Trouble névrotique caractérisé par une préoccupation excessive du sujet pour sa santé en général, ou pour l'intégrité et le fonctionnement d'une partie de son corps ou, plus rarement, de son esprit. Il s'accompagne habituellement d'anxiété et de dépression.
Selon un article publié dans le magazine American Psychologist, les personnes atteintes de névroses ont tendance à “opposer des émotions négatives face à une menace, une frustration ou une perte”.
Psychose et névrose sont des notions très différentes, quoiqu'elles concernent toutes deux des troubles du psychisme. La psychose se distingue essentiellement de la névrose par le fait que le sujet psychotique n'a pas conscience de ses troubles et qu'il perd contact avec la réalité.
La névrose obsessionnelle, aussi appelée troubles obsessionnels compulsifs ou TOC, est une névrose qui se caractérise principalement par des obsessions suivies de rituels visant à les conjurer. C'est une maladie qui touche plus souvent l'adolescent ou le jeune adulte.
Elle porte l'accent sur la notion de personnalité dépressive : le syndrome dépressif ne relève pas d'une névrose, mais d'une pathologie narcissique.
C'est une sorte de tempérament, une sorte de mentalité, une sorte de fonctionnement psychologique.
Les névroses sont une bonne indication pour une psychothérapeutique psychodynamique ou une psychothérapie integrative. Les techniques corporelles peuvent contribuer à soulager, dans un premier temps, les manifestations somatiques de la souffrance névrotique.
Il est possible de la traiter en associant une prise médicamenteuse (anxiolytiques) et un suivi psychothérapeutique ou psychologique. La lutte contre l'angoisse au quotidien peut aussi passer par des exercices de relaxation : respiration, yoga, taï-chi, méditation pleine conscience, etc.
En 2019, une personne sur huit dans le monde – soit 970 millions de personnes – présentait un trouble mental, les troubles anxieux et les troubles dépressifs étant les plus courants (1).
Freud a établi que le conflit psychique est responsable de la névrose : conflit entre le Moi et les exigences de la pulsion sexuelle. Un Moi immature soumis aux pressions du Surmoi préfère refouler les représentations pulsionnelles plutôt que les contrôler à défaut d'avoir pu les intégrer.
La névrose post traumatique est comme la névrose de guerre. Elle survient dans les suites d'un traumatisme (quelque soit sa cause) qui a entraîné une peur intense et qui va se développer secondairement et peut devenir très invalidante.
Dans la majorité des cas, une psychothérapie (analytique, comportementale, ou systémique par exemple) suffit à diminuer les symptômes et la souffrance. Un travail sur plusieurs mois est nécessaire pour retrouver une vie normale.
C'est dire que nous sommes tous névrosés parce que nous désirons et que nos envies ne sont pas forcément réalisables. D'une certaine façon, c'est l'enfant en nous qui continue de s'exprimer et conserve des zones d'incompréhension, des croyances peu compatibles avec les exigences de l'âge adulte.
La névrose d'angoisse est caractérisée par une peur intense et incontrôlée. Elle porte le plus souvent sur la crainte de mourir ou, plus généralement, de perdre le contrôle. La personne victime de névrose d'angoisse a l'impression de devenir folle, sans possibilité de se raisonner. Du moins, tant que la crise dure.
Définition. La névrose hystérique se caractérise essentiellement par la survenue de divers troubles somatiques transitoires et paroxystiques ou durables mais sans liaison anatomoclinique sous-jacente. Ces troubles sont appelés symptômes de conversion.
La capacité de certains malades à « transférer » les conflits infantiles sur le psychanalyste, au cours de la cure, a conduit Freud à grouper, sous l'expression de névroses de transfert, l'hystérie de conversion, la phobie (ou hystérie d'angoisse) et la névrose obsessionnelle.
La dépression sévère mélancolique (niveau le plus élevé de dépression) : forme très douloureuse, avec perte d'intérêt total pour le monde extérieur, incapacité à aimer, perte d'estime de soi, autodépréciation constante…
La névrose obsessionnelle est marquée par des obsessions et des compulsions : Les obsessions constituent des pensées envahissantes et répétitives engendrant souvent de la peur et de l'angoisse. Pour y remédier, la victime éprouve le besoin de réaliser des gestes répétitifs ou des rituels : les compulsions.
Ce sont notamment des symptômes physiques variés incluant des atteintes sensitives, une grande crise d'agitation, des troubles cardio-respiratoires, gastriques et de phonation. Insomnies, troubles de la mémoire, somnambulisme, hallucinations, fugues psychogènes et tendance dépressive sont également observés.
Les troubles psychotiques affectent le fonctionnement du cerveau en modifiant les pensées, les croyances ou les perceptions. Une personne présentant un trouble psychotique peut, par exemple, être convaincue d'être épiée ou suivie, entendre des voix ou avoir l'impression que d'autres personnes manipulent ses pensées.
La structure psychotique décompenserait sur un mode psychotique : délire et hallucination. La structure névrotique décompenserait, quant à elle, selon les symptômes décrits dans les différentes névroses : angoisse, symptômes hystériques, symptômes obsessionnels, etc.
Pour soigner une personne atteint d'hystérie, le médecin peut proposer : une psychothérapie, pour tenter d'apprendre à reconnaître la souffrance intérieure qui se cache derrière les symptômes hystériques ; une hypnothérapie ; ou encore certains antidépresseurs ou anxiolytiques.