Les effets de l'injure sont connus : elle bouscule voire choque le destinataire, le blesse le plus souvent. Pour le dire simplement, elle ne laisse jamais indifférent. Ainsi a-t-elle pour but de viser un point sensible chez un sujet, voire de toucher chez lui quelque chose d'intime.
L'insulte publique est punie d'une amende pouvant aller jusqu'à 12 000 €. Si cette insulte a en plus un caractère raciste, sexiste ou homophobe, la peine peut atteindre 1 an d'emprisonnement et 45 000 € d'amende. L'insulte non publique est punie d'une contravention de 38 € maximum.
Injure publique
La peine encourue est de 1 an d'emprisonnement et de 45 000 € d'amende.
Il est possible de porter plainte pour insulte contre X (police, gendarmerie ou procureur de la République). Porter plainte pour insulte avec constitution de partie civile: en cas d'insultes publiques, le juge d'instruction mènera une enquête.
Une injure est une parole offensante adressée délibérément à une personne dans le but de la blesser moralement, en cherchant à l'atteindre dans son estime de soi, son honneur ou sa dignité. Une insulte, quasi synonyme d'injure, est cependant considérée comme une injure moins grave. Une injure grave est un outrage.
Parole ou acte qui offense, qui blesse la dignité : Proférer des insultes. Sa conduite est une insulte.
Généralement, le syndrome de Gilles de la Tourette est associé à la coprolalie (dire des grossièretés et des insultes) et à la copropraxie (faire des gestes grossiers).
L'amende s'élève à 450 euros au maximum. La menace de délit ou de crime : considérée comme un délit, elle est punie d'une amende de 7 500 euros au maximum et de 6 mois d'emprisonnement. En cas de circonstances aggravantes, la peine pourra s'élever à 2 ans et à 30 000 euros d'amende.
Les raisons peuvent être multiples comme la peur ou l'ignorance de la loi. Mais la question « peut-on porter plainte sans preuve ? » peut aussi être la source de ces nombreux doutes. Il faut dire que c'est une bonne question et la réponse dépend de la juridiction de l'infraction, soit civile soit pénale.
Il s'agit de « toute expression outrageante, termes de mépris ou invective qui ne renferme l'imputation d'aucun fait » (article 29 de la loi de 1881 sur la liberté de la presse). En d'autres termes, pour qu'il y ait injure au sens de la loi, il doit y avoir atteinte à l'honneur de la personne visée.
Elle se définit comme « toute expression outrageante, termes de mépris ou invective qui ne renferme l'imputation d'aucun fait » (article 29 de la loi du 19 juillet 1881 sur la liberté de la presse).
Pour conclure, après le dépôt d'une plainte, la victime, l'auteur des faits et les témoins peuvent être convoqués si l'acte aboutit à l'engagement des poursuites. Toutefois, la loi pénale n'impose aucun délai de convocation.
Pour pouvoir porter plainte pour menace, vous devez recueillir des preuves solides. Vous devez réunir tous les éléments en votre possession : témoignages, copie des courriers, enregistrements téléphoniques, … Pour plus d'efficacité, vous pouvez demander à un huissier de justice de constater ces preuves.
En psychologie sociale, un abus verbal (appelé aussi agression verbale, attaque verbale ou violence verbale) renvoie à un acte de langage dont l'intention est de blesser ou de mettre en colère une autre personne.
Si l'enquête lui paraît terminée, le procureur de la République peut prendre une des décisions suivantes : Classer l'affaire sans suite. Proposer une mesure alternative aux poursuites. Faire juger le suspect par le tribunal de police, le tribunal correctionnel ou la cour d'assises selon la gravité des faits.
Pour gagner son procès en justice, il faut s'en donner les moyens. Il est essentiel de : prendre les services d'un avocat (spécialisé dans le problème qui vous préoccupe : famille, divorce, entreprise, médical, …) faire appel aux services d'un détective privé.
Vous pouvez prouver l'insulte ou la menace par tous moyens. Autrement dit, réunissez toutes les preuves que vous avez en votre possession : témoignages, courriers, captures d'écran, enregistrements téléphoniques, …
Pour faire face à une attitude agressive, il s'agit, tout d'abord, de ne pas se laisser envahir par l'agressivité de l'autre. C'est avant tout rester soi-même, « rester, ou revenir chez soi », pour mettre l'autre à distance. Au-delà des techniques, il s'agit d'une posture, d'un savoir-être.
Signes et symptômes à repérer : Émotionnels : tristesse, peur, angoisse, irritabilité, sentiment de dépréciation de soi. Comportementaux : humeur labile, agressivité, difficultés à trouver de l'intérêt dans ses activités, à exécuter des tâches quotidiennes, abus de certaines substances.
La coprolalie (du grec kopros, ordure et de lalo, je parle) désigne la tendance à exprimer des mots obscènes, injurieux ou orduriers dans certaines maladies mentales. Le néologisme est formé par le médecin de la Salpêtrière Georges Gilles de la Tourette en 1885.
Impulsion à proférer des termes orduriers, de nature scatologique ou sexuelle.
La fermer est une expression appartenant à un registre de langage que l'on pourrait qualifier de vulgaire, signifiant qu'une personne arrête de s'exprimer.
1. Qui manque de courage, qui recule devant le danger, le risque : Tu n'y vas pas, tu n'es qu'un lâche. 2. Qui est méprisable, d'une grande bassesse, qui attaque une personne sans défense : Tirer dans le dos est l'acte d'un lâche.