La croissance se heurte à des limites sociales (les inégalités) et écologiques (les externalités négatives, les gaz à effets de serre, l'épuisement des ressources naturelles). Une externalité est un effet non voulu de la production.
La croissance économique entraîne des externalités négatives. Les ressources naturelles s'épuisent, la forêt perd du terrain, la biodiversité est attaquée, la pollution augmente, ce qui contribue à entraîner des changements climatiques importants.
⁞ La croissance économique a des limites écologiques car elle provoque des externalités négatives : ↗ GES, pollution de l'air, des sols, de l'eau, épuisement des ressources naturelles non renouvelables (pétrole, gaz...), surexploitation des ressources naturelles renouvelables (déforestation, ressources halieutiques...)
Les limites des indicateurs de développement durable. Comme on l'a vu, seul l'indice est considéré comme significatif, les indicateurs de base n'ayant pas de sens individuellement. Or pour être agrégés en indice, les indicateurs doivent pouvoir être exprimés dans une unité commune.
En augmentant le nombre de biens et services disponibles, la croissance améliore le bien-être des populations, mais elle peut aussi avoir des effets négatifs comme la pollution, la destruction des ressources ou l'augmentation des inégalités.
Certaines conséquences de la croissance économique comme la pollution et les atteintes à l'environnement, l'accentuation des inégalités sociales ou l'épuisement des ressources naturelles (pétrole, métaux notamment) sont souvent considérés comme des effets pervers qui obligent à distinguer croissance et progrès.
La croissance économique n'est pas obligatoirement synonyme de développement. En effet, elle peut entraîner un mal développement, ainsi qu'un appauvrissement du niveau de vie dû aux inégalités dans la répartitions des richesses.
Ce que le PIB n'intègre pas du fait qu'il ne mesure que des flux annuels de production et non un patrimoine : les dégâts causés à l'environnement, les richesses naturelles ou leur épuisement, l'impact d'une catastrophe naturelle, d'une guerre...
Depuis les développements des comptes nationaux après la Seconde Guerre mondiale, le produit intérieur brut (PIB) et le produit national brut (PNB) sont les indicateurs les plus courants.
DES LIMITES ECOLOGIQUES
- déforestation liée à l'utilisation du bois mais aussi à l'extension des surfaces agricole ; - concentration de gaz à effet de serre et dérèglements climatiques (canicules, tsunamis, ouragans, …) que cela génère.
Si la croissance est un phénomène quantitatif, le développement est un phénomène qualitatif. Il prend en compte la transformation des structures économiques, sociales, culturelles et démographiques qui accompagnent une croissance durable.
Les limites de l'action de l'Etat sont de deux ordres : empiriques avec des contraintes de financement, mais aussi théoriques avec l'essor d'une critique libérale virulente. La crise d'efficacité de l'Etat se double donc d'une crise de légitimité de l'action publique.
Une politique de développement durable doit être capable d'améliorer les indicateurs sociaux, environnementaux et économiques, et intégrer la société en s'engageant à garantir la préservation et la justice sociale. Quant aux personnes, elles doivent s'adapter à un nouveau style de vie pour une société meilleure.
Inconvénients de la croissance externe
Une stratégie de croissance externe, comme toute stratégie, n'est pas sans inconvénients. D'abord, dans cette stratégie, l'information est asymétrique, puisque l'entreprise qui se développe par croissance externe doit bénéficier d'une information suffisante sur l'entreprise cible.
La croissance externe peut être inaccessible pour des PME ou des entreprises trop endettées. Quels sont les avantages de la stratégie de croissance externe ? Les principaux avantages attendus de la stratégie de croissance externe sont de : Permettre le développement rapide de l'entreprise.
Selon l'approche de Solow, le développement économique s'explique par trois facteurs : l'augmentation des deux principaux facteurs de production (travail et capital), et le troisième le progrès technologique, générateur de gains de productivité.
Le développement économique désigne les évolutions positives dans les changements structurels d'une zone géographique ou d'une population : démographiques, techniques, industriels, sanitaires, culturels, sociaux... De tels changements engendrent l'enrichissement de la population et l'amélioration des conditions de vie.
La croissance serait unidimensionnelle, caractérisée par l'augmentation d'un agrégat bien défini, comme le revenu par tête. En revanche, la notion de développement désignerait un changement de structure de l'économie, voire de la société en général.
Il peut être négatif (- 4%, par exemple). Cela signifie que la grandeur que l'on étudie diminue. Dans le cas du PIB, on parle de « croissance négative » ou de récession. Pour les récessions les plus graves, on parle également de dépression, mais l'expression est peu utilisée.
Le produit intérieur brut aux prix du marché vise à mesurer la richesse créée par tous les agents, privés et publics, sur un territoire national pendant une période donnée.
Le PIB réel a l'avantage de montrer les variations à la hausse et à la baisse dans le volume (les quantités) de la production de biens et services. C'est la valeur utilisée lorsque l'on mesure la croissance du PIB.
La croissance est une condition nécessaire au développement, mais elle n'est pas suffisante. Il peut donc avoir croissance sans développement. Pour améliorer le niveau de vie et les conditions de vie, il faut nécessairement une augmentation de la production, donc une croissance.
Aujourd'hui, la croissance démographique rapide, provoquée par un taux de fécondité élevé et durable, est associée à des taux de pauvreté plus élevés, de faibles taux d'éducation primaire et des taux de mortalité infantile et maternelle qui restent élevés.