Les enfants dont les parents ou les personnes qui s'occupent d'eux consomment de l'alcool ou d'autres drogues courent un risque accru de subir des conséquences négatives à court et à long terme, allant de problèmes médicaux à des difficultés sociales, psychologiques et comportementales.
Baisse de vigilance, de concentration, dépression, hypertension, cancers, accidents… Consommer des substances psychoactives, même occasionnellement, présente des risques pour la santé et la sécurité des usagers.
Parmi les conséquences néfastes qu'entraînent l'usage et l'abus des drogues chez les jeunes, on peut citer la dépendance, les surdoses, les accidents, les dommages physiques et psychologiques et, parfois, un décès prématuré.
On constate ainsi chez les consommateurs de ces drogues des problèmes sexuels et de fertilité, des problèmes cardiaques (infarctus ou crises cardiaques), des états dépressifs, des cancers du poumon, des problèmes de vue et d'audition, etc.
Les effets néfastes de la méthamphétamine peuvent être graves et très inquiétants : délires paranoïdes, hallucinations, comportements agressifs et actes impulsifs de violence, par exemple.
C'est le cas du cannabis et de l'ecstasy. En effet, la molécule de THC (tétra-hydro-cannabinol) contenue dans le cannabis diminue considérablement les performances de mémorisation et de concentration d'une personne.
Sautes d'humeur, excitation, colère, hostilité, dépression. Mensonges et vols à répétition. Refus d'admettre les effets néfastes de la drogue. Refus de voir des amis de longue date ou des personnes qui pourraient remarquer un changement de comportement.
Résultat : ceux qui ont reçu du THC à 9,4 % se sont endormis plus facilement, plus vite, plus profondément, et la qualité de leur sommeil était la meilleure. Ils étaient moins anxieux et moins dépressifs que les autres.
Les gens peuvent aussi prendre de la drogue pour s'évader temporairement d'une situation difficile, malheureuse ou stressante, ou obtenir un soulagement temporaire. Prendre de la drogue peut aussi les aider à faire face à l'ennui, à la colère ou à un manque de confiance en soi.
Les substances psychoactives libèrent la dopamine qui active différentes zones du cerveau reliées entre elles (circuit de la récompense). Cette libération de dopamine procure un afflux de plaisir et en contrepartie de ce plaisir, la substance va demander au cerveau de continuer de consommer.
On peut également décrire la toxicomanie et la dépendance comme suit : état de besoin intense. perte de contrôle à l'égard de la consommation ou de sa fréquence. compulsion.
L'étude du ministère de l'Éducation nationale montre également qu'il y a une relation significative entre l'usage de ce genre de substances et l'absentéisme de l'établissement scolaire, la note inférieure à la moyenne, les nuits passées hors du domicile, la violence, les crimes...
Le produit le plus addictif serait le tabac (32 % des consommateurs sont dépendants), suivi par l'héroïne (23 %), la cocaïne (17 %) et l'alcool (15 %). La vitesse d'installation de la dépendance varie également en fonction des substances.
Des risques sanitaires sont associés à la consommation de drogues illicites : dépression respiratoire, intoxication, contamination, surdose, vulnérabilité psychique ou physique...
Pour citer des exemples, l'héroïne, le GHB et le crack sont dangereuses en termes d'intensité.
En général, ces drogues causent de la désorientation (difficulté à se situer dans l'espace ou le temps). De plus, elles modifient le fonctionnement des sens (par exemple, la vue, le toucher), ce qui déforme les perceptions.
La prise de MDMA peut avoir pour effet notamment d'entraîner une crispation de votre mâchoire qui peut faire apparaître ce qui ressemble à des boules et éventuellement déformer légèrement votre bouche. Il y a peut-être eu aussi de votre part un "grossissement" du phénomène.
L'étude de Nutt démontre que l'héroïne est la drogue la plus addictive de toutes, avec un score maximal de 3/3. Il s'agit d'un opiacé qui entraîne une augmentation de 200 % du niveau de dopamine dans le système de récompense du cerveau, comme l'ont prouvé les expériences menées sur des animaux de laboratoire.
Les substances psychoactives agissent sur le système cérébral, l'envahissent, modifient son fonctionnement. Le cerveau subit des perturbations complexes de ses mécanismes, entraînant une perte totale de contrôle du comportement chez ces personnes.
Le sentiment d'euphorie produit par l'héroïne peut être accompagné de rougeurs de la peau et de démangeaisons, ainsi que d'une bouche sèche, d'yeux larmoyants et d'une rhinorrhée. Les héroïnomanes ont souvent la peau sèche, facilement irritée et prurigineuse.
Bonjour, Seul le cannabis a tendance à ouvrir l'appétit, tandis que la cocaïne aura quant à elle tendance à le couper, mais ceci est très variable d'un individu à l'autre.
La cocaïne agit en bloquant la recapture de certains neurotransmetteurs, tels que la dopamine, sérotonine et noradrénaline (neurotransmetteurs liés au bien-être). Pourtant, c'est cette recapture qui permet de mettre fin au sentiment (excitation, joie, stress...) provoqué par un neurotransmetteur.
Le GHB est un dépresseur du système nerveux central qui cause la somnolence et réduit le rythme cardiaque. Il sert à traiter les troubles du sommeil, mais peut être dangereux en cas d'abus.
Le cannabis reste la drogue illicite la plus consommée
La France est l'un des pays européens présentant la plus forte proportion de consommateurs âgés entre 15-34 ans selon le rapport de l'OEDT 2021 (Observatoire européen des drogues et des toxicomanies).