Si l'élève ne respecte pas l'obligation d'aller en classe, il risque des sanctions disciplinaires qui peuvent aller jusqu'à l'exclusion temporaire ou définitive de l'établissement scolaire. En réalité, tant que l'enfant est mineur, ce sont ses parents qui sont responsables de lui.
Dès la 1re absence non justifiée, votre enfant est convoqué par le conseiller principal d'éducation (CPE). Celui-ci lui rappelle l'importance de l'assiduité et prend contact avec vous. À partir de 4 demi-journées d'absences non justifiées de votre enfant dans le mois, le chef d'établissement vous convoque.
Échec et décrochage scolaires
Il va sans dire que l'absentéisme scolaire peut avoir des répercussions graves sur les résultats scolaires, qui peuvent chuter de façon très rapide. Les absences répétées entraînent une accumulation du retard dans l'apprentissage.
Le fait de vivre dans une famille dysfonctionnelle avec un parent absent, le manque de soutien parental ou le fait d'être exposé à des comportements violents à la maison sont autant de facteurs qui peuvent inciter les enfants à ne pas aller à l'école.
L'école enseigne à tous les enfants ce dont ils ont besoin pour bien grandir et s'épanouir : lire, écrire, compter, comprendre comment est fait le monde, connaître l'histoire des hommes, maîtriser des techniques, la vie en société. L'école, c'est un peu une miniaturisation de notre monde, à l'échelle des enfants.
L'instruction est obligatoire pour tous les enfants, français et étrangers, à partir de 3 ans et jusqu'à l'âge de 16 ans révolus. Vous pouvez choisir de scolariser votre enfant dans un établissement scolaire (public ou privé). Vous pouvez aussi demander l'autorisation d'assurer vous-même cette instruction.
En plus d'instruire et de qualifier, l'école est un milieu de vie où les élèves interagissent et vivent plusieurs situations qui sont des occasions d'apprendre à vivre en société : amitiés, relations amoureuses, relations égalitaires.
Dans le cas d'une absence non justifiée ou d'un motif inexact, vous risquez une amende de 135 €. Et si ces absences injustifiées compromettent l'éducation de votre enfant, vous risquez jusqu'à 2 ans de prison et 30 000 € d'amende. L'enfant ne peut pas être sanctionné : ce sont les responsables légaux qui le seront.
L'absentéisme est contrôlé par l'établissement et par l'académie. Il peut être sanctionné. Si vous ne justifiez pas l'absence de votre enfant ou si vous en donnez des motifs inexacts, vous risquez une amende de 135 €.
Plusieurs raisons sont considérées comme des absences autorisées : l'absence pour cause de maladie de l'enfant, notamment si elle est contagieuse ou celle d'un proche contagieux. la tenue d'une réunion solennelle de la famille (mariage, enterrement) un problème rencontré sur le trajet de l'école (accident, grève)
Ce n'est pas non plus éliminatoire ! Vous écopez d'un 0 qui est pris en compte dans votre moyenne générale. Sauf bien sûr, si votre absence à l'épreuve est justifiée par un cas de force majeure (accident, maladie…), cas dans lequel vous pourrez bénéficier de la session de remplacement organisée au mois de septembre.
• Absence injustifiée et note « zéro »
Ce zéro ne constitue ni une sanction, ni une punition : l'élève peut donc être sanctionné ou puni par ailleurs pour le même fait. Le ou les « zéro » ainsi obtenus peuvent être comptabilisés dans la moyenne trimestrielle.
Les absences injustifiées
Tu ne pourras alors plus obtenir d'attestation d'orientation ou de certificat à la fin de ton année scolaire. En d'autres termes, celle-ci sera considérée comme échouée et tu devras par conséquent la redoubler.
Les motifs les plus courants d'absence sont l'événement familial, la maladie et la formation.
131-8 du Code de l'éducation, les seuls motifs d'absence considérés comme légitimes sont les suivants : maladie de l'enfant, maladie transmissible ou contagieuse d'un membre de la famille, réunion solennelle de famille, empêchement résultant de la difficulté accidentelle des communications, absence temporaire des ...
L'échec scolaire a des conséquences sur l'équilibre de l'enfant, il peut entraîner une dépression avec une impuissance à exister dans l'environnement familial et une impossibilité à affronter les exigences de la vie sociale et scolaire ou à supporter les frustrations, peu de participation dans la vie quotidienne.
Et l'article L131-10 du Code de l'éducation prévoit que les parents qui n'assurent pas l'obligation d'assiduité scolaire de leur enfant peuvent être punis d'une amende administrative de 750 euros. Cette amende peut être prononcée par le juge des enfants après constatation de l'absentéisme scolaire.
Il s'agit d'absences autorisées, légales ou conventionnelles, d'une durée de 1 à 4 jours, en cas de naissance, adoption, mariage, pacs ou décès. Rémunérées et comptées en jours ouvrables, elles sont assimilées à du travail effectif pour le calcul de l'ancienneté et des congés payés du salarié.
Quelquefois, tes raisons de sécher les cours peuvent être plus sérieuses et le symptôme d'un mal-être grave en lien avec ta scolarité : tu t'ennuies en cours. tu es en décrochage ou en phobie scolaire. tu es en conflit avec un ou plusieurs profs.
Les seuls motifs officiellement acceptés pour faire manquer la classe à un élève âgé de 3 à 16 ans sont la maladie, un événement familial (mariage, enterrement) une obligation d'accompagner les parents dans un déplacement ou un accident.
Le motif est déclaré recevable ou non selon le Code de l'éducation Article L131-8. Ainsi, une absence pour un motif dit recevable (ex : maladie avec certificat) apparait comme justifiée, une absence pour un motif non recevable (ex : rendez-vous en autoécole) apparaît comme injustifiée.
Enfin, le 6 janvier 1959, Jean Berthoin, ministre de l'Éducation prolonge par ordonnance l'instruction obligatoire jusqu'à l'âge de seize ans révolus, afin de mener de front une politique de modernisation et de démocratisation du système éducatif.
L'idée de l'école est née il y a un peu plus de 2300 ans, dans la tête d'un homme : Aristote, un philosophe grec. Vers 789, Charlemagne, le roi des Francs, décide d'ouvrir des écoles dans tout le royaume. Avant, seuls les religieux étaient éduqués.
Première année : cours moyen 1re année ou CM1 (9-10 ans). Deuxième année : cours moyen 2e année ou CM2 (10-11 ans).