Dans ce cadre limité, la mondialisation que l'on représente volontiers comme un fleuve, se heurte à de nombreux obstacles : enclavement, frontières plus ou moins perméables, diversité des langues, analphabétisme, guerres etc.
La première mondialisation a ainsi été limitée par l'existence de contraintes informationnelles et technologiques, qui a restreint l'intégration financière aux secteurs sur lesquels l'asymétrie d'information pesait le moins et limité les possibilités d'investissements de court terme.
La croissance économique mondiale et la productivité industrielle qui sont à la fois le moteur et les conséquences principales de la mondialisation ont aussi des conséquences environnementales majeures : déplétion des ressources naturelles, déforestation, destruction des écosystèmes.
Inversement, la mondialisation est aussi décrite comme la principale menace contre la diversité culturelle. La concentration industrielle et la financiarisation notamment seraient d'importants facteurs d'homogénéisation et de standardisation des produits culturels.
Le mal-développement est un frein puissant à l'intégration dans la mondialisation : les états mal- développés cumulent les facteurs répulsifs pour les FTN : manque d'équipements, instabilité politique, pauvreté. Ils représentent trop de risques pour des FTN en quête de sécurité pour les investissements.
Les PMA (Pays les moins avancés de la planète – il s'agit essentiellement des États d'Afrique subsaharienne, du Moyen-Orient et d'Asie du Sud-Est), soit 1,2 milliard d'habitants, sont exclus du partage des richesses que la mondialisation génère.
La mondialisation tend à renforcer les espaces déjà favorisés, à susciter le développement des pays les plus à même de s'y intégrer (Asie) mais fragilise aussi des économies plus dépendantes (Afrique). Jamais le monde n'a connu autant de riches mais jamais il n'y a eu autant de pauvres.
Au plan réel, la mondialisation joue dans deux sens opposés : la globalisation financière accroît les inégalités entre les profits et les salaires tandis que la globalisation des marchés, elle, accroît les inéga- lités de salaire (et d'emploi) entre les personnes qualifées et non qualifiées.
Certains soutiennent que la mondialisation, sous sa forme actuelle, aggrave le chômage, les inégalités et la pauvreté, alors que d'autres sont convaincus qu'elle contribue à les atténuer.
La mondialisation entraîne des mutations rapides dans les structures économiques et sociales et donnent des vainqueurs et des vaincus, tant dans les pays du Nord que du Sud. Si les inquiétudes des individus ne sont pas prises au sérieux, cela risque de nuire à la mondialisation et d'en réduire les effets positifs.
La mondialisation favorise un développement à deux vitesses au bénéfice des pays les plus compétitifs et, en raison de ses effets négatifs sur les dépenses publiques, de santé et d'éducation notamment, elle affecte surtout les femmes qui, plus que les hommes, ont besoin des programmes sociaux.
Elle a donc un effet ambigu sur la paix. En affaiblissant les dépen- dances économiques locales entre les pays proches, c'est-à-dire entre les pays les plus susceptibles de connaître des disputes (contestation territoriale, minorités ethniques, etc.)
Pour un état des techniques donné, l'augmentation de la production s'accompagne d'un accroissement des émissions de polluants et des prélèvements sur le milieu naturel, ce qui est défavorable à l'environnement.
La mondialisation représente ainsi un frein au développement de certains pays. De ce fait, le principal enjeu de la mondialisation est de savoir s'il faut ou non laisser se creuser un tel fossé et laisser le marché seul maître de la répartition des flux commerciaux.
La globalisation qui offre de grandes chances de parvenir à un développement authentiquement mondial avance de façon irrégulière. Certains pays s'intègrent à l'économie mondiale plus rapidement que d'autres. Dans ceux qui ont pu s'intégrer, la croissance est plus forte et la pauvreté diminue.
Les étapes de la mondialisation : internationalisation, transnationalisation, globalisation. douane -dans le cadre du GATT puis de l'OMC- et la formation d'associations économiques régionales (UE, ALENA,..) Tous droits de l'auteur des œuvres réservés.
La mondialisation influence l'éducation et pousse les acteurs du milieu éducatif et les gouvernements à projeter l'éducation au-delà des frontières. Outre la libéralisation accrue des marchés et des biens, les technologies favorisent la «nouvelle éducation».
Pollution et obésité De plus, l'accès à de nouvelles technologies via le processus de mondialisation permet un accès plus facile aux services de santé, alors que l'ouverture au commerce international, elle, permet d'avoir un accès privilégié aux équipements médicaux et aux médicaments.
Un des moyens les plus efficaces pour restaurer la cohérence dans l'action globale consiste à mieux intégrer les normes internationales du travail dans les programmes d'action des organisations internationales, et ainsi contribuer à réduire les inégalités sociales dans chaque pays comme entre pays et régions du monde.
Issue d'un processus historique (voir l'article mondialisation), la mondialisation économique contemporaine est apparue en trois étapes, qui tendent en fait à se chevaucher: Internationalisation des flux financiers et commerciaux. Implantations à l'étranger des entreprises. Globalisation de l'économie.
Illustration: Le Devoir Dans le monde des experts sur les inégalités, on l'appelle « la courbe de l'éléphant ». Le graphique auquel elle est associée montre bien à qui ont profité la mondialisation et ses délocalisations.
La mondialisation a contribué à réduire le taux d'inflation élevé des économies occidentales, permettant aux consommateurs « d'en avoir plus pour leur argent ». La mondialisation a fait progresser les salaires réels en réduisant les prix à la consommation.
Dans les pays émergents, les effets bénéfiques du développement et de l'ouverture internationale se sont conjugués pour entraîner une restructuration profonde des appareils productifs, ce qui a favorisé l'enrichissement d'une partie de la population et une concentration accrue des revenus.
La mondialisation accentue cela en mettant en concurrence les non qualifiés du monde entier, limitant ainsi la croissance de leurs salaires dans les pays riches. Dans le même temps, elle permet aux plus qualifiés d'exploiter mondialement leur talent .
B.
D'autres villes sont aussi à l'écart de la mondialisation car elles restent isolées des flux d'échanges et des réseaux de communication.