L'augmentation du PIB peut être due soit à une augmentation de la quantité produite, soit à une augmentation des prix. La croissance en valeur prend en compte l'augmentation des prix, c'est-à-dire l'inflation. La croissance en volume ne prend en compte que l'augmentation des quantités produites.
Le PIB est la somme des emplois finals intérieurs (dépense de consommation finale, formation brute de capital), augmentée des exportations et diminuée des importations, soit : PIB = Dépense de consommation finale (P3) + Formation brute de capital (P5) + Exportations (P6) - Importations (P7).
Selon l'approche de Solow, le développement économique s'explique par trois facteurs : l'augmentation des deux principaux facteurs de production (travail et capital), et le troisième le progrès technologique, générateur de gains de productivité.
La hausse des salaires, l'augmentation du temps de travail et la régulation des prix du logement permettront d'augmenter considérablement le pouvoir d'achat de la classe moyenne.
développer la coordination des politiques économiques à l'échelle internationale ; mobiliser l'épargne privée pour financer les réformes structurelles afin de ne pas trop dégrader les finances publiques ; augmenter la part des entreprises moyennes dans le tissu économique.
Des réformes importantes du marché du travail, une réduction des prélèvements sur les entreprises et le travail et un plan d'investissement public favorable à l'amélioration de la productivité devraient aussi contribuer à stimuler la croissance et l'emploi à moyen terme.
Les leviers de la croissance sont la quantité de travail, la quantité de capital et le progrès technique mis en œuvre dans un pays donné. La croissance est un phénomène relativement récent. Elle prend naissance avec l'apparition de la révolution agricole des 16ème et 17ème siècles, en Angleterre et aux Pays-Bas.
Les ressources naturelles, le climat de consommation, la paix sociale, la démographie et la gouvernance sont aussi des éléments qui ont vocation à stimuler la croissance. En effet, une population confiante dans l'avenir sera plus encline à consommer, ce qui permettra de créer de la richesse dans une économie.
Par exemple, si la production a augmenté de 4 %, alors même que les prix ont augmenté de 3 %, la croissance a été de 1 % : 4 % de production moins 3 % de hausse des prix. Le PIB en volume est égal au PIB en valeur diminué de l'impact de l'évolution des prix sur la période considérée.
Le produit intérieur brut aux prix du marché vise à mesurer la richesse créée par tous les agents, privés et publics, sur un territoire national pendant une période donnée. Agrégat clé de la comptabilité nationale, il représente le résultat final de l'activité de production des unités productrices résidentes.
Indicateur économique permettant de mesurer la production de richesse, le produit intérieur brut (PIB) mesure la valeur de tous les biens et services produits dans un pays sur une année.
Cette approche part de l'analyse de l'utilisation de la richesse créée. On la résume par la formule suivante : PIB = Consommation finale + Investissement +Dépenses publiques + Exportations -importations.
Progrès technique et croissance
Les innovations organisationnelles, par exemple, favorisent l'apparition de gains de productivité, puisqu'elles permettent une amélioration de la production sans utiliser plus de facteurs.
L'augmentation des impôts, une baisse des salaires ou une hausse des prix produisent un choc de demande négatif. Cela entraîne une diminution de la production, et favorise ainsi la montée du chômage, qui fait à son tour diminuer la demande globale.
Le développement économique désigne les évolutions positives dans les changements structurels d'une zone géographique ou d'une population : démographiques, techniques, industriels, sanitaires, culturels, sociaux... De tels changements engendrent l'enrichissement de la population et l'amélioration des conditions de vie.
Les facteurs d'influence peuvent être classés en trois grandes catégories : les stimuli marketing, les facteurs personnels ou individuels, les facteurs psychologiques et les facteurs sociologiques et culturels.
La croissance est un phénomène éminemment complexe, influencé à la fois par la génétique, l'environnement et les interactions entre ces deux facteurs.
La croissance permet de réduire la pauvreté et le chômage. La croissance permet d'une part, de réduire le chômage, ainsi que les autres formes d'exclusion. En effet la croissance économique est créatrice d'emploi puisqu'elle nécessite une main d'œuvre.
L'inflation pénalise l'épargne en entraînant une perte de valeur des sommes épargnées et en diminuant le taux de rendement. L'ensemble de ces effets risque de conduire à une baisse de l'activité économique, une diminution de l'investissement et donc du potentiel de croissance.
D'autres facteurs non économiques contribuent aussi à la croissance : certaines données socioculturelles (les valeurs), le régime politique (la démocratie) et la stabilité politique (l'absence de conflits ou de guerres civiles) constituent des éléments pouvant favoriser la croissance économique.
Le calcul du PIB correspond à la somme des valeurs ajoutées (du secteur public et privé) à laquelle s'ajoute la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) mais aussi les taxes sur des produits particuliers comme les produits pétroliers, le tabac et l'alcool ou encore les produits importés (droit de douanes).
Selon une première estimation de l'INSEE, la croissance économique a été de 0,9 % en 2023 en France, en baisse de 1,6 point par rapport à 2022. Face à cette situation, les réactions sont contrastées.
Selon l'Insee, « cette baisse de l'inflation serait due au ralentissement sur un an des prix des services, de l'énergie et, dans une moindre mesure, des produits manufacturés et de l'alimentation ».