Les conséquences sociales de la crise. La crise conduit à un chômage massif dans les pays touchés. Aux États-Unis, on passe de 3 % de chômeurs en 1929 à 32 % en 1932, soit un actif sur cinq. En Allemagne et en Grande-Bretagne, un actif sur dix est sans emploi, soit respectivement 2,8 et 5,5 millions de chômeurs en 1933 ...
En fait un krach boursier a pour effet économique direct de diminuer la richesse des détenteurs des actifs dévalorisés, ce qui entraine une diminution de leur consommation dans la mesure où ils chercheraient à augmenter leur épargne pour reconstituer la valeur de leur patrimoine.
Partout, les conséquences sociales sont dramatiques : chômage, misère, mouvements migratoires. Ce contexte social favorise la montée de mouvements extrémistes. Les états essayent de redresser leurs économies par la dévaluation et/ou la déflation.
Elle a souvent pour effet des répercussions sur le niveau des salaires et la valeur du capital (valeurs boursières), provoque des faillites et du chômage, accroît les tensions sociales et politiques, et peut même avoir des répercussions sanitaires.
La crise provoque des bouleversements politiques : la naissance de régimes autoritaires et la montée de l'extrême droite. La France réussit à s'unir pour un temps derrière l'union des partis de la gauche, le Front populaire.
Les conséquences sociales de la crise. La crise conduit à un chômage massif dans les pays touchés. Aux États-Unis, on passe de 3 % de chômeurs en 1929 à 32 % en 1932, soit un actif sur cinq. En Allemagne et en Grande-Bretagne, un actif sur dix est sans emploi, soit respectivement 2,8 et 5,5 millions de chômeurs en 1933 ...
Une étude de la Banque de France en 2022 montre que la panique bancaire qui a lieu entre 1930 et 1931 est responsable d'un tiers de la chute du PIB français sur la période. Le chômage apparaît, avec une multiplication par dix, passant de 18 000 à 190 000 demandeurs d'emploi.
Le commerce s'effondre, le chômage fait son apparition et les conditions de vie se dégradent pour les ouvriers et les agriculteurs. Le mécontentement populaire se traduit par une instabilité politique qui débouche parfois sur l'apparition de régimes autoritaires, comme au Brésil.
L'inflation peut avoir plusieurs conséquences économiques et sociales, notamment : Diminution du pouvoir d'achat : Lorsque les prix augmentent, les consommateurs doivent dépenser plus pour les mêmes biens et services. Cela diminue leur pouvoir d'achat et leur capacité à acheter des biens et services supplémentaires.
De nombreuses entreprises font faillite et licencient: la crise est devenue économique. La hausse spectaculaire du chômage jette des millions d'Américains dans la misère: la crise est devenue sociale. -La crise devient mondiale: les banques américaines retirent leurs capitaux investis en Europe.
Une récession économique amène son lot de conséquences déplorables : pertes dans la valeur des fonds de retraite, diminution de la valeur des actifs immobiliers, chute de la rentabilité des entreprises, retour des déficits conjoncturels des gouvernements, etc.
- Conséquence extrême sur les modes de consommation de la population américaine : baisse de la consommation, car population endettée. Le stock de ventes augmente donc les prix des produits à vendre baissent. - De nombreuses entreprises font également faillite, ce qui entraîne des vagues de licenciements massifs.
La date du 24 octobre 1929 restera à tout jamais gravé dans l'histoire de la civilisation occidentale. Appelé “black Thursday” ou “jeudi noir”, c'est une des premières fois que le capitalisme boursier, basé sur la spéculation et le pari, déchante de façon aussi spectaculaire.
Le terme krach boursier fait référence à une chute soudaine et importante des cours des actions. Les krachs boursiers sont souvent le résultat de plusieurs facteurs économiques, notamment la spéculation, les ventes de panique ou les bulles économiques . Ils peuvent survenir à la suite d’une crise économique ou d’un événement catastrophique majeur.
Quand quelques spéculateurs commencent à vendre leurs titres boursiers, par peur que la bulle n'éclate, les prix des actifs financiers vont alors en sens inverse. Chacun tente alors de revendre ses actions le plus vite possible pour perdre le moins d'argent possible, entraînant un krach boursier.
Les pertes boursières érodent la richesse des portefeuilles personnels et de retraite. Un consommateur qui voit son portefeuille perdre de la valeur est susceptible de dépenser moins .
Elle se produit quand la demande augmente plus rapidement que l'offre disponible, ce qui entraîne une hausse des prix. Elle peut avoir des conséquences tant négatives que positives. D'un côté, elle peut réduire le pouvoir d'achat des ménages et rendre plus difficile, pour les gouvernements, de rembourser leur dette.
Une trop forte inflation risque donc de réduire les investissements productifs et donc le potentiel de croissance. Cela pénalise les ménages si leurs salaires ne sont pas indexés sur la hausse des prix.
La très forte reprise économique, la guerre en Ukraine et le re-confinement chinois sont trois facteurs qui peuvent expliquer l'inflation actuelle. Un dernier facteur pourrait également engendrer des hausses de prix à long terme. Il s'agit des relocalisations de certaines productions en Europe et aux États-Unis.
Jesse Livermore, l'homme qui s'est enrichi grâce à la crise de 1929.
Comme aux États-Unis, la crise nourrit la crise. La contraction générale des marchés et la disette de capitaux entraînent la baisse des prix, la réduction de la production, l'aggravation corrélative du chômage qui provoque une nouvelle diminution de la demande, etc.
La solution passe par une re-régulation notamment des marchés financiers. Cette solution, plutôt à dominante juridique, passe par une refonte complète des lois et réglementations qui encadrent le capitalisme selon l'agenda suivi par Roosevelt dès 1933 pour reconstruire le marché financier après la crise de 29.
La Grande Dépression en France a commencé vers 1931 et a duré jusqu'à la fin de la décennie . La crise a commencé en France un peu plus tard que dans les autres pays. L'économie des années 1920 avait connu une croissance très forte de 4,43 % par an, le taux des années 1930 était tombé à seulement 0,63 %.
L'Allemagne est durement touchée par la crise de 1929. L'industrie du pays dépendant beaucoup des crédits américains, le pays entre dans la récession dès décembre 1930. La production manufacturière recule de 40 %, les prix s'effondrent et, surtout, le chômage explose.
Plus encore, de nombreux indices (prix de gros, cours et émissions des actions, production dans divers domaines) ont commencé à baisser en France avant les Etats-Unis. Selon ces analystes, la dépression française était autonome et résultait d'une sous-consommation et d'un surinvestissement provoqués par une répartition de plus en plus inégale...