Les déchets dangereux peuvent être apportés à des déchèteries communautaires spéciales. Les déchets dangereux peuvent être éliminés par incinération ou par enfouissement dans des décharges spéciales, appelées en France « installations de stockage de déchets dangereux » (ISDD).
Ces déchets sont générés par les activités administratives et de bureautique (par exemple les piles, les tubes fluorescents,...), les équipements divers et variés (batteries de voitures, huiles de vidange, solvants, vernis, peintures…), et les déchets de chantiers.
La démarche zéro déchet, zéro gaspillage, c'est un ensemble de pratiques que l'on peut mettre en place pour réduire les déchets (emballages, plastiques, produits à usage unique… ) et le gaspillage (des objets, des ressources, alimentaire…).
Les déchets peuvent être divisés en deux classes : les « déchets ménagers », dont le producteur initial est un ménage ; les « déchets d'activités économiques » (DAE), dont le producteur initial n'est pas un ménage.
Concrètement, les déchets ménagers et assimilés (DMA) non dangereux ce sont les ordures ménagères collectées en mélange dont les déchets alimentaires et les recyclables secs (les 5 matériaux d'emballages ménagers : verre, acier, aluminium, papier, plastique).
Le code du déchet (Vous pouvez demander ces informations à votre prestataire de collecte ou de traitement de déchets, sinon vous pouvez les retrouver en cliquant sur le lien suivant : http://www.ineris.fr/aida/consultation_document/10327)
Parmi les déchets liquides à recycler, on trouve notamment les huiles, les déchets d'hydrocarbures, les eaux et boues polluées, ou encore les solvants. Ces déchets liquides sont polluants ou toxiques et ne peuvent être évacuées par les voies traditionnelles ou rejetés dans la nature.
le bois ; les plastiques ; les textiles. D'autres filières se développent progressivement pour des gisements qui n'étaient pas recyclés auparavant : matelas, meubles ...
Le traitement des déchets doit être mis en œuvre en respectant la hiérarchie européenne, qui privilégie la valorisation matière, puis la valorisation énergétique.
Codification réglementaire permettant le classement des déchets (liste européenne des déchets communément appelée Catalogue Européen des Déchets (CED)), remplaçant la nomenclature française, établie au niveau européen et transposée en droit français avec un code à 6 chiffres et 20 catégories (Cf.
Jaune : pour le plastique, le carton et les emballages. Vous pouvez également laisser les bouchons des bouteilles plastiques. Bleue : concerne le papier, les journaux, les annuaires, les prospectus, etc. Rouge : pour jeter vos déchets en métal.
Les déchets ménagers sont dits “résiduels” car c'est ce qu'il reste une fois qu'on a bien tout trié. Ce sont tous les déchets qui ne sont pas repris dans les collectes des papiers-cartons, PMC, déchets organiques, dans les bulles à verre ou dans les recyparcs.
Les déchets ultimes sont ceux dont on a déjà extrait la part valorisable et ceux que l'on ne sait pas valoriser dans des conditions techniques et économiques acceptables. Ces déchets doivent tout de même être traités, ils sont alors stockés dans des Installations de Stockage pour Déchets Non Dangereux (ISDND).
En France, l'association Cniid (Centre national d'information indépendante sur les déchets), créée en 1997 et devenue Zero Waste France, en 2014, soutient les projets zéro déchet.
C'est en 2002, que la démarche Zéro déchet a vu le jour, à San Diego (Californie) lorsqu'un certain Richard Anthony a fondé une première association afin de promouvoir l'idée d'une économie qui pourrait à la fois créer de l'activité et préserver la planète grâce à un objectif Zéro waste.