Comprendre le vieillissement
Celle-ci entraîne une dégradation progressive des capacités physiques et mentales, une majoration du risque de maladie et, enfin, le décès. Ces changements ne sont ni linéaires ni réguliers et ne sont pas étroitement associés au nombre des années.
Le vieillissement de la population a et aura inévitablement des conséquences sur notre société. Et surtout, il peut concerner des domaines parfois insoupçonnés comme l'économie, l'alimentation, les transports… En effet, la part des travailleurs âgés augmentera aussi considérablement.
Parallèlement, au cours du vieillissement, de nombreuses pathologies chroniques sont pourvoyeuses d'incapacités et de dépendance ; les cancers, les pathologies et facteurs de risque cardio-vasculaires, les maladies mentales ainsi que les maladies neurodégénératives, ces dernières ayant le fardeau de dépendance le plus ...
Les cinq sensations du toucher – le contact, la pression, la chaleur, le froid, la douleur – sont altérées au fil de l'avancée en âge, d'où une diminution de la sensibilité tactile à la chaleur, mais aussi à la douleur.
Ce vieillissement résulte de deux grands facteurs : l'allongement de la durée de vie d'un côté, la baisse de la fécondité – après une période exceptionnelle de baby-boom – de l'autre. Il n'est que partiellement compensé par l'immigration (les nouveaux arrivants sont moins âgés que la moyenne).
Le vieillissement de la population des pays développés repose sur une mécanique démographique à plusieurs composantes : d'une part, l'arrivée aux âges avancés des générations du baby-boom et l'allongement de leur vie ; d'autre part, les effectifs de population plus jeunes.
Les enjeux de ce vieillissement sont majeurs. La baisse de la mortalité et la longévité plus élevée se sont accompagnées de changements profonds et durables dans les comportements démographiques, notamment de fécondité et de conjugalité, que l'on regroupe sous le terme de transition démographique (Lesthaeghe, 2014).
Baisse de la production de vitamine D, de la fonction immune et de la réponse inflammatoire. Apparition de taches de vieillesse. Diminution de la vitesse de croissance des cheveux. Alopécie fréquente.
Ce vieillissement entraîne une baisse du pourcentage d'Européens dans la population mondiale qui devrait s'amplifier au cours des quatre prochaines décennies. Il est aussi à l'origine de l'augmentation de la population âgée et donc de problèmes se rapportant à la main-d'œuvre.
Pour une personne âgée ou très âgée, de ne pas avoir, ou très peu d'interactions sociales, très peu de contacts avec les autres, ça accroît pour ces personnes le risque d'aller vers une perte d'autonomie, une perte cognitive. Et même, selon certaines études, une mort précoce.
Le vieillissement peut souvent s'accompagner de souffrance psychique. Pertes des amis, deuils des proches, défaillance d'une fonction ou des sens (acuité auditive et visuelle…), baisse de la mobilité sont autant de blessures auxquelles il faut faire face au quotidien.
La hausse de l'espérance de vie et la baisse des taux de fécondité font partie des facteurs qui influencent la démographie, de même que les migrations. En effet, les mouvements de populations au niveau mondial ont des répercussions sur la structure des âges d'une population.
Le processus de vieillissement est complexe et multifactoriel. Les progrès de la recherche ont permis de reconnaître le rôle important des facteurs génétiques, des altérations du fonctionnement cellulaire ou des systèmes de protection contre l'oxydation, ou encore le rôle des modifications du métabolisme des protéines.
Au fil de la transition démographique, l'évolution de la structure par âge de la population provoque en premier lieu l'augmentation du ratio de soutien et ainsi l'accélération de la croissance économique. Ce phénomène est appelé « premier dividende démographique ».
Ce vieillissement a alimenté la hausse des dépenses de protection sociale, qui sont passées sur la même période de 25 % à 31 % du PIB. De fait, les dépenses de santé et de retraites, qui bénéficient particulièrement aux plus de 60 ans, représentent aujourd'hui les trois quarts des dépenses de protection sociale.
Cela permet de distinguer trois types de vieillissement : pathologique, normal ou usuel, et réussi [10].
Elle vise essentiellement, outre la restauration de la santé, la prévention et la promotion de la santé. Elle s'individualise spécifiquement dans l'éducation pour la santé et la coopération sanitaire.
Les risques pour la santé sont des facteurs chimiques, physiques ou biologiques dans notre environnement qui peuvent avoir des effets négatifs sur notre santé, à court ou à long terme. L'exposition peut se produire par le toucher, l'inhalation et l'ingestion.
Les personnes interrogées ont souligné : - le manque de structures spécifiques pour les personnes avec des besoins spécifiques telles que les personnes âgées en situation de handicap, souffrant d'une maladie psychique ou d'une toxico- dépendances, particulièrement en ce qui concerne les soins de longue durée.
Le vieillissement peut être l'effet d'une augmentation du nombre de personnes âgées (vieillissement par le sommet de la pyramide), conséquence d'une baisse de la mortalité et de l'allongement de la durée de vie moyenne, mais peut être dû aussi à un déficit de jeunes (vieillissement par la base), à la suite d'une baisse ...
faciliter la mobilité des plus âgés ; gérer et tenter de limiter les inégalités territoriales face au vieillissement, en comptant sur la solidarité nationale. Les besoins des seniors varient selon le lieu de résidence (centre-ville, quartier prioritaire de la ville, milieu péri-urbain, rural…).
On connaît les deux raisons principales de cette évolution : la natalité est en baisse et la médecine fait de tels progrès que l'espérance de vie ne cesse de progresser.