Définition. Les inégalités sociales sont des différences entre individus ou groupes sociauxportant sur des avantages ou des désavantages dans l'accès à des ressources socialement valorisées. Ces ressources socialement valorisées dépendent bien sûr de chaque société, des valeurs de chaque société.
Les 10% les plus riches, avec 5090€. Ces dernier·ère·s possèdent également à eux·elles seul·e·s la moitié (46,4%) de l'ensemble du patrimoine des ménages. Le taux de pauvreté (la part de ceux qui vivent avec moins de 885€ par mois) est passé de 7.7% en 2009 à 8,2% en 2019, soit 500.000 personnes supplémentaires.
Une inégalité sociale est le résultat d'une distribution inégale, au sens mathématique de l'expression, entre les membres d'une société, des ressources de cette dernière, distribution inégale due aux structures mêmes de cette société et faisant naître un sentiment, légitime ou non, d'injustice au sein de ses membres.
Une multitude de facteurs – stagnation des salaires et baisse de la part des revenus du travail, déclin progressif de l'État-providence dans les pays développés, protection sociale insuffisante dans les pays en développement, changements dans la fiscalité, déréglementation des marchés financiers, évolutions ...
Par "inégalités scolaires" nous entendons une inégale répartition de biens distribués par l'école - parcours d'ap- prentissage, diplômes, compétences - en fonction de groupes socialement définis notamment par le milieu socio-économique, le capital culturel des parents ou le parcours migratoire.
L'inégalité culturelle est le fait d'une socialisation de l'individu par sa famille, la reproduction des classes. La réduction du degré d'inégalités culturelles entre un enfant d'ouvrier et un enfant de bourgeois s'obtient grâce à plusieurs moyens.
L'État peut réduire les inégalités en mettant en place une protection sociale qui permet à chacun d'être assuré contre les risques sociaux. En effet, dans toutes les sociétés, tous les individus peuvent être soumis à ce que l'on appelle des risques sociaux.
Les inégalités sociales ne menacent pas seulement la stabilité politique, mais aussi la croissance économique. Reto Föllmi estime que, lorsqu'elles sont trop fortes, elles ont une influence négative sur la motivation des individus et leur propension à prendre des risques.
Les inégalités sont des différences entre individus ou groupes sociaux qui se traduisent en terme d'avantages ou de désavantages et qui fondent une hiérarchie entre ces individus ou groupes.
Les inégalités réduisent l'efficacité de l'aide au développement. L'idée que les inégalités ont un impact négatif sur le développement des pays, parce que sources de tensions, de ralentissement de la croissance et de mal-être des populations, est aujourd'hui largement partagée.
Quant aux facteurs ou aux acteurs des inégalités, on peut comparer les sexes, les âges, les générations, les origines géographiques ou sociales, les « races », les identités culturelles ou religieuses, le statut ou la période d'immigration, etc.
disponibles montrent que les facteurs liés à l'origine sociale (situation socioprofessionnelle et formation scolaire des parents) sont les variables explicatives principales des inégalités scolaires.
En Afrique, comme ailleurs, l'appartenance au sexe féminin constitue un facteur majeur d'inégalité. Les femmes, qui détiennent généralement moins de pouvoir sur le plan politique et social que les hommes, ont un accès bien moindre aux facteurs de production et ont moins de possibilités d'action.
Pour réduire les inégalités d'accès aux pratiques culturelles, il ne suffit pas d'apporter la culture au peuple. Il faut mettre en place des politiques de démocratisation dotées de moyens plus importants en direction des publics, en particulier les plus jeunes.
Ces chiffres peuvent s'expliquer à première vue car les cadres ont des revenus plus élevés que les ouvriers : ils peuvent acheter plus de livres, de places de théâtre et de concert, etc. Cependant, le salaire n'est pas le seul déterminant des pratiques culturelles.
Il est plutôt celui qui, pour un ensemble de raisons matérielles, sociales, culturelles et psychologiques, ne peut pas comprendre la société dans laquelle il vit, ni en suivre le rythme. Il ne peut pas assumer ses responsabilités, ni amener les membres de la famille qu'il s'est créée à assumer les leurs.
1À l'échelle mondiale, les inégalités entre individus se mesurent en prenant en compte deux niveaux d'inégalité : à l'intérieur des pays et entre pays. On estime aujourd'hui qu'environ 70 % des inégalités de revenus à l'échelle mondiale sont imputables à ce second facteur – les inégalités entre pays [1]
Dans le monde, 16 % de la population possède 80 % des richesses mondiales, alors que les 16 % les plus pauvres n'en possèdent que 5 %. Les inégalités sont aussi très fortes en ce qui concerne le développement humain. Ces inégalités se traduisent par des écarts notables en termes d'espérance de vie par exemple.
Première méthode : les inégalités entre pays
On utilise le plus souvent pour cela le produit intérieur brut (PIB) par habitant, qui rapporte la richesse produite chaque année au nombre d'habitants. Cette méthode permet d'établir un classement international et de mesurer l'ampleur des écarts entre nations.
Les inégalités scolaires, quelles que soient leurs origines, marquent l'avenir des individus. Cependant, à diplôme égal, les inégalités d'origines sociales, ethniques et sexuelles peuvent continuer d'influer sur les destinées des individus.
Chapitre. 1Dans Les Héritiers (1964) et La Reproduction (1970), Pierre Bourdieu et Jean-Claude Passeron expliquent que l'école reproduit les inégalités sociales à travers des méthodes et des contenus d'enseignement qui privilégient implicitement une forme de culture propre aux classes dominantes.
Pour inverser la tendance, le Gouvernement s'est fixé un objectif : ramener à moins de 10% les écarts de réussite scolaire entre élèves. Deux réformes ont été menées de front : la refonte de la carte de l'éducation prioritaire et celle de l'allocation des moyens pour toutes les écoles et tous les collèges de France.