Cela peut affecter la vie sociale : perdre les interactions en face à face et moins sortir peut isoler socialement ; Cela peut engendrer des troubles psychologiques : changements d'humeur, irritabilité, augmentation de l'anxiété, dépression ou pensées suicidaires.
L'addiction a des conséquences sociales durables et significatives dans la vie de la personne : isolement, marginalisation, stigmatisation, déscolarisation, perte d'emploi, séparation, problèmes financiers, etc. Elle a aussi des répercussions médicales, spécifiques au type de consommation ou de pratique.
D'autres effets négatifs sont souvent évoqués pour décrier les jeux vidéo, comme les relations entre la pratique du jeu vidéo et l'obésité, les troubles d'attention, les performances scolaires en déclin, la désocialisation...
Le joueur addict a tendance à jouer jour et nuit et à négliger son sommeil en écourtant son temps de repos. En jouant ainsi de façon excessive, on réduit la vigilance et l'attention. On augmente ainsi les risques d'avoir un accident de voiture, de faire une faute grave au travail ou même d'oublier d'éteindre le gaz.
Cela peut dans certains cas affecter la santé mentale, avec un risque accru de dépression, d'anxiété voire de divers troubles émotionnels. Des problèmes dits de gaming disorder ou « dépendance aux jeux vidéo » ont déjà été identifiés à l'échelle mondiale. Le risque de burn-out existe également.
Depuis 2015, de nombreuses études ont montrées que les jeux vidéo permettent d'améliorer la mémoire et les compétences de poursuite visuelle. Il est également prouvé que les jeux vidéo de stratégie ou de rôle améliorent notre capacité de résolution de problèmes, et notamment de nouveaux problèmes.
Les résultats démontrent que jouer à des jeux vidéo au début de l'adolescence peut représenter un facteur de risque pour le développement de symptômes reliés à un trouble du déficit de l'attention.
Le joueur excessif peut vivre les états suivants : dépression, anxiété, culpabilité, colère, solitude, isolement, déception, perte d'estime de soi, perte de contrôle et idées suicidaires.
Il est loin le temps où l'on considérait le jeu vidéo comme étant nuisible pour les gamers. Plusieurs études ont montré qu'il est susceptible de lutter contre le stress, la douleur, ou même d'améliorer les capacités cognitives.
Baisse de vigilance, de concentration, dépression, hypertension, cancers, accidents… Consommer des substances psychoactives, même occasionnellement, présente des risques pour la santé et la sécurité des usagers.
L'étude de Nutt démontre que l'héroïne est la drogue la plus addictive de toutes, avec un score maximal de 3/3. Il s'agit d'un opiacé qui entraîne une augmentation de 200 % du niveau de dopamine dans le système de récompense du cerveau comme l'ont prouvé les expériences menées sur des animaux de laboratoire.
Les substances psychoactives agissent sur le système cérébral, l'envahissent, modifient son fonctionnement. Le cerveau subit des perturbations complexes de ses mécanismes, entraînant une perte totale de contrôle du comportement chez ces personnes.
La première mesure consiste à limiter le temps de jeu quotidien, à une heure ou deux au maximum. Il faut également veiller à proposer des activités sans écran à votre enfant : activités sportives, créatives ou ludiques, ce ne sont pas les options qui manquent.
Depuis le 18 juin 2018, l'addiction au jeu vidéo est reconnue comme une maladie à part entière par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Elle porte le nom de « gaming disorder ».
Le problème de la pratique du jeu vidéo régulière vient du fait que, lorsqu'une personne joue trop souvent, elle va libérer une quantité de dopamine très importante et trop souvent. Le corps va demander de plus en plus de dopamine afin de pouvoir continuer à ressentir ce sentiment de plaisir.
Les jeux de non-oxygénation, de défi, ou d'agression peuvent entraîner une sensation de peur ou d'excitation qui est recherchée par certains enfants et adolescents, notamment lors de l'expérimentation.
Jeux d'argent : les adolescents de plus en plus exposés aux risques d'addiction. Publié le 17/02/2022 à 9h37. La pratique prend de l'ampleur chez les jeunes.
avant 3 ans, pas d'écran (ni télévision) ; avant 6 ans, pas de console de jeux. Durée d'écran limitée à 1/2h à 3 ans et 1h maximum à 6 ans pendant un temps de partage parent/enfant ; avant 9 ans, pas d'internet.
Pour autant, l'usage incontrôlé ou trop précoce des écrans chez des enfants et des jeunes en pleine construction est un problème de santé publique quand elle entraîne selon l'Académie Nationale de Médecine : Un retard d'apprentissage. Une modification de leur capacité d'attention. Des troubles du sommeil.
Il est indéniable qu'ils offrent de nombreux avantages en termes de développement cognitif, de bien-être émotionnel et même de socialisation. Cependant, il est essentiel de garder à l'esprit que, comme pour tout, l'excès peut entraîner des problèmes tels que l'addiction, l'agressivité ou des troubles de santé physique.
9. Quelle tranche d'âge est la plus touchée par la pratique excessive des jeux vidéo ou d'internet ? La pratique excessive semble toucher plus spécifiquement les jeunes adultes. L'âge moyen se situerait à 21 ans24.
Dépendance : Définie dans le DSM IV comme une tolérance accrue, une consommation compulsive, une perte de contrôle et un usage continu malgré des problèmes physiques et psychologiques causés ou exacerbés par la substance.