L'émergence des hyperpuissances américaine et soviétique
Officiellement, les États-Unis, l'URSS, la Grande-Bretagne, la France et la Chine sont les vainqueurs de la seconde guerre mondiale.
Ses dirigeants (les membres du Conseil de sécurité) sont les grands vainqueurs de la guerre : les États-Unis, le Royaume-Uni, l'URSS (aujourd'hui la Russie), la France et la Chine (à l'époque Chine nationaliste).
Qui a gagné la Deuxième Guerre mondiale ? Le camp des Alliés a remporté la Seconde Guerre mondiale. Dès le mois de mars 1945, les Alliés pénètrent sur le territoire du IIIe Reich. Le 2 mai, Berlin est conquise par l'armée soviétique.
Comment se caractérisait le système international entre 1945 et 1989 ? En 1945, la Seconde Guerre mondiale prend fin en Europe (8 mai) puis en Asie (2 septembre). Face à l'effondrement de ces régions apparaissent deux superpuissances, les États-Unis et l'Union soviétique (URSS).
1 – La Chine
La République Populaire de Chine compte un peu plus de 2,1 millions de militaires d'active, auxquels peuvent s'ajouter 510 000 réservistes. Ses moyens matériels comprennent 5250 chars et véhicules blindés, 3285 aéronefs et 777 navires de guerre dont trois porte-avions ou porte-aéronefs.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, deux camps belligérants s'opposèrent : l'Axe et les Alliés. Les trois partenaires principaux de l'Axe étaient l'Allemagne, l'Italie et le Japon.
L'Allemagne a déposé les armes deux fois en raison des idéologies belligérantes, des conflits entre l'Union soviétique et ses alliés, ainsi que de l'héritage de la Première Guerre mondiale. Nous sommes en 1945. La victoire des Alliés semble de plus en plus évidente.
Le 2 septembre 1945, on célèbre dans le monde entier, y compris au Canada, la capitulation officielle du Japon qui amène aussi la fin officielle de la Seconde Guerre mondiale.
En chiffres absolus, c'est l'Union soviétique qui a subi les pertes humaines les plus élevées, aussi bien en ce qui concerne les civils que les militaires : environ 21 millions de morts, c'est-à-dire 70 fois plus qu'aux Etats-Unis.
Dans un discours qu'il prononce le 5 juin 1947 à l'université Harvard de Cambridge (Massachusetts), le secrétaire d'État américain, George C. Marshall, propose à tous les pays d'Europe une assistance économique et financière conditionnée par une coopération européenne plus étroite.
Après l'Anschluss et le démembrement de la Tchécoslovaquie, la Pologne constitue la cible suivante d'Hitler dans sa volonté de réviser le traité de Versailles (supprimer le couloir de Dantzig et rattacher la Prusse orientale) et de construire une "Grande allemagne" (agrandie vers l'Est).
La guerre froide prend fin avec la disparition de l'un des principaux protagonistes, et laisse la place à une unique super-puissance : les Etats-Unis, pour un nouvel ordre mondial.
Les Alliés sont en train de gagner leur pari, avec la réussite du débarquement en Normandie et la prise de Rome en juin 1944, le débarquement américain dans les îles Mariannes et la contre-offensive des troupes soviétiques à l'été 1944.
L'Europe, en plein déclin, se trouve profondément transformée par des traités de paix imposés par les vainqueurs – États-Unis, France, Royaume-Uni – et très vite contestés par les vaincus, notamment l'Allemagne. Des mouvements révolutionnaires éclatent dans de nombreux pays.
1° Les victoires de l'Axe (1939-1942)
- l'armée allemande utilise la stratégie de la guerre-éclair (le blitzkrieg) combinant chars et avions pour écraser rapidement l'ennemi : la Pologne, les Pays-Bas, la Belgique et la France sont rapidement écrasés.
Le 7 mai 1945 , à Reims, le général allemand Jodl signe les termes d'une reddition inconditionnelle. Le lendemain, le 8 mai , à Berlin le maréchal Keitel signe, à son tour, la capitulation sans condition de l'Allemagne nazie, la Seconde Guerre mondiale prend fin en Europe mais la lutte continue dans le Pacifique.
Devant les lourdes pénuries de pétrole et autres matières premières, et motivé par la volonté de remplacer les États-Unis comme puissance dominante dans le Pacifique, le Japon décida alors d'attaquer les forces américaines et britanniques en Asie et de s'emparer des ressources de la région.
En guerre depuis deux jours déjà contre la Russie, elle veut prévenir une attaque conjointe de la Russie et de la France contre son territoire et met en oeuvre sans attendre le plan ébauché vingt ans plus tôt par un officier d'état-major (le plan Schlieffen).
Philippe Pétain (1856-1951) : « vainqueur de Verdun », (en 1916) maréchal de France, il devient chef du gouvernement en juin 1940 puis chef de l'« État français ». Il signe l'armistice et impose le régime de Vichy, qui collabore avec les Allemands.
La cause la plus fondamentale était l'infériorité démographique. En 1938, après l'annexion du pays des Sudètes, le Reich comptait 79 millions d'habitants, presque deux fois plus que la France (41,5) ! L'infériorité numérique s'était aggravée depuis 1914 (68 millions contre 39,6).
L'URSS réplique en proclamant officiellement le 7 octobre la République démocratique allemande (RDA), et nomme comme président Wilhelm Pieck. L'Allemagne est officiellement divisée en deux : d'un côté, les Occidentaux et de l'autre les Soviétiques.
Le 3 juin 2022, cela fera 100 jours que la Russie a commencé à envahir l'Ukraine. Ce conflit a des répercussions économiques dans le monde entier et il accapare l'attention de la plupart des médias. Pourtant, la guerre en Ukraine est loin d'être la seule qui fait rage actuellement…
Les Alliés
L'Union d'Afrique du Sud (Dominion du Commonwealth britannique). Le Canada (Dominion du Commonwealth britannique). La France libre et ses colonies à partir de l'armistice du 22 juin 1940. Puis la résistance s'organisa par la France combattante.