux. Cela entrainant un recul du rivage rendant les habitations côtières plus vulnérable. Ces zones habitées seront plus exposées aux phénomènes de submersions marines lors de tempêtes amplifiant ainsi les phénomènes d'inondations.
Par action de la chaleur, les glaces continentales (accumulation de neige, glaciers, calottes polaires) ne cessent de fondre. Ce surplus d'eau en provenance du continent se transfert dans l'Océan, entraînant une augmentation de son niveau.
Outre les constructions humaines, il est possible de se servir de la nature pour lutter contre la montée des eaux. Certaines îles utilisent des stratégies environnementales telles que la réimplantation de mangroves, le transfert de sable des fonds marins ou la recherche d'espèces adaptées au changement.
Ce phénomène s'appelle la dilatation thermique. Selon les projections, on estime la température des océans devrait augmenter de 2,2 à 3,5°C d'ici à 2100. La deuxième raison c'est la fonte des glaciers continentaux, comme l'Antarctique ou le Groenland, qui vient alimenter cette hausse du niveau de la mer.
Cotes d'Armor : Île-de-Bréhat, Binic-Étables-sur-Mer, Trégastel, Plougrescant, Saint-Quay-Portrieux, Trévou-Tréguignec, Penvénan, Plérin, Pleubian, Saint-Brieuc, Lannion, Trébeurden, Trédrez-Locquémeau, Trélévern.
La planète sera de plus en plus surpeuplée et ses habitants se concentreront dans les villes. Les technologies produiront davantage de richesses, mais il faudra tenir compte des inégalités et de la durabilité. La population mondiale atteindra 9,8 milliards de personnes en 2050 et se concentrera dans les villes[1].
La Chine continentale, le Bangladesh, l'Inde, le Vietnam, l'Indonésie et la Thaïlande sont les pays qui abritent le plus grand nombre d'habitants qui seront sous le niveau annuel moyen des inondations côtières d'ici 2050.
Selon les scientifiques, le nord de la France (Nord et Pas-de-Calais) serait la région la plus touchée, avec la submersion des villes de Dunkerque, Grande-Synthe, Calais et Saint-Omer. Une région, où près de 400.000 individus vivent sous le niveau de la mer.
1/ Les Pays-Bas.
Avec pour conséquences la perte d'habitat pour de nombreux animaux et populations locales mais aussi la modification des courants océaniques et l'élévation du niveau des mers qui laisse planer un risque d'inondations dans bien d'autres régions du monde.
Les côtes françaises en 2050 ? Plus de salines ni de rizières : en 2050 la Camargue pourrait avoir presque entièrement disparu sous les eaux de la Méditerranée, comme le révèle la simulation proposée par Climate Central.
Les pénuries d'eau sont directement corrélées au développement de conditions de vie sanitaires précaires qui entraînent l'apparition de maladies comme la diarrhée, le choléra, la dysenterie, le typhus ou encore la polio.
Les mouvements des eaux qui en résultent sont toujours modifiés par la force de Coriolis, issue de la rotation de la Terre et qui provoque une déviation du courant par rapport à la direction du vent vers la droite dans l'hémisphère Nord et vers la gauche dans l'hémisphère Sud (fig.
En 2020, deux îles de Sumatra avaient déjà été englouties par les eaux. L'Asie de son côté est particulièrement menacée, avec en tête la Chine, l'Inde, l'Indonésie, le Vietnam, le Bangladesh. Cela est sans compter les nombreux pays insulaires, menacés de disparition totale.
L'Afrique du Nord et le Moyen-Orient : un déficit physique en eau. Une première zone géographique se dégage de ce classement, au niveau du nord de l'Afrique, ainsi qu'au Moyen-Orient. On parle de pays comme le Qatar, la Libye, Israël, le Liban, ou encore l'Arabie Saoudite, par exemple.
C'est Annecy, ville rattachée à la catégorie littorale des lacs et étangs salés qui arrive en haut du classement. Ce sont principalement les villes du littoral Atlantique qui se partagent la suite du palmarès avec Bayonne, La Rochelle, Biarritz ou encore Anglet.
Les pays ayant les accès à l'eau potable les plus faibles sont l'Érythrée, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, l'Ouganda, l'Éthiopie, et la Somalie. L'accès à l'eau potable comprend à la fois le pourcentage de la population utilisant les services d'eau de base et celui utilisant les services d'eau gérés de manière sûre.
Ce sera le cas du sud de l'Asie, du golfe Persique (Iran, Oman, Koweït), et des pays bordant la mer Rouge (Égypte, Arabie saoudite, Soudan, Éthiopie, Somalie, Yémen) dès 2050. L'est de la Chine, une partie de l'Asie du Sud et du Brésil devraient également dépasser régulièrement un indice wet bulb de 35 °C d'ici 2070.
Réchauffement climatique : une cause de la montée des eaux
La hausse du niveau de la mer constatée depuis plusieurs années par les scientifiques, s'explique principalement par le changement climatique provoqué par les activités humaines, entreprises au cours du siècle dernier.
Elle a une superficie de 371 000 km2 et se trouve au coeur de l'Asie centrale, au nord de l'Iran et à l'ouest du Kazakhstan. La mer Caspienne est la plus grande mer fermée du monde et sa salinité est d'environ 12 g de chlorures par litre d'eau, soit le 1/3 de la plupart des mers et océans.
Conclusion : à marée basse, l'eau ne va nulle part. Elle baisse simplement. Et si une bouteille à la mer peut voyager sur de grandes distances, ce n'est pas par un déplacement de l'eau (sauf dans un grand courant), mais plutôt à ce qui peut contrarier les marées, en l'occurrence les vents.