La lecture nécessite un bon niveau de littératie
Il a donc plusieurs personnes qui « savent lire », mais ne sont probablement pas prêtes à entamer la lecture d'un livre de 300 pages. Pour eux, lire pour le plaisir n'est pas encore possible, cela demandera un entraînement préalable. C'est un inconvénient.
Cette étude « démontre que lire un bon livre peut augmenter les connexions à l'intérieur du cerveau et créer des changements neurologiques persistants qui correspondent un peu à la mémoire musculaire qui permet de s'adapter aux efforts demandés. »
Dès que commence l'adolescence, l'enfant n'a plus envie de lire. Jusqu'au lycée, les professeurs de français imposent la lecture, souvent des ouvrages qui ne traitent pas de leurs différents centres d'intérêts, ce qui décourage l'ado à ouvrir un livre.
Des mauvaises habitudes acquises, comme survoler un texte plutôt que lire en profondeur, passer du coq à l'âne, zapper sans arrêt : tout cela mène vers une plus grande intolérance à l'ennui et une réticence à se plonger dans un texte. Heureusement, il est fréquent que le goût pour la lecture renaisse à l'adolescence.
La non-lecture a donc pour conséquence le contraire de l'essor, de liberté de conscience. beaucoup plus dangereuses. « 1° Cette facilité de communiquer ses pensées tend évidemment à dissiper l'ignorance, qui est la gardienne et la sauvegarde des États bien policés ».
Les raisons profondes de cette « crise de la lecture» sont à chercher dans les environnements scolaire et même universitaire, le faible niveau des élèves, les programmes dépassés et inadaptés…
Selon une étude de l'Université du Sussex, la lecture réduit le niveau de stress de 68 %* et fonctionne encore mieux et plus rapidement que d'autres méthodes de relaxation comme écouter de la musique, faire une promenade ou prendre une tasse de thé.
« Lire un bon livre, ça redonne envie de vivre. Ça vous donne envie de partir à la recherche du temps perdu », nous dit l'écrivain Pierre Perret. Mais un autre constat est que la génération présente ne puise que rarement dans ce trésor caché. En d'autres termes lire est devenu synonyme de perte de temps.
La lecture permet de partager les émotions investies dans les livres. D'après Pierre Sève « la lecture reste une activité intime, réellement subjective » mais elle est en même temps une pratique sociale.
La littérature est ensuite très limitée dans le sens où l'on manque de preuve d'authenticité dans nos lectures. En effet, lorsqu'un auteur affirme une pensée quelconque, nous ne connaissons pas ses sources.
La lecture permet de s'ouvrir au monde, de comprendre et de communiquer avec ce qui nous entoure (et donc de se déplacer, se nourrir, se soigner, apprendre des choses…). Elle permet aussi de se divertir, de rêver…
3- Un autre bon conseil pour inciter à la lecture c'est de lire chaque jour à un moment précis. Si nécessaire, une fois par jour, vous pouvez lire avec vos enfants afin de leur faire comprendre que la lecture constitue une part essentielle de leur routine quotidienne.
La lecture peut être un excellent moyen d'améliorer le fonctionnement du cerveau. Elle aide à augmenter la concentration et à stimuler l'esprit. La lecture peut également vous aider à apprendre de nouvelles informations, à approfondir vos connaissances, à augmenter votre vocabulaire et à améliorer votre mémoire.
Lire beaucoup induit la sédentarité et peut amener à ne rien faire d'autre de sa vie. Il faut éviter l'excès en toute chose. À ma connaissance, lire beaucoup n'a que des effets bénéfiques sur le cerveau.
Lire permet de lutter contre le vieillissement du cerveau, d'améliorer sa mémoire, son empathie, son imagination mais aussi de prendre une pause.
Une remise en question inutile. La lecture a pour but de récolter des informations sur tel ou tel sujet. Et via ce passe-temps, la chose est simple à faire. Néanmoins, cela pourrait entrainer une remise en question inutile de votre personnalité et de vos opinions.
La raison en est simple, a découvert Carole Barjon : en réduisant le temps de répétition, d'entraînement, d'apprentissage des automatismes de lecture, le rejet de la méthode syllabique a rendu l'apprentissage du français plus lent, plus incertain, alors même que le temps dévolu à la lecture se réduisait progressivement ...
La lecture en baisse
Ceux qui lisent autant qu'avant sont 45 %, contre 48 % en 2017. Parmi les raisons invoquées, le manque de temps (72 %) et la préférence donnée à d'autres loisirs (63 %).
Le livre, outil indispensable dans le développement intellectuel de l'enfant, n'occupe plus sa place d'antan. Les raisons profondes de cette crise de la lecture sont à chercher dans le milieu scolaire et même universitaire.
« L'incapacité à lire est souvent l'un des premiers symptômes de la dépression, ajoute Frédéric Fanget. Il est nécessaire d'être bien avec soi pour se retrouver seul avec un livre. »
Un bibliophobe est quelqu'un qui déteste les livres.