Nous définissons comme précaires les emplois à durée déterminée, l'intérim et l'apprentissage. Il s'agit des emplois salariés dont la durée est limitée dans le temps. Notre définition est liée au choix de l'Insee de regrouper ces « formes particulières d'emploi ».
« La précarité est l'absence d'une ou plusieurs des sécurités permettant aux personnes et aux familles d'assumer leurs responsabilités élémentaires et de jouir de leurs droits fondamentaux. L'insécurité qui en résulte peut être plus ou moins étendue et avoir des conséquences plus ou moins graves et définitives.
Ces différents facteurs de précarité sont le plus souvent associés : bien évi- demment absence d'emploi et manque de revenus, mais aussi absence de logement et perte de liens sociaux ou encore, pour les étrangers, irrégularité du séjour et absence de couverture maladie.
Sur le plan des définitions la pauvreté s'entend principalement comme absence ou insuffisance de ressources (monétaires notamment). La précarité ne se comprend pas seulement ainsi. La notion désigne plutôt une fragilité des revenus et des positions sociales.
1« La précarité est l'absence d'une ou plusieurs des sécurités, notamment celles de l'emploi… L'insécurité qui en résulte peut être plus ou moins étendue et avoir des conséquences plus ou moins graves et définitives…
* Le score EPICES est une mesure individuelle de la précarité, calculé à partir de 11 questions binaires, allant de 0, situation la plus favorable, à 100, situation la moins favorable. Sont définies comme précaires EPICES, les personnes ayant un score EPICES 30.
Le Comité national de coordination de la lutte contre la précarité (...)
Qui n'offre nulle garantie de durée, de stabilité, qui peut toujours être remis en cause : Santé précaire. Emploi précaire.
Dispute et altercation, sont des mots synonymes.
La précarité ne peut pas à proprement parler être qualifiée de pauvreté absolue ou relative. En se référant à la définition de Régis Pierret : elle n'est pas la pauvreté qui est un statut social, elle est une inscription sociale dans un rapport de domination, elle est inhérente à toute société.
Alors que ce dont on a besoin quand on vit dans la précarité, c'est justement de sérénité, afin de mener à bien des tâches nécessaires pour s'en sortir : rechercher un emploi ou une formation, bien apprendre à l'école, éduquer ses enfants, tenir une maison, avoir une vie sociale…
Les travailleurs à temps partiel subi bénéficient souvent d'un contrat à durée indéterminée, mais la rémunération versée en contrepartie de leur travail étant insuffisante, ils basculent alors dans la précarité.
La précarité est l'absence d'une ou plusieurs des sécurités permettant aux personnes et familles d'assumer leurs responsabilités élémentaires et de jouir de leurs droits fondamentaux. L'insécurité qui en résulte peut être plus ou moins étendue et avoir des conséquences plus ou moins graves et définitives.
La précarité du travail se définit comme une situation d'instabilité imposée (ou choisie sous contrainte), qui se traduit par un contrat de travail non pérenne : l'usage de ces contrats précaires (par rapport au contrat typique du salarié à temps plein et à durée indéterminée) entraîne une baisse de la protection ...
Un « emploi précaire » ou un « travail précaire » désigne un emploi qui présente trop peu de garanties d'obtenir ou conserver dans un avenir proche un revenu « acceptable ». Dans la vie courante on parle aussi de petits boulots.
Contraire : éternité, sécurité, solidité, stabilité.
La première aide est à chercher auprès des services d'assistance sociale. Renseignez-vous auprès de votre mairie qui pourra vous orienter vers son Centre communal ou intercommunal d'action sociale (CCAS ou CIAS) ou vers le Centre départemental d'action sociale (CDAS, qui dépend de votre conseil général).
L'accent est mis sur l'effritement général de la condition salariale, cette précarisation massive du travail touchant l'ensemble des travailleurs, et ses conséquences en terme de vulnérabilités socio-économiques, comme par exemple le chômage, l'exclusion, la désaffiliation.
L'exclusion sociale se définit par la marginalisation d'une partie des individus d'une société en raison de différents facteurs et critères sociaux les différenciant du reste de la population. Les personnes handicapées, sans-abri ou âgées peuvent par exemple être concernées.
Plus largement, les structures de l'aide alimentaire assurent un accompagnement des personnes sur d'autres enjeux que l'alimentation : accès aux droits et accompagnement administratif, accompagnement à l'emploi (notamment à travers des ateliers et chantiers d'insertion professionnelle), accès au logement, etc.
La distribution des petits déjeuners à l'école participe également à la politique de lutte contre la précarité alimentaire. Enfin, le programme « Manger Malin », qui permet de réduire considérablement le coût de l'alimentation infantile, et en particulier du lait maternisé, est en voie de généralisation.
Être pauvre, c'est avoir un revenu très inférieur à celui dont dispose la plus grande partie de la population. Pour l'Insee, comme pour Eurostat, une personne est pauvre si son niveau de vie est inférieur à 60 % du niveau de vie médian de la population française.
Par exemple, en France, en 2019, le seuil de pauvreté était de 1102 euros par mois et le niveau de vie médian des personnes pauvres de 885 euros par mois. L'intensité de la pauvreté atteignait donc 19,7 %. Ce niveau est globalement stable en France depuis 2015.
Bien sûr, la précarité étudiante a toujours existé, mais, aujourd'hui, la population la plus touchée par la pauvreté, ce sont les jeunes.